L’enseigne spécialiste en pose de faux ongles a permis à une cinquantaine de ses salariées d’entreprendre et de devenir franchisées en 8 ans.
Pionnier du soin des ongles en franchise né en 1983 à Bordeaux, L’Onglerie affiche depuis quelques années un parc stabilisé autour des 115 centres, tous, à deux pilotes près, indépendants. En réalité, et depuis son rachat à Gisèle Bachellerie, fondatrice de l’enseigne, par Laurence Py, François Léonard et Laurent Treuil, en 2012, la chaîne est en mouvement. « En huit ans, 87 centres historiques du réseau ont été transmis à de nouvelles adhérentes. Nous avons ainsi refait le socle, les fondations du réseau », explique Laurent Treuil, directeur associé en charge du développement de la franchise.
Parmi ces nouvelles franchisées, 60 % étaient auparavant des salariées de L’Onglerie. « Nous avons la volonté d’aider à l’ascension sociale de nos collaboratrices en leur permettant d’ouvrir leur centre », confirme le responsable. Un moyen pour l’enseigne de s’assurer, aussi, de leur passion et de leur l’expertise. « Deux de nos valeurs, avec l’innovation, le respect et la confiance », poursuit Laurent Treuil. Une confiance que le réseau a fait valider par une étude indépendante de L’Indicateur de la franchise menée entre novembre 2019 et février 2020, dans laquelle il atteint 90,1 % de satisfaction de ses franchisés.
Un développement serein gage de pérennité
L’Onglerie n’en perd pour autant pas de vue le développement de son réseau par ralliement de candidats extérieurs. « Nous ciblons notamment les cadres en reconversion, à la recherche d’une opportunité de création ou de reprise d’entreprise dans un réseau à taille humaine, à qui nous proposons une formation certifiante de 9 semaines », indique Laurent Treuil. « Nous visons 5 à 8 nouvelles franchises par an, mais privilégierons toujours la qualité à la quantité, dans un objectif de pérennité », insiste-t-il.
En 2019, le réseau a réalisé près de 18 millions d’euros de chiffre d’affaires, soit une moyenne de 156 000 € par centre, avec un panier moyen de 45 €. « L’Onglerie n’est pas un réseau de bars à ongles, mais bien de centres de beauté experts en modelage d’ongles en résine ou en gel et pose de vernis semi-permanents. C’est là notre métier et notre valeur-ajoutée. Un travail artisanal, loin des concepts low cost. Et cela nous réussit puisque l’enseigne n’a jamais eu autant de clientes », se félicite le directeur associé.
Le modèle économique de L’Onglerie lui permet de s’implanter dans des villes à partir de 20 000 habitants, en privilégiant les emplacements à loyers raisonnables, de centre-ville (sur 30 à 50m²) ou de galerie marchande d’hyper (sur 50 à 80m²). La franchise est accessible dès 70 000 € d’investissement initial global (hors droit au bail), dont 15 à 20 000 € d’apport personnel.