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      Choisir son secteur : des franchiseurs vous conseillent

      Quels conseils pourriez-vous donner à des personnes qui veulent créer leur entreprise et qui envisagent de se lancer dans votre secteur ? Dix franchiseurs ont répondu à nos questions : voici leurs témoignages.

      L’intégralité de ces interviews sous forme de podcasts est à retrouver ici

      Baptiste Cotte, Directeur général de L’Eau Vive :

      Baptiste Cotte, Directeur général de l’enseigne de magasins bio L’Eau Vive« Le conseil que je pourrais apporter, c’est de bien regarder quelle est l’ambition de l’enseigne avec laquelle vous voulez nouer un partenariat. Quelle est sa stratégie ? Avec quelles valeurs ? Avec quelle manière ? Quel est le projet d’entreprise qui sera développé ? En ce qui concerne le secteur du bio, une vraie polarité est en train de s’opérer entre deux types d’acteurs : des acteurs historiquement présents dans l’univers du bio, animés par les valeurs qui vont avec, dont fait partie L’Eau Vive. Mais aussi des acteurs plus opportunistes, qui ont un projet de développement fort pour leur réseau de magasins bio, et ont recours à des méthodes qui sont plutôt celles de la grande distribution.

      Donc, la question de fond que je me poserais, si j’étais en réflexion autour d’un projet de création de magasin bio, ce serait : « Est-ce que je veux contribuer à un système qui est celui de la grande distribution à travers une enseigne bio ? Ou est-ce que je veux donner du sens à mon activité jusqu’au bout du projet, en portant les valeurs d’indépendance d’une entreprise qui a plus de quarante ans d’expérience dans le métier et qui ne fait pas ça par opportunisme, mais par conviction ? ». La question qu’un entrepreneur doit se poser aujourd’hui, c’est : « Quel est le projet auquel je veux adhérer ? », et dans quelle mesure il est cohérent jusqu’au bout avec la distribution de produits bio. »

      Sylvia Touboulic Barreteau, Responsable Pôle Développement de La Mie Câline :

      Sylvia Touboulic Barreteau, Responsable Pôle Développement de La Mie Câline« Pour convaincre un postulant, je m’appuie surtout sur le dernière enquête réalisée par L’Indicateur de la Franchise, dans laquelle nos franchisés nous disent bon franchiseur à hauteur de 99,2 %. Je trouve que c’est déjà assez convaincant. En plus, leur taux de satisfaction est de 87,59 %, soit cinq points au-dessus de notre benchmark. Donc, j’ai envie de dire aux porteurs de projet : « Venez nous voir ! Vous questionnerez nos franchisés et eux vous diront si vous faites bien de nous rejoindre ou pas ». Mais je pense que oui, parce qu’ils ont l’air très satisfaits, et nous aussi. En fait, la crise sanitaire nous a globalement fait prendre conscience que nous étions très solidaires les uns des autres ; et elle a consolidé encore davantage l’esprit familial du groupe. Aujourd’hui, on peut dire que nous sommes tous très liés, et très fiers de ce que nous avons fait. Et nous avons très hâte d’accueillir de nouveaux franchisés dans notre belle et grande famille La Mie Câline ! »

      Jimmy Dacquin, fondateur de la franchise O P’tit Môme :

      Jimmy Dacquin, fondateur de la franchise O P’tit Môme« Mon conseil, c’est : « Faites-nous confiance ». Aujourd’hui, nous avons un savoir-faire et une expertise. Nous avons aussi tissé des liens relationnels avec les services de Protection Maternelle et Infantile (PMI) dans les différents départements où nous sommes déjà implantés, donc nous avons une expertise avec ces institutions. Aujourd’hui, nous n’avons connu aucun échec dans nos entreprises malgré la crise sanitaire, car nous nous sommes réinventés en organisant des webinaires chaque mois, où nous avons pu échanger tous ensemble sur des points d’actualités, des problématiques que l’on rencontre quand on est un jeune chef d’entreprise. Donc nous avons cette chance : tout le monde vit bien dans notre réseau. »

      Sebastien Cogez, directeur délégué de la franchise APEF :

      Sébastien Cogez, directeur délégué de la franchise APEF« Le premier conseil que je donnerais à une personne qui veut se lancer dans l’entrepreneuriat dans un métier comme celui des services à la personne, c’est d’être accompagné par une franchise. C’est vraiment une aide, parce que c’est un métier extrêmement réglementé, qui demande une veille juridique permanente. Donc, faites-vous accompagner par un réseau qui a de l’expérience et qui a les compétences : c’est vraiment le plus important. Et choisissez bien votre réseau, car les deux se choisissent : franchiseur et franchisé, c’est comme pour un mariage.

      Donc, rencontrez des réseaux : allez à leur rencontre, allez rencontrer leurs dirigeants, allez rencontrer des franchisés. Et enfin, faites-vous accompagner dans la création de votre dossier, pour faire le meilleur choix possible. Parce que créer une entreprise, c’est à la fois un projet professionnel, mais aussi un projet de vie et un projet personnel. »

      Corinne Duplat, directrice générale en charge du recrutement des franchisés du réseau Les Menus Services :

      Franchise Menus Services Corinne Duplat« Nous sommes sur un marché à très forte croissance puisque nous servons des clients âgés de 85 ans en moyenne or, quand on connaît la démographie française, on sait que la population des plus de 80 ans va quadrupler en France dans les vingt prochaines années. Donc le marché est là, et nous sommes un réseau sérieux, adhérent de la Fédération Française de la Franchise, ce qui est un gage de qualité.

