Carole Nouvion-Houssin, Franchisée, Mondial Tissus

5 min Publié le 29 décembre 2022

Carole Nouvion-Houssin, bonjour. Vous êtes franchisée de l’enseigne Mondial Tissus à Pépin et à Gap. Tout d’abord, merci d’avoir accepté l’invitation de Franchise Magazine.

Pourriez-vous nous en dire plus à propos de votre parcours professionnel avant d’intégrer l’enseigne Mondial Tissus ?

Oui bien sûr, bonjour. Et bien moi j’ai au départ un bac pro comptabilité, que j’ai fait évoluer vers le social puisque j’ai fini par être responsable des ressources humaines dans l’entreprise dans laquelle j’étais. J’ai fait ça à peu près sept, huit ans et puis après j’ai eu envie de changer de vie, donc je suis devenue commerçante. Donc j’ai eu un bar tabac pendant 17 ans avec mon conjoint. Et puis au bout de 17 ans, j’avais envie d’être franchisée, j’avais envie de monter un magasin, de monter une équipe sous ce genre de challenge qui me plaisait. Et puis je me suis rendue plusieurs fois au Salon de la franchise, je m’étais abonnée à plein de choses pour voir ce qui se faisait. Puis j’ai vu plein de choses et puis rien ne m’intéressait. Et puis un jour, j’ai vu Mondial Tissus Franchise et là je me suis dit voilà, c’est ça que je veux faire. Et donc de là est parti le parcours du futur franchisé. Et voilà, aujourd’hui, j’ouvre le deuxième magasin.

Qu’est-ce qui vous a séduit plus particulièrement dans l’enseigne Mondial Tissus ?

Alors en fait, je viens d’une famille de couturière et donc j’ai toujours aimé ce milieu. J’aime la déco, j’aime ce milieu, mais Mondial Tissus, alors j’aimais déjà l’enseigne avant de me franchiser, mais il se trouve que quand j’ai contacté ces gens, j’ai pas eu envie d’aller ailleurs. L’approche, l’accompagnement, le discours, l’esprit d’équipe, tout plein de valeurs auxquelles je tiens. Et du coup, je n’ai pas réfléchi plus que ça à me dire je vais comparer ou quoi que ce soit, non, j’ai eu envie de poser mes valises là en fait.

Comment est-ce que vous avez été formée et accompagnée lors de votre arrivée au sein de l’enseigne ?

Alors on est très accompagné. C’est vraiment une très jolie aventure dans ce sens parce que chez Mondial Tissus on est très humain avant tout, donc chaque personne compte et on est accompagné sur le montage, sur l’étude de marché, sur la faisabilité du projet et aussi sur notre compatibilité. Moi je suis très en accord avec ça, c’est à dire qu’il faut partager les mêmes valeurs pour pouvoir travailler ensemble et donc ça prend du temps tout ça avec Mondial Tissus pour savoir si on peut faire tout ça, et après on est encore accompagné mais alors vraiment très accompagné, moi je dis toujours on m’a tenu la main pour le montage du magasin, l’étude des stocks, enfin vraiment à tout niveau on nous tient la main.

Est ce qu’il s’agissait d’ouverture de magasin ou de reprise ?

D’ouverture. À Pépin j’ai trouvé un local vide et donc on a monté de A à Z, mais à Gap aussi en fait, c’est vraiment une création. Les deux.

Quelle est la surface de vos magasins et combien de salariés vous employez ?

À Pépin j’ai 600 mètres carrés et j’emploie cinq personnes, et à Gap j’ai 400 mètres carrés et j’emploie également cinq personnes.

Comment on s’organise quand on a deux magasins, comme c’est votre cas ?

Alors je suis dans le premier mois donc l’organisation pour l’instant elle est un peu fragile. On se partage, en sachant que à Pépin, ce magasin à quatre ans donc il est stable avec une équipe qui n’est pas débutante. Donc je suis plus souvent à Gap pour l’instant pour mettre tout en route. Et puis là voilà, ça fait un petit peu plus d’un mois, donc je vais commencer à me partager entre les deux.

Combien ça coûte pour ouvrir un magasin Mondial Tissus ?

Tout confondu, stock compris, on parle de 400 000 €.

Et quelles sont les qualités indispensables pour devenir franchisé Mondial Tissus ?

Il faut avoir des valeurs humaines. Je crois que vraiment on en parle souvent chez Mondial Tissus, mais c’est vraiment ça, il faut avoir des valeurs humaines, il faut avoir envie de partager, Il faut avoir le sens du commerce et des relations, et il faut vraiment avoir envie de donner je crois, parce que c’est un métier où on fait que ça, on donne toute la journée, que ce soit des conseils, de l’apprentissage de la couture ou le partage pour équiper les maisons. On est dans le partage, je crois que c’est vraiment des valeurs premières. Ensuite, bien sûr, il faut être gestionnaire parce que c’est beaucoup de stock, le stock est compliqué à gérer et à compter, donc il faut avoir de vraie valeur en gestion également.

Et pour finir, quels conseils vous pourriez donner à quelqu’un qui hésiterait à se lancer en franchise dans votre activité ?

Je vais de temps en temps avec les équipes de Mondial au salon de la franchise pour voir des nouveaux candidats. Et moi je dis, en tout cas chez Mondial Tissus, faut pas avoir peur à partir du moment où l’étude de marché dit oui et que Mondial Tissus est prêt à suivre, ce ne sont pas des gens qui franchisent pour franchiser, c’est vraiment hyper sérieux et hyper réfléchi. On n’ouvre pas pour ouvrir, Mondial Tissus s’offre le luxe de dire non. Et donc si tous les indicateurs sont bons, faut pas hésiter quoi. C’est une super aventure, vraiment.

Quand vous avez ouvert votre premier magasin, vous aviez l’idée déjà d’en avoir un deuxième ?

Pas vraiment, en fait, parce que il y a une différence entre savoir coudre et savoir vendre et tenir un magasin, une équipe et tout ça. Donc moi j’avais plutôt dans l’idée de me dire, voilà je vais réaliser un peu le rêve que je m’étais fixé, donc voilà me franchiser, avoir une équipe et tout ça. Et en fait, au bout de quatre ans, j’ai l’impression de stagner parce que ça y est je suis à l’aise, j’ai plein de connaissances, plein de choses, j’ai évolué beaucoup. Et du coup c’était un peu la suite logique pour moi de me dire, bon pour tout dire j’ai 51 ans, et je me disais si je dois encore évoluer c’est maintenant, si j’attends trop peut être que j’aurais plus envie ou plus la force, je sais pas. Et donc je trouvais que c’était vraiment le moment. Mais c’est venu après, pas au début. Au début je n’étais pas dans l’esprit de l’investisseur en fait, j’avais vraiment l’idée de développer. Et en fait, développer ça veut dire ouvrir un deuxième magasin, à mon sens.

Carole Nouvion- Houssin, je vous remercie. Je rappelle que vous êtes franchisée de l’enseigne Mondial Tissus à Pépin et désormais à Gap et que votre actualité est à retrouver, notamment sur les sites Franchise Magazine et AC Franchise.