Guillaume Hébert, Franchisé Coccinelle Express

9 min Publié le 29 septembre 2022

Guillaume Hébert, bonjour. Vous êtes franchisé de l’enseigne Coccinelle Express. Tout d’abord, merci d’avoir accepté l’invitation de Franchise Magazine.

Merci à vous. Bonjour à tous !

Est-ce que vous pouvez nous en dire plus à propos de votre parcours professionnel avant d’intégrer cette enseigne ?

Alors moi, j’ai un parcours qui est assez hors sentiers battus, comme on dit. Moi, j’ai commencé par, j’étais pas du tout destiné au commerce, de base. J’ai fait une prépa vétérinaire jusqu’à la prépa. J’ai arrêté mes études parce que j’avais des obligations financières qui m’a obligé à trouver un travail. Après, je suis un peu né dans le commerce, mes parents étaient gérants d’une boulangerie sur Paris, donc je suis, j’ai un peu baigné dedans tout petit, dans le commerce de proximité. Donc, quand j’ai arrêté mes études, j’ai tout simplement recherché du travail comme… comme une personne lambda. Et j’ai intégré donc, en tant qu’employé libre-service, un premier magasin, c’était un Cocci Market sur Pontoise. Donc c’est un tout petit, Cocci Market c’est les petits magasins de l’enseigne. Donc ça c’était en 2010, donc sur Pontoise. En l’espace de un an et demi je suis passé gérant en magasin, et en décembre 2012, donc, un petit peu plus de deux ans après avoir commencé à travailler dans le magasin, j’ai pris le magasin en location gérance. Donc cette location gérance a duré pendant trois ans. Ensuite, une fois que la location gérance s’est terminée, j’ai pris deux magasins en location gérance sur la commune d’Ermont et sur la commune de Saint Ouen l’Aumône, en gérance simultanée. Et puis, depuis février 2019 donc, j’ai arrêté tous les magasins dans lesquels j’étais pour ouvrir mon propre magasin, mon premier magasin ouvert de A à Z par mes soins, donc dans la commune d’Herblay. Donc j’ai toujours travaillé dans les magasins Coccinelle, et j’ai commencé, donc en bas de l’échelle, par les tout petits magasins Cocci Market, puis, de plus en plus, je suis monté, donc de gamme, donc j’avais un petit magasin de 70 mètres carrés, pour arriver à un de 120, un de 150, et là j’ai un de 270 mètres carrés. Donc voilà, ça s’est fait en l’espace de, on va dire, en l’espace de un petit peu plus de dix ans. Chaque palier, on va dire, chaque magasin que j’ai eu, m’a permis de découvrir d’autres facettes du métier, d’autres besoins, m’a permis aussi d’avoir d’autres réponses par rapport à des besoins de fonctionnement. Donc, c’est ce qui m’a donné, je pense, les clés pour pouvoir me lancer à 100 % dans un projet qui me convenait.

Quel a été l’élément déclencheur qui vous a donné envie de vous lancer dans le projet d’ouvrir votre magasin ?

Alors, comme j’ai toujours été en location gérance, j’avais toujours, effectivement, cette impression de bosser pour moi, parce que bon bah c’était ma société qui gérait etc., mais j’avais toujours cette, cette sensation d’être redevable à quelqu’un, le fonds de commerce ne m’a jamais vraiment appartenu. Donc, quand j’ai eu cette occasion-là, d’ouvrir vraiment mon dernier magasin à Herblay, c’est un magasin sorti de terre, vraiment, comme on dit, c’est des nouveaux bâtiments etc. Donc c’était vraiment huit mois intensifs de travaux etc., mais cette sensation de vraiment de… d’œuvrer chaque seconde, et chaque goutte de sueur du projet, de le faire vraiment pour nous à 100 %, c’est ce qui m’a vraiment motivé à arrêter les locations gérance.

Et qu’est-ce qui vous a séduit, particulièrement, dans le concept Coccinelle Express ?

Alors, j’ai toujours travaillé, donc dans les magasins Coccinelle, donc j’y ai vraiment connu la phase, on va dire, immergée de l’iceberg en étant employé, en étant au contact de la clientèle, etc., et petit à petit, avec les responsabilités que j’ai pris, je suis rentré de plus en plus dans le contact avec, aussi, les fournisseurs, et c’est ce qui m’a permis de voir comment, vraiment, fonctionnait la franchise Coccinelle. De fil en aiguille, j’ai été de plus en plus curieux, j’ai voulu voir un peu qu’est-ce qu’il y avait ailleurs, quelles différences on pourrait trouver avec les différentes enseignes. Et pour le coup, c’est vrai que Coccinelle offre cette simplicité de gestion, je me sens franchisé mais pas au sens propre du terme, c’est à dire que je me sens vraiment libre à 100 % de mes choix, de mes idées commerciales, etc. On est vachement appuyé par la centrale d’achat, on est vachement soutenu, mais c’est vrai qu’on a une liberté d’action qui n’est vraiment pas négligeable.

Comment avez-vous été formé et accompagné lors de votre arrivée au sein de l’enseigne ?