      Nous venons de passer le cap de la 100ème agence et, ce qui est assez exceptionnel au bout de 18 ans, nous n’avons pas connu de conflits, ni de dépôt de bilan, ni de gros problèmes. Donc si j’avais un conseil à donner aux porteurs de projet, c’est de ne pas hésiter : nous apportons les preuves que nous sommes un réseau en bonne santé et qu’il y a encore plein de potentiel sur notre marché. »

      Alexandre Baudaire, Directeur général délégué de l’enseigne La Boucherie :

      Alexandre Baudaire, Directeur général délégué de l'enseigne La Boucherie« Il ne faut pas hésiter longtemps à se lancer dans notre secteur, car nous exerçons un métier formidable : nous vendons du plaisir tous les jours, c’est quand même une dimension incroyable ! Quand on ouvre les portes d’un restaurant, on crée un lieu de vie : c’est aussi une dimension importante au quotidien, ça motive ! Donc il ne faut pas hésiter longtemps : si vous avez envie d’entreprendre dans la restauration, je vous invite à le faire, que ce soit avec nous ou avec d’autres.

      Et puis, appuyez-vous sur les enseignes, sur les franchises, parce que vous deviendrez chef d’entreprise, mais dans un réseau, et c’est important de pouvoir bénéficier de cette force de communication, de pouvoir échanger et ne pas être seul. C’est le gros avantage de la franchise. N’hésitez plus : lancez-vous dans la restauration, lancez-vous dans la franchise ! Et si vous aimez la convivialité, et les bonnes viandes de bœuf, n’hésitez pas à venir rejoindre le groupe des restaurants La Boucherie. »

      Morgane Larfouilloux, Développeuse franchise de l’enseigne Heytens :

      Morgane Larfouilloux, Développeuse franchise de l’enseigne Heytens« Je conseillerais forcément de commencer par faire un benchmark sur le choix du franchiseur, c’est très important. La franchise peut s’apparenter à un mariage, donc il faut que les valeurs du franchiseur et du franchisé soient concordantes puisque, de toute façon, la rentabilité du franchisé fait celle de son franchiseur. Il faut que le candidat puisse se reconnaître à travers l’histoire du franchiseur, et ses valeurs. Et surtout, qu’il n’hésite pas à aller sonder le réseau en interne, c’est-à-dire à aller se renseigner auprès de commerçants déjà franchisés, par exemple chez Heytens : il n’y a pas meilleur son de cloche et, pour jauger de la qualité du partenariat franchiseur-franchisé, il n’y a rien de mieux. »

      Kevin Fischer, Directeur Développement Franchise du réseau Easy Cash :

      Kevin Fischer, Directeur Développement Franchise du réseau d’achat-vente de produits de seconde main Easy Cash« Je pense qu’aujourd’hui, l’essentiel c’est d’avoir une relation de confiance. Beaucoup vont choisir une enseigne selon les chiffres, selon une analyse très comptable. Moi, j’ai aujourd’hui le sentiment que celui qui réussit dans notre métier, ou même plus largement dans un métier, c’est d’abord celui qui se sent à sa place. Donc mon conseil, c’est de faire un choix d’affect, plutôt qu’un choix très théorique et chiffré : cela me paraît être un choix d’avenir dans le sens où, quand un métier vous plaît, vous avez plus de chances de réussir. A condition, bien entendu, de valider certains paramètres

      Aujourd’hui, le métier de l’occasion est en pleine explosion. Pour autant, ce n’est pas un métier qu’il faut appréhender si on n’a pas de plaisir à y travailler. De la même manière que vous n’ouvrez pas un restaurant sous prétexte que tel ou tel produit de restauration explose à un moment donné : il faut avoir une certaine appétence, et j’irai même jusqu’à dire une certaine passion, pour pratiquer ce métier-là. Parce que c’est sur un métier de commerçant, pas de gestionnaire. Et, quand on est commerçant, on est en permanence au contact de la clientèle, des produits, de ses équipes, on a des difficultés à prendre de la hauteur. Donc la notion d’appétence est importante : à mon sens, c’est véritablement le premier point à vérifier. »

      franchise-laforet-Yann Jehanno-Directeur Exécutif du réseau laforêt

      Yann Jehanno, Président de la franchise d’agences immobilières Laforêt :

      « Le premier conseil, c’est évidemment de comparer les enseignes, les offres qui se présentent à vous, en regardant la santé financière de la tête de réseau, sa pérennité. En regardant aussi le staff présent à la tête de réseau, les compétences, le nombre de collaborateurs et de collaboratrices. Mais aussi l’accompagnement au quotidien, aussi bien physique, présentiel (pour les formations, l’animation terrain, les réunions entre franchisés), que distanciel (pour se former, s’informer, commander, s’équiper…). Ce benchmark est nécessaire, mais il y a aussi un côté coup de cœur indéniable : il faut se sentir à l’aise, adhérer à une politique, un état d’esprit, un plan stratégique. Finalement, c’est ce qui emporte la décision, quand les critères plus concrets ont été validés. »

      Benoît Ganem, PDG du Groupe Flora Nova, qui développe les enseignes de fleurs en libre-service Jardin des Fleurs et Oya :

      Benoît Ganem, PDG du Groupe Flora Nova, qui développe les enseignes de fleurs en libre-service Jardin des Fleurs et Oya« Pour un porteur de projet, de manière générale, la période actuelle est aussi une vraie période d’opportunités, dans le bon sens du terme. C’est-à-dire que, à un moment où tout le monde est un peu frileux, c’est peut-être intéressant, pour quelqu’un qui a de l’audace, de prendre des positions, de s’exposer et d’avancer. Surtout si, en plus, il ou elle envisage de le faire en franchise, c’est-à-dire dans un jeu collectif, en bénéficiant du savoir-faire du franchiseur et du réseau. »

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