Notre objectif est de passer de 126 à plus de 1 000 centres dans les 7 à 8 ans, en grande majorité grâce à des accords de franchise.
IWG prévoit la signature de plusieurs accords de franchise d’ici la fin de l’année permettant l’ouverture d’une vingtaine de sites à moyen terme : pourquoi ?
A ce jour, nos marques sont présentes sur 76 codes postaux et, sur 126 centres de travail flexibles IWG en France (77 sous la marque Regus, 21 sous la marque HQ, 11 sous la marque Spaces, 5 sous la marque Signature et 12 sous la marque Stop&Work), 100 % sont exploités en propre pour l’instant.
Nous voulons rester sur les 15 plus grandes villes et continuer à les développer en propre, mais notre objectif est de passer de 126 à plus de 1 000 centres en France dans les 7 à 8 ans, en grande majorité grâce à des accords de franchise.
En effet, nos clients utilisent différents centres du réseau quand ils se déplacent : 50 % de nos clients fréquentent 3 centres par semaine. C’est pourquoi nous voulons offrir à ces clients un maillage le plus important possible du territoire national.
IWG compte 77 centres en Île-de-France mais, en 3 ans, une vingtaine de sites ont été ouverts en régions, dont plus de la moitié en périphérie des métropoles : quelles régions et quelles villes ciblez-vous en priorité ?
En franchise, nous visons tous les tous territoires sans exception. Nous en avons défini une trentaine en France, que nous allons proposer en exclusivité à des partenaires franchisés multisites et multimarques, avec un plan de développement des différentes marques sur ces territoires et un accompagnement.
Ce seront des territoires de 4 à 5 villes de taille secondaire, avec des plateformes suffisamment grandes pour générer du volume et permettre à nos partenaires franchisés d’ouvrir 2 à 3 centres par ville.
Pour atteindre la masse critique nécessaire pour pouvoir faire des économies d’échelle sur les frais centraux, comme dans l’hôtellerie, c’est mieux d’avoir plusieurs centres qu’un seul. Cela permet aussi de pouvoir répondre aux besoins des clients avec plusieurs marques, plusieurs tarifs et plusieurs localisations sur un même territoire exclusif.
Votre groupe a également acquis le réseau de centre d’affaires Stop&Work : quels sont vos objectifs pour cette marque ?
Stop&Work est une marque qui sera proposée aux franchisés car elle correspond aux territoires dans lesquels ils vont pouvoir se lancer, en 2ème ou 3ème couronne des grandes agglomérations, dans des lieux plutôt résidentiels, des territoires secondaires périurbains.
Stop&Work propose une alternative au travail à domicile : soit pour des entrepreneurs, soit pour des salariés de grands groupes qui préfèrent travailler dans un milieu professionnel proche de leur domicile, pouvoir échanger avec d’autres entreprises et ne pas rester isolés
Notre priorité est de développer le réseau Stop&Work autour de Paris, puis autour des autres grandes villes. Le potentiel de cette marque est de plusieurs centaines de centres en France : autour de Paris, il est déjà de 120 implantations, donc cela pourrait représenter à peu près 300 à 400 unités à terme.
Quels profils de franchisés recherchez-vous ? Quel est l’apport à prévoir ?
Nous recherchons des partenaires solides, ayant une expérience dans le domaine de la franchise, de préférence au sein de réseaux multisites. Ce sont souvent des franchisés existants dans l’hôtellerie ou le retail qui veulent se diversifier dans un autre secteur d’activité, qui ont une capacité à opérer et, avec le soutien des banques, à se projeter sur un plan de développement important. Ou alors des investisseurs : foncières ou propriétaires, qui veulent installer nos marques dans leurs propres bâtiments.
L’investissement à prévoir pour ouvrir un site de 1 000 à 1 200 m² sous enseigne Regus ou HQ représente à peu près 1 M€ dont une bonne partie concerne les aménagements et le fond de roulement, le temps que le taux d’occupation augmente suffisamment pour que le site génère de la profitabilité et de la rentabilité.