Le Conseil de commerce de France et ses adhérents, dont la Fédération française de la franchise et la Fédération du commerce coopératif et associé, lancent un appel au Président de la République pour une réouverture totale le 27 novembre.
Dans une lettre ouverte adressée au Président de la République lundi 16 novembre 2020, le Conseil de commerce de France et ses adhérents(1), dont la Fédération française de la franchise (FFF), la Fédération du commerce coopératif et associé (FCA) et Procos, ont appelé à une réouverture totale des commerces le 27 novembre.
« Il est encore possible de sauver des centaines de commerces et les emplois qu’ils génèrent – y compris dans la production amont – en réouvrant le 27 novembre et en sauvant Noël. Cela permettrait d’éviter un carnage et de rétablir l’équité pour les soi-disant « commerces non essentiels » que l’on stigmatise injustement sur l’autel de la sécurité sanitaire », a commenté Véronique Discours-Buhot, Déléguée Générale de la Fédération française de la franchise, dans un communiqué du 17 novembre.
« Sans une réouverture des commerces c’est la mort certaine de nos commerçants »
« Ouvrir ou nous faire mourir, nous vous demandons Monsieur le Président de choisir ! », écrit le Conseil du commerce de France dans sa lettre ouverte, soulignant que le second confinement « engendre une situation tout simplement catastrophique pour les commerçants qui ne peuvent pas ouvrir ».
« Sans une réouverture des commerces « c’est la mort certaine de nos commerçants, martèlent les signataires de cet appel. Ils ont des stocks considérables pour répondre aux besoins des consommateurs en cette période de Noël et sans chiffre d’affaires, ils ne pourront pas les payer. Mis en péril, ils devront fermer leur boutique et licencier leur personnel. Nous avons besoin d’ouvrir pour commercer. Nous avons aussi besoin de visibilité pour nous organiser. »
Appelant à une « réouverture pour tous, dès le 27 novembre », le Conseil du commerce de France souligne que cette date « n’est pas qu’un symbole : elle est impérative. Ouvrir, ou nous faire mourir, voilà de quoi il en retourne. Voilà l’objet de la campagne digitale que nous lançons cette semaine pour accompagner notre alerte, et cette demande. Il en va de l’emploi, de la stabilité économique de nos territoires. Il en va du respect de l’engagement exemplaire des commerçants dans la lutte contre l’épidémie. Il en va du respect de la libre concurrence, à l’heure du tout digital. »
Appel à une « réouverture pour tous » dès le 27 novembre
« Nous comptons sur vous pour que nos commerces puissent continuer d’exister, écrivent les commerçants dans leur lettre ouverte au Président. Nous comptons sur vous pour tenir compte de l’engagement de TOUS les commerçants, pour croire en leur responsabilité, en leur souci de faire respecter scrupuleusement les règles et de participer à l’effort national de lutte contre la propagation de ce virus, dont nous comprenons qu’elle est une priorité légitime de santé publique. »
« Sacrifier ceux qui s’engagent et qui font vivre une partie de l’économie de notre, de votre pays, Monsieur le Président, ne peut pas être une réponse satisfaisante à la crise », concluent les signataires de l’appel. Reste à savoir s’ils seront entendus : Emmanuel Macron prendra la parole (à une date non précisée) au cours de la semaine du 23 novembre ; et le Premier ministre Jean Castex prévoit, lui, de s’exprimer le 26 novembre sur le confinement, notamment sur la question de la réouverture des commerces.