Nous ne validons de dossiers de franchise qu’à condition d’être convaincus de faire les bons choix, à la fois en termes de candidat et d’emplacement. C’est ce qui fait la force de notre réseau aujourd’hui.
Carrément Fleurs annonce avoir enregistré une progression e-commerce de 40 % en 2019. Qu’est-ce que cela signifie pour une enseigne franchisée comme la vôtre ?
Nous avons complètement remis à plat notre site internet à la mi-2017. En 2018, celui-ci s’est tranquillement installé dans le paysage. Et l’année dernière, nos efforts de communication et de référencement ont clairement produit leurs fruits, avec cette progression de 40 % de nos ventes en ligne. Le e-commerce se pratique chez Carrément Fleurs à la fois en click and collect et en livraison à domicile. Quoi qu’il en soit les ventes réalisées en ligne sont automatiquement basculées sur le magasin, succursale ou franchise, de la zone de commande. Il n’y a ainsi pas de concurrence déloyale entre internet et nos points de vente physiques. Nous avons par ailleurs réalisé que plus le temps passait plus les clients web devenait aussi des clients magasins, et vice versa. Aujourd’hui, l’activité de notre site reste marginale. Notre objectif est d’arriver à ce qu’il génère l’équivalent du chiffre d’affaires d’un magasin, contre 50 % aujourd’hui. Nous poursuivons dans cette optique, mais aussi pour la notoriété de notre réseau, nos efforts de communication digitale.
Votre enseigne s’est aussi dotée l’année dernière d’un nouveau concept magasin. Carrément Fleurs est pourtant une jeune franchise. Une évolution était déjà nécessaire ?
Carrément Fleurs n’a lancé son développement national qu’en 2012 ; mais l’enseigne existe dans le Sud-Ouest depuis 2006 et nos plus anciens franchisés ont plus de dix ans de réseau. Et ceux-là étaient demandeurs d’un rafraîchissement. Nous avons commencé par moderniser notre logo et notre identité visuelle, puis avons décidé d’aller au bout de la démarche, en faisant évoluer le concept magasin. Je parle d’évolution car c’est vraiment de cela dont il s’agit : nous n’avons pas modifié le fond du concept, ni changé de mobilier, simplement rhabillé celui qui existait et retravaillé l’équilibre des couleurs. Mais l’effet est réel et les clients y sont sensibles. Nos trois pilotes d’Agen et Toulouse ont opéré le lifting, les franchisés suivent à leur rythme et nous leur laisserons tout le temps nécessaire pour cela. Sachant que l’enveloppe à prévoir pour la rénovation est comprise entre 30 000 et 40 000 euros.
Carrément Fleurs est passé de 30 à 37 magasins ces deux dernières années. Prévoyez-vous d’accélérer votre développement en franchise ?
Nous ne validons de dossiers de franchise qu’à condition d’être convaincus de faire les bons choix, à la fois en termes de candidat et d’emplacement. C’est ce qui fait la force de notre réseau aujourd’hui. Trouver de bons profils et de bons locaux prend du temps ; nous ne voulons pas passer outre ces exigences pour ouvrir. Nous étions, par exemple, en contact depuis plus de deux ans avec les franchisés qui viennent d’inaugurer leur boutique Carrément Fleurs à Perpignan ! Et puis nous accompagnons nos franchisés de très près pendant leurs deux premiers exercices, et cela aussi prend du temps. Nous continuerons donc à ouvrir des franchises, mais au rythme des opportunités et pas d’un calendrier pré-établi. Avec nos partenaires existants qui souhaitent lancer un 2ème voire un 3ème point de vente, comme avec de nouveaux entrants, prêts à s’impliquer pleinement dans l’exploitation d’un magasin. Nous serons d’ailleurs présents sur Franchise Expo Paris, en mars, pour rencontrer les candidats.