Le concept Hoquet Business repose sur un modèle de cabinet d’affaires, et non d’agence immobilière.
Vous venez de lancer une nouvelle marque dédiée à la transaction de commerces et d’immobilier d’entreprise, Hoquet Business : comment est né ce projet ?
C’est un projet qui mûrit depuis l’été 2021, consistant à redéployer l’activité entreprises et commerces du réseau Guy Hoquet L’Immobilier. J’ai rejoint l’entreprise en juillet 2021 pour construire l’offre à la demande de Stéphane Fritz, président du réseau Guy Hoquet L’Immobilier, et lui présenter un plan de développement à cinq ans. J’ai alors diligenté l’agence de communication Malherbe pour revisiter le nom, les couleurs, et le parcours client B to B de l’activité entreprises et commerces.
Nous avons présenté la marque Hoquet Business aux franchisés du réseau Guy Hoquet L’Immobilier fin novembre 2022, en leur donnant un droit de préférence pour se positionner sur cette marque pendant trois mois. Enfin, nous avons déclenché la commercialisation à l’extérieur du réseau en février 2023.
Quel est le positionnement de Hoquet Business sur le marché de l’immobilier de commerce et d’entreprise ?
Le concept Hoquet Business repose sur un modèle de cabinet d’affaires, et non d’agence immobilière : chaque cabinet bénéficie d’une exclusivité géographique territoriale départementale. L’activité du réseau est dédiée exclusivement aux patrons de commerces et d’entreprises, sur le créneau de l’immobilier d’entreprises de petites surfaces. C’est le bon moment pour se lancer car, sur ce marché, la clientèle finale des commerçants a besoin de fluidité. Dans un deuxième temps, quand le réseau sera mûr, nous aborderons le marché des cessions de TPE.
Parmi les éléments qui différencient Hoquet Business des réseaux existants sur le marché, nous aidons nos franchisés à construire un réseau d’experts, baptisé « club experts », qui réunit des avocats d’affaires, des experts-comptables, des agenceurs de magasins…, capables d’aider un patron à reprendre une entreprise, ou à faire de la croissance externe. Nous arrivons avec des accords-cadres si le partenaire franchisé en a besoin, c’est pourquoi nous nous considérons comme de bons accélérateurs. Nous amenons également des outils digitaux innovants.
Quels sont les critères requis pour rejoindre le réseau Hoquet Business ?
Hoquet Business et Guy Hoquet L’Immobilier sont des marques différentes, adaptées à des profils de franchisés un peu différents : le concept Hoquet Business a besoin de patrons qui savent lire un bilan, lire un bail commercial, et qui connaissent le tissu entrepreneurial de leur secteur géographique.
Nous proposons à des professionnels en exercice d’affilier leur propre cabinet au réseau. Sur le marché de l’immobilier de commerces de proximité, il existe 1 200 à 1 500 cabinets indépendants : 20 % sous enseigne et 80 % sans enseigne. A ces derniers, nous disons : « Si vous vous sentez isolé, si vous avez envie de rejoindre une organisation pour échanger avec des pairs et augmenter vos parts de marché, rejoignez-nous ! »
Mais nous recrutons aussi des porteurs de projet qui souhaitent créer leur cabinet : des cadres en reconversion, des professionnels de la grande distribution, ou encore d’anciens commerçants qui veulent passer de l’autre côté pour aider leurs confrères à vendre leur affaire.
Les cabinets d’affaires Hoquet Business s’implantent sur 60 à 80 m², en général dans une ville phare de plus de 40 000 habitants, emploient 5 à 10 collaborateurs et rayonnent sur un département. Les trois indicateurs à étudier pour ouvrir un cabinet sont le nombre de créations d’entreprises, le nombre de cessations d’activité et le nombre de transactions. Par ailleurs, nous allons positionner les cabinets Hoquet Business à proximité des agences Guy Hoquet L’Immobilier, afin que ces dernières jouent un rôle d’apporteur d’affaires