En créant L’Ecole Florale, Emova Group vise avant tout l’excellence de l’apprentissage, et à aider nos franchisés dans une stratégie de développement pérenne.
Emova Group crée L’Ecole Florale et devient la première entreprise dans l’univers de la fleur à offrir un apprentissage professionnel dans son secteur d’activité : pourquoi ?
Nous avons créé cette école pour pouvoir supporter notre développement en franchise et en succursale. Comme il est extrêmement difficile de recruter des fleuristes correctement formés et compétents, nos franchisés se retournaient systématiquement vers nous car nous sommes capables de former au métier des étudiants qui viennent d’autres écoles. Nous dispensions déjà des milliers d’heures de formation annuelles, car nous ouvrons une quinzaine de nouveaux magasins par an (en franchise et en succursale), ce qui nécessite de former 3 à 4 personnes par magasin, sans compter la formation continue.
Nous avons donc décidé de créer notre propre filière afin de moderniser notre métier, qui est peu valorisé, et enseigné de manière très traditionnelle. Grâce à cette école, nous allons être capable d’ouvrir ces apprentis à tous les aspects de leur métier : la relation clients, la gestion du conflit, la communication sur les réseaux sociaux, le pilotage de leurs marges et de leur trésorerie etc.
Notre formation suit le référentiel CAP fleuriste et délivrera un diplôme d’Etat dans le cadre normal de l’acceptation du CFA (Centre de Formation des Apprentis). Mais nous nous souhaitons la rendre plus accessible au travers de la digitalisation. C’est pourquoi nous allons appuyer ce parcours avec du e-learning : nous sommes en train de créer une plate-forme avec modules, vidéos, quiz, tutorats individualisés, afin que les étudiants, même ceux en difficultés d’apprentissages (dysgraphie, dysorthographie, dyscalculie) puissent travailler à leur rythme et ainsi approfondir ou maîtriser certains contenus.
Emova Group est engagé dans une démarche RSE (Responsabilité sociale de l’entreprise) qui tend vers la possibilité d’insertion professionnelle de tous, en leur permettant d’apprendre de façon différente. Ainsi, par exemple, nos vidéos seront sous-titrées en français pour les malentendants. Enfin, le e-learning s’inscrit dans notre stratégie de développement à l’international, car le métier de fleuriste n’est pas enseigné dans le monde entier. Nous serons bientôt capables d’apporter à l’étranger l’exception et le savoir-faire du groupe, et de former des fleuristes à l’international pour nos franchisés et nos succursales.
En quoi sa création intéresse-t-elle directement les franchisés Emova Group ?
Notre école comporte des parcours dédiés à nos enseignes Monceau Fleurs, Au Nom de la Rose etc… car notre objectif est aussi de former de futurs collaborateurs pour nos franchisés et nos succursales : c’est pourquoi les étudiants effectueront leur apprentissage en priorité dans nos magasins. Nous allons ainsi leur faciliter un accès à l’emploi, car une fois qu’ils auront appris nos méthodes, ils auront une efficience en magasin immédiate.
L’école se trouve à Issy-les-Moulineaux au siège où le groupe emménage ces jours-ci. Elle y occupe 200 m², au-dessus de la bouquetterie, qui est notre plate-forme de production pour les commandes digitales et les magasins en succursale. Elle ouvre ses portes le 12 octobre pour la première promotion, qui compte 40 étudiants : nous avons volontairement décidé cette année de restreindre nos inscriptions pour pouvoir accueillir qualitativement nos étudiants. Car nous visons avant tout l’excellence de l’apprentissage, et à aider nos franchisés dans une stratégie de développement pérenne.
Quels sont vos objectifs de développement en franchise pour vos enseignes ?
La crise sanitaire a fait évoluer beaucoup de personnes sur leur positionnement professionnel, générant un afflux de demandes de candidats en reconversion pour devenir fleuriste ou franchisé. Notre rythme de développement va déprendre de ces candidatures et de leur qualité, car nos processus de sélection et d’immersion en magasin sont très exigeants.
Nous ouvrons en moyenne une quinzaine de nouveaux magasins par an, sans compter les reprises, suite à des départs en retraite par exemple. Un de nos objectifs est aussi de relancer notre expansion à l’international, mis en suspens par la Covid, avec l’ouverture de nouveaux pays et le développement des pays déjà existants.