Alors au sein de l’enseigne, la formation elle s’est faite tout simplement sur le tas. Ça, on l’apprend pas dans des bureaux, c’est en étant vraiment en contact au quotidien, en essayant de comprendre les techniques commerciales, les différents aspects, justement, de la mise en vente d’un produit, voilà tout ça. L’enseigne Coccinelle, et notamment la centrale d’achats Codis France, a vraiment un groupe de commerciaux qui sont là, vraiment dédiés à 100 %, à vous suivre, à vous conseiller. Ils nous donnent aussi, voilà… ce qui marche à gauche, ce qui marche à droite. Donc après, chaque magasin est vraiment unique et…, mais ça permet quand même d’avoir une unité de gestion. On se lance pas dans le vide, on est vraiment accompagné, on est suivi tous les jours par notre commercial à l’ouverture du magasin, pour, pour voilà, pour voir les points à améliorer, pour voir qu’est-ce qu’on a testé, et qui finalement ne marche pas dans tel ou tel établissement. Qu’est-ce que, qu’est-ce qu’on peut mettre en place, c’est du sur mesure quoi, et ça, pour le coup, les commerciaux le, font très bien leur travail et montre une présence qui est très agréable pour nous. Quand on se lance dans un projet comme ça, c’est très important d’être bien accompagné. Donc là, pour le coup Codis France et du coup, la franchise Coccinelle offre ça à ses indépendants.

Quelles sont les conditions et les qualités requises pour devenir franchisé Coccinelle Express ?

Je parlerais pas vraiment de conditions parce que voilà, moi-même ayant un parcours assez atypique, je suis pas du tout prédestiné à être dans la vente, et pourtant, aujourd’hui, j’ai un magasin qui marche très bien. Je pense que c’est surtout une idée du monde du commerce, il faut s’adapter au temps qui court et aux besoins de notre clientèle. Il faut savoir être à l’écoute. Il faut aimer le contact avec la clientèle. Il faut être serviable, il faut être aimable. C’est la première chose, quand je forme mes collaborateurs, c’est la première chose que je leur dis, c’est que, on n’invente pas un besoin, on ne crée pas un besoin. On essaye juste de répondre à un besoin qui est déjà existant, et d’y répondre du mieux qu’on peut, par la qualité de notre service, et par notre personnalité, par notre rigueur. Je pense que si j’avais un conseil à donner à des gens qui se posent la question, si c’est dans leurs cordes ou pas, il faut, voilà, il faut juste aimer son métier. Il faut savoir être à l’écoute du client, il faut savoir manager, bien sûr, parce que c’est important parce qu’on se retrouve avec pas mal de collaborateurs à former et tout. Mais voilà, il faut rester naturel, il faut former une bonne équipe. C’est tout un ensemble, je dirais, de qualité. C’est pas vraiment des conditions, je dirais plus des qualités, je pense qui, dans le monde actuel, font que les gens s’attachent à nous et viennent chez nous plus qu’ailleurs. Après les conditions, par rapport à l’enseigne Coccinelle, il faut avoir un projet, qui est ensuite proposé à la centrale d’achat. Avec tout ça, il y a une étude de marché qui est faite, une étude financière… C’est tout un ensemble de petites conditions successives qu’il faut savoir, auxquelles il faut savoir répondre favorablement. Et quand on veut se lancer, dans son propre magasin, c’est comme un puzzle, il faut vraiment avoir toutes les pièces pour l’aboutir, autant l’aide, que j’ai rappelé tout à l’heure, de la franchise, et les qualités, je dirais c’est la personne, moi, pour moi, c’est la personnalité du gérant qui fait la réussite, ou non, d’un magasin en plus du savoir, voilà du savoir commercial qu’il faut quand même. C’est un métier qui s’apprend, mais voilà, on rentre pas dans un magasin, et on ne gère pas un magasin en pensant que c’est facile, c’est beaucoup d’heures de travail, il faut être courageux.

Combien de personnes employez-vous et quelle est la surface de votre magasin ?

Alors, le magasin fait 270 mètres carrés de surface de vente, et, donc on est deux mandataires sociaux, plus six salariés et un à temps partiel. Donc on est six salariés et demi, plus ma femme et moi.

Et quels sont les points clés pour optimiser sa réussite ?

Les points clés pour optimiser, comme je dis, c’est vraiment avoir un sens du contact clientèle. La franchise Coccinelle ça reste des magasins de proximité. C’est très important d’être rigoureux dans son travail parce que la moindre erreur se voit tout de suite. On est un petit magasin, je dirais, limite familial, donc les clients s’identifient vite à nous, nous connaissent rapidement par nos noms, par nos prénoms. Il y a un contact qui est totalement différencié de la grande surface. Et donc, pour réussir vraiment à fidéliser sa clientèle, il faut vraiment avoir un sens du contact, la sympathie. Après, à titre personnel, en tant que gérant, il faut vraiment être déterminé, avoir de l’ambition, ne pas avoir peur de travailler. Voilà, on n’a rien sans faire d’efforts et sans sueur. Après, voilà, il faut savoir s’adapter aux besoins de la clientèle, mais il faut savoir le faire rapidement et dans de bonnes conditions.

Guillaume Hébert, je vous remercie. Je rappelle que vous êtes franchisé de l’enseigne Coccinelle Express et que votre actualité est à retrouver, notamment sur les sites Franchise Magazine et AC Franchise.

Merci beaucoup.