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      Oser passer du soin à la prestation de soins à domicile : Portrait de Samira Bouras, Directrice des soins chez Medirect - Com. de presse du 1 avril 2022

      Com. de presse
      1 avril 2022

      Dégradation des conditions de travail, non reconnaissance des contraintes, manque de remplacement des collègues absents, stress, fatigue voire burn-out… Si les conditions d’exercice des infirmiers étaient déjà difficiles avant la crise sanitaire, cette dernière n’a fait qu’accentuer le phénomène de ras-le-bol ressenti par nombre de ces professionnels. Ainsi, interrogés au printemps dernier[1] dans le cadre d’une large consultation menée par leur Ordre, quatre infirmiers sur dix affirment que la crise sanitaire « leur a donné envie de changer de métier ».

      Mais lorsque l’on a en soi la vocation d’aider et de soigner les autres, il est parfois difficile de trouver une nouvelle orientation professionnelle qui soit tout aussi porteuse de sens, et qui donne tout autant le sentiment d’être utile à la société. Pourtant, les opportunités de donner un nouveau souffle à sa carrière ne manquent pas pour ces professionnels de santé.

      Portrait de Samira BOURAS, infirmière diplômée d’état, qui a fait le pari – réussi – de passer du soin à la prestation de soins à domicile, et qui exerce actuellement en tant que Directrice des soins chez Medirect, spécialiste de la prise en charge médicale globale des patients à domicile.

      De l’hôpital à l’exercice en libéral

      « Agée de 41 ans, j’ai débuté ma carrière de façon classique, en hôpital. Après l’obtention de mon diplôme d’état d’infirmière en novembre 2003, j’ai exercé pendant cinq ans en réanimation, au sein du service de chirurgie cardiovasculaire de l’Hôpital Européen Georges Pompidou (AP-HP). Puis, après la naissance de mon bébé, j’ai demandé une mise en disponibilité, ce qui m’a permis de me lancer en tant qu’infirmière libérale. J’ai d’abord pratiqué pendant un an avec une collaboratrice, sur les secteurs du 91 et du 92, avant d’exercer à mon propre compte, seule dans un cabinet pour couvrir le secteur de Neuilly-sur-Seine et de ses environs. Cet exercice en solo a duré environ deux ans.

      Je m’épanouissais dans mon travail, j’avais la fierté d’exercer en indépendante, et avais su me constituer une belle clientèle. Dans le cadre de mon activité, je collaborais régulièrement avec différents prestataires de santé, dont Medirect, qui demandaient des prises en charge à domicile très « carrées ». Puis, au fur et à mesure des prestations, plusieurs de ces sociétés m’ont proposé de les rejoindre, pour expérimenter l’activité d’infirmière coordinatrice de soins à domicile. », explique Samira Bouras.

      Le sentiment profond qu’il faut faire bouger les lignes

      Elle poursuit : « Nous sommes alors au début des années 2010. La prestation de soins à domicile n’en était qu’à ses débuts. Elle constituait un nouveau marché à découvrir, riche d’opportunités. Ces propositions de postes, je ne les ai pas cherchées, ni voulues. Pourtant, au fond de moi, j’avais conscience qu’il y avait quelque chose à développer dans ce cadre, qu’il fallait faire bouger les lignes et développer le réseau hôpital / ville. En effet, mon expérience du terrain m’avait montré que souvent, une fois sortis de l’hôpital, les patients avaient certes en main des prescriptions, mais qu’ils ne savaient pas vers qui se tourner pour mettre en place tout ce dont ils avaient besoin (soins infirmiers, lit médicalisé,  fauteuil adapté, etc. ) ni qui assurait la prise en charge de tout cela. Le prestataire a ce rôle clé de coordination entre la ville et l’hôpital. Il connaît les règles, les pathologies, les protocoles de soins, les matériels, les réseaux infirmiers et de pharmacies. Il met toute cette expertise au service du patient sans frais supplémentaires puisqu’il s’occupe de la facturation auprès des caisses de sécurité sociale et des mutuelles.

