Nous avons terminé l’année avec 157 points de vente Cavavin, dont 153 en franchise. Et 2018 devrait aussi être une année de croissance.
Où en est Cavavin en ce début 2018 ?
Nous avons réalisé une très bonne année 2017 avec 16 ouvertures de points de vente. Mais bien sûr la progression nette du réseau est moins spectaculaire car il faut régulièrement compenser les départs en retraite de franchisés déjà anciens. Nous avons donc terminé l’année avec 157 points de vente, dont 153 en franchise. 2018 devrait aussi être une année positive. Les futurs franchisés de Chateaubriand, d’Orléans et de Saint-Raphaël sont ainsi actuellement en formation. Notre objectif prioritaire est de nous renforcer sur le Sud-Ouest et sur Lyon, où nous sommes moins présents.
Parmi nos franchisés, quelques-uns sont déjà à la tête de plusieurs unités, comme c’est le cas pour notre partenaire de Saint Maxime. Nous avons aussi des franchisés qui jouent sur la complémentarité entre plusieurs produits relevant du domaine du cadeau. Par exemple quelqu’un qui a déjà une enseigne de fleurs, et qui ouvre une unité Cavavin.
Pour accompagner nos partenaires, le service de développement de l’enseigne dispose d’un logiciel performant qui permet d’étudier les zones de chalandise et de valider les projets des candidats. Cela permet de trouver par exemple le meilleur emplacement, à proximité des commerces de bouche et des places de stationnement lorsqu’il s’agit d’une boutique de centre ville, ou encore le meilleur local dans un retail park.
Par ailleurs, nous déménageons notre plateforme logistique et notre siège administratif à Guérande (Loire-Atlantique). Nous disposerons désormais de cinq quais, ce qui nous permettra de mieux gérer les flux.
Dans un marché du vin où les réseaux cavistes sont désormais bien présents, comment vous distinguer-vous ?
Michel Bourel, qui est à l’origine du concept Cavavin a toujours considéré que l’existence de plusieurs enseignes permettait de dynamiser le métier. Cela permet que les candidats choisissent le réseau correspondant le mieux à leurs attentes.
Ensuite, c’est à nous d’aider nos franchises à se différencier. Cela passe par de nombreux éléments. Par notre concept de cave, moderne, épuré et valorisant pour les vins et spiritueux, qui sont présentés dans une ambiance chaleureuse et feutrée. Et aussi par le soutien de notre équipe financière au quotidien, pour optimiser la marge et la trésorerie de nos partenaires. Cela permet d’atteindre un chiffre d’affaires de l’ordre de 300 000 euros après trois ans d’activité, pour une personne seule.
Prenons l’exemple de notre unité de Paris-17ème. Une dizaine d’autres cavistes sont implantées dans son environnement proche. Mais cela ne nous nuit pas, nous nous distinguons, entre autres, par notre rayon spiritueux et par des gammes que les autres n’ont pas. Nous avons aussi organisé, à l’occasion des fêtes de fin d’année, une opération de cadeaux d’affaires en commun avec Oliviers & Co.
Enfin puis nous sommes fiers d’avoir été distingués « meilleure enseigne 2018 pour la qualité de service » par la revue Capital.
Lors de votre arrivée à la direction de Cavavin il y a un an et demi, vous annonciez une accélération du développement à l’international. Où en êtes-vous aujourd’hui ?
Outre la Guyane et la Réunion, des régions d’outre-mer pour lesquelles certaines problématiques sont comparables à celles de l’export, nous sommes aujourd’hui présents en Angleterre, en Belgique, au Luxembourg, en Suisse ainsi qu’en Côte d’Ivoire. L’international est désormais un axe majeur de développement, qui est appelé à continuer à se développer.
Nous avons en particulier des perspectives d’expansion en Afrique dans un nouveau pays Les négociations avec notre partenaire sont en cours de finalisation et l’annonce devrait en être faite prochainement. D’une façon générale notre expérience sur ce continent nous conduit à estimer qu’il faut nous y adapter aux modèles de distribution existants. En Côte d’Ivoire par exemple notre franchisé n’a pas vocation à implanter une dizaine de points de vente dans le pays car le potentiel n’y est pas. En revanche il a une activité de distribution auprès des hôtels et des restaurants. Cela lui permet de rationaliser la gestion de ses approvisionnements et de ses stocks. À terme il pourrait aussi servir de dépôt-relais pour des unités implantées dans les pays voisins.