En 2011, cet ancien dirigeant d’une agence de rencontres ouvre avec son fils aîné un premier Kiosque à Pizzas dans l’Yonne. Sept ans après, ils viennent d’en inaugurer un 14ème dans le Loiret !
Franchisé depuis 2011 dans l’Yonne, la Seine-et-Marne, l’Essonne, le Loiret et le Val-de-Marne, Philippe Lévy a inauguré fin février son 14ème Kiosque à Pizzas. Ce chef d’entreprise de 56 ans, associé avec son fils aîné de 37 ans, a rencontré les fondateurs du réseau au salon Franchise Expo en mars 2011. Six mois plus tard, en octobre, il ouvre à Cheroy (89) le 150ème kiosque à l’enseigne.
Ancien commercial, puis grossiste en confiserie, Philippe Lévy a aussi créé et dirigé une agence de rencontres employant 20 salariés. Lorsque cette dernière dépose le bilan, il décide d’aider son fils aîné à monter son commerce.
« A l’époque, il y avait déjà beaucoup d’intervenants sur le marché de la pizza sous enseigne », se souvient-il. Réfractaire à la franchise du fait de son indépendance, il se décide à rejoindre un réseau afin d’ouvrir plusieurs points de vente.
Séduit par l’originalité du concept Kiosque à Pizzas, Philippe Lévy valide son choix après avoir étudié les comptes d’exploitation et… goûté une dizaine de pizzas : « C’est important de se positionner en tant que consommateur : le réseau propose une qualité traditionnelle, c’est un produit qui vaut le coup ! »
20 000 € d’apport personnel pour le premier kiosque
Une fois sa décision prise, le franchisé recherche des emplacements autour de Fontainebleau, où il réside. « J’ai décidé de ne pas me limiter à un rayon de 10 km, explique Philippe Lévy. Je ne voulais pas non plus être attaché à un seul choix ». En quelques mois, l’entrepreneur a déjà signé pour 3 emplacements.
Pour financer son projet, il obtient l’accord de son banquier sur 3 points de vente, avec des emprunts débloqués au fur et à mesure. « J’ai apporté 20 000 € pour le 1er kiosque, et je n’ai pas mis 1 euro de plus dans l’affaire, souligne-t-il. Les autres ont été alimentés par la trésorerie. »
L’investissement représente 96 900 € par kiosque. « Avec 20 000 €, on finance les travaux, détaille Philippe Lévy. Le kiosque est financé par un prêt bancaire sur 7 ans ».
Le premier kiosque démarre bien, ce qui permet d’embaucher rapidement un salarié et d’ouvrir d’autres unités. Pendant un an, Philippe Lévy travaille 7 jours sur 7 avec son fils, pour un résultat « comparable aux comptes présentés par l’enseigne ».
Avec 14 unités, Philippe et son fils sont les plus gros franchisés du réseau
Aujourd’hui, leur entreprise emploie une trentaine de salariés pour un chiffre d’affaires 2017 de 2,6 M€ sur 13 unités (dont 2 ouvertes depuis moins d’un an). « Nos kiosques réalisent 200 000 € de CA en moyenne, indique Philippe Lévy. L’un atteint 350 000 €, d’autres 160 000 € ».
Avec 14 unités depuis peu, Philippe et son fils sont les plus gros franchisés du réseau. Il serait possible d’ouvrir encore quelques kiosques « mais sans s’éloigner, souligne-t-il. On peut les positionner à 10 ou 15 km les uns des autres, ce qui contribue à la notoriété locale ».
« Sept ans après, 3 à 4 points de vente vont déjà être payés », constate Philippe Lévy. Son conseil à ceux qui veulent rejoindre l’enseigne ? « Soyez prêts à « mettre le nez dans la farine » : il faut travailler dans ses kiosques un minimum, surtout au début ».