       

      A mon sens, la prise en charge d’un patient doit être globale. Et il m’a semblé que ce nouveau métier, en plein essor, pouvait me donner la possibilité de mettre ma vocation, ma passion pour le soin, au service d’une telle vision globale de la prise en charge des plus fragiles. »

       

      Le choix d’une prise en charge globale des patients, en rejoignant Medirect

      « J’ai donc rejoint Medirect en 2010, en tant qu’infirmière coordinatrice des soins. Pourquoi Medirect ? C’est tout d’abord le fait qu’il s’agit d’une entreprise à taille humaine, qui m’a plu. Également, la possibilité qui m’était offerte de travailler en toute autonomie, de développer mon activité comme je le souhaitais. Après une formation initiale, j’étais libre d’exercer sur le secteur de mon choix, rien ne m’était imposé.

      Par ailleurs, Medirect correspondait parfaitement à ma vision de la prise en charge des patients. Ils ont la capacité de proposer toutes les prestations de soins à domicile, et disposent de tout le matériel médical nécessaire, à l’inverse de certains concurrents qui restent très (trop ?) centrés sur certaines prestations, comme la perfusion par exemple. Enfin, j’avais pu vérifier et apprécier, en tant que libérale, l’extrême réactivité des équipes Medirect en cas de problème quelconque ou de besoin de matériel complémentaire.

      Je suis restée infirmière coordinatrice jusqu’en 2013, avant d’évoluer vers des fonctions de directrice des soins, poste que j’exerce depuis 2014 maintenant. Je suis toujours au sein de ce pôle de coordination, mais depuis un an j’accompagne les franchisés Medirect Homecare en formant les infirmiers coordinateurs partout en France tout en développant mon activité au sein même de Medirect,. »

       

      Un premier bilan positif

      « Aujourd’hui, si je devais dresser un premier bilan suite à cette nouvelle orientation donnée dans ma carrière, je dirais bien sûr qu’il est très positif ! Si c’était à refaire, je le referais sans hésiter. Au quotidien, je me sens écoutée, épaulée, jamais livrée à moi-même. Les équipes Medirect sont toujours réactives et disponibles pour apporter une réponse, une solution, un conseil. Ce sont des professionnels impliqués dans ce qu’ils font, soucieux du bien-être du patient à domicile, dont je suis fière de faire partie.

      D’un point de vue personnel, je ne regrette pas l’exercice en libéral… La prestation de santé propose véritablement une autre dimension du soin. J’ai la possibilité de proposer concrètement aux patients cette prise en charge globale à laquelle j’aspire profondément, donc je me sens pleinement épanouie. Je me sens aussi plus utile, car davantage actrice en faveur de ce changement. Et, il ne faut pas le cacher, cela m’a aussi changé la vie en termes de conciliation vie privée / vie professionnelle ! J’ai bien sûr des astreintes, mais aussi plus de possibilités de piloter ma vie de famille et ma carrière en parallèle. C’est un avantage non négligeable pour moi. », constate Samira Bouras.

      Son message aux professionnels de santé à la recherche de nouvelles opportunités

      Aux professionnels de santé (infirmiers, visiteurs médicaux, etc.) qui envisageraient une reconversion ou souhaiteraient donner une nouvelle orientation à leur carrière, Samira adresse le message suivant : « Il faut oser. Oser franchir le pas, oser évoluer, oser s’aventurer sur des terrains inconnus, oser découvrir une nouvelle facette du prendre soin. S’agissant de mon parcours, je ne parlerais pas d’une reconversion, mais plutôt d’une évolution de carrière. Evidemment, avant d’envisager ce type de poste, il faut à mon sens avoir déjà eu une première expérience sur le terrain. Mais lorsque je vois la situation plus que difficile des infirmiers et infirmières, amplifiée par la crise sanitaire que nous traversons, j’ai envie qu’ils apprennent à savoir dire stop, à ne pas aller jusqu’à l’épuisement moral et/ou physique.

      Avant de se lancer, il me paraît indispensable de bien étudier tous les prestataires de soins à domicile sur le marché. Tous ne font pas la même chose et ne répondent pas aux mêmes aspirations. Mais quand on a la vocation, l’empathie, et la volonté de soigner et d’aider les plus fragiles, il faut foncer. Le monde est riche d’opportunités ! »

      [1] Sondage réalisé en ligne, du 30 avril au 5 mai 2021, auprès de plus de 30 000 infirmiers, par l’Ordre des infirmiers.

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