Après un long parcours dans la grande distribution, Christophe Geoffroy a fait le choix de rejoindre le réseau de fournitures de bureau Bureau Vallée.
Lorsqu’on choisit une franchise, il faut s’assurer qu’on va recevoir une formation complète et de qualité. Chez Bureau Vallée, on passe 60 jours en magasin !
« Après des études de comptabilité, je suis entré dans ce qui était alors le groupe Promodès, plus précisément chez Continent, et j’ai fait tout mon parcours professionnel dans la grande distribution », confie Christophe Geoffroy. Il suit en effet un parcours assez classique, en gravissant progressivement les échelons : chef de rayon, chef de secteur, directeur d’hypermarché. Il devient ensuite directeur marketing Continent pour la France, et, après la fusion avec Carrefour, directeur marketing pour la Belgique. Puis il passe à la direction des achats et devient enfin directeur des achats d’un groupe non alimentaire. Il finira par quitter son poste. « J’effectuais énormément de déplacements et je souhaitais plus profiter de ma famille, explique-t-il. J’avais envie d’autre chose, d’un autre rythme. J’ai donc décidé de me mettre à mon compte et me suis tourné vers la franchise, qui m’a semblé la voie naturelle pour changer d’activité en étant accompagné. J’ai regardé plusieurs chaînes de la distribution et de la restauration. C’est ainsi que je me suis intéressé à Bureau Vallée. C’était un très beau réseau avec une croissance spectaculaire. » Il se rend donc à une journée d’information organisé par la chaîne créée par Bruno Peyroles. « Ce qui m’a frappé, c’est que ce n’était pas une réunion pour vendre le concept à tout prix, mais pour le présenter en toute transparence, avec des objectifs à atteindre, et les moyens d’y parvenir. Le contact humain est très bien passé. Et le modèle économique (avoir du stock, même sur les produits très spécifiques, sur des surfaces de 600 à 700 m², et proposer de nombreux services) m’a semblé très pertinent ». Autre élément convaincant : le fait que le fonctionnement de Bureau Vallée repose sur une centrale de référencement, ce qui permet à l’enseigne d’obtenir les meilleurs prix pour son réseau sans avoir de plateforme logistique lourde à gérer, mais aussi à chaque partenaire de maîtriser directement ses approvisionnements. Il peut ainsi adapter le référencement de son magasin à la clientèle locale. Dernier atout : l’enseigne avait déjà une notoriété et était référencée auprès de plusieurs banques, ce qui a facilité l’obtention d’un crédit.
Le nouveau franchisé a implanté son point de vente à Rambouillet. Bureau Vallée y disposait déjà d’un emplacement, situé dans une ZAC à proximité de Carrefour. Le point de vente a ouvert ses portes en août 2015, afin de pouvoir profiter de la rentrée des classes, et il a tout de suite performé. La demande était là et un tel concept n’existait pas sur le secteur. En même temps Bureau Vallée était déjà un peu connu car il existait un superstore à Coignières, à une vingtaine de kilomètres de là.
L’entrée dans le réseau Bureau Vallée a représenté pour Christophe Geoffroy un changement de vie profond. « C’est une décision importante car il y a une responsabilité légale et financière ; en outre l’activité est très chronophage. Cela a donc été une décision familiale », souligne-il. J’ai repris en couple, avec mon épouse. Et un de mes fils travaille avec nous. J’ai aujourd’hui 55 ans, et c’est lui qui est appelé à reprendre l’affaire d’ici deux à trois ans ». Deux ans et demi après son changement de vie, le franchisé Bureau Vallée de Rambouillet. Cela lui permet d’esquisser un conseil : « La priorité est bien sûr de choisir un concept performant. Mais cela n’est pas suffisant. Le plus important sur lequel doit se focaliser un franchisé, c’est de sécuriser l’emplacement. Sera-t-il commercialement viable ? Des travaux seront-ils nécessaires – sachant qu’en général cela dure plus longtemps que prévu -, etc. ? »
