La Mie Câline, David Giraudeau

3 min Publié le 12 avril 2023

Bonjour David Giraudeau.

Bonjour.

Comment présenteriez-vous le réseau La Mie Câline à quelqu’un qui ne le connaîtrait pas encore ?

Le réseau La Mie Câline c’est avant tout un réseau de franchise, puisque sur les 240 points de vente, nous sommes un réseau à 95% de franchisés. Deuxième élément, c’est qu’on travaille dans le secteur de la boulangerie et de la sandwicherie. On fabrique les produits qui sont vendus dans les Mie Câline et surtout, on accompagne les gens à devenir entrepreneurs. Je pense que c’est le but d’un franchiseur.

Est-ce que vous avez réussi à vous adapter à la conjoncture, je pense notamment à l’inflation ?

Oui, parce qu’on gère un écosystème chez nous. C’est à dire qu’on gère l’amont avec l’ensemble des fournisseurs, dont nous. On gère l’aval, c’est à dire on essaie de définir, avec nos franchisés, une politique commerciale adaptée aux consommateurs. Donc c’est un réajustement, si je dois le dire comme ça, un réajustement important, mais un réajustement des différents équilibres pour les acteurs, pour faire en sorte de continuer d’avancer malgré une conjoncture compliquée.

Vous continuez à développer le réseau aujourd’hui, quels sont vos objectifs ?

On est un vieux réseau. On est là depuis 37 ans, donc on a une gestion qui est assez complexe dans le renouvellement. Un franchisé reste chez nous environ une dizaine d’années, donc tous les ans, ça veut dire 25 magasins à vendre. C’est assez complexe. Malgré tout, on devrait faire une année avec entre six, sept, huit ouvertures peuvent être. Donc oui, on continue de développer.

De quels outils, de quels services et de quels moyens bénéficient vos franchisés ?

L’idée chez nous c’est all inclusive. À partir du moment où le franchisé peut se poser une question, que ça soit, les produits on n’en parle même pas, mais que ça soit dans un référencement de prestataire ou un comptable, un assureur, ce que vous voulez, on répond présent, quelqu’un qui va les conseiller sur les contrats d’électricité au hasard. On va les conseiller sur cette affaire là et c’est le rôle du franchiseur d’apporter des réponses avant même que les questions se posent.

Est-ce que vous mesurez la satisfaction de vos clients et celle de vos franchisés ?

A priori, je pense qu’on était un des premiers clients de l’Indicateur de la franchise, puisque ça fait une quinzaine d’années. Donc depuis le départ on utilise l’Indicateur de la franchise pour mesurer la satisfaction de nos franchisés.

Pour finir, quelles qualités vous recherchez chez un candidat ?

Je pense qu’aujourd’hui, pour être entrepreneur, il faut du courage, il faut de la négation et il faut aimer les gens. Parce que les magasins il y a des équipes de 8 à 10 personnes et donc il faut avoir une qualité managériale, donc de faire en sorte que les gens vous suivent, ce qui vous permettra de tenir le plus longtemps possible. Mais oui, être entraîneur d’homme.

Merci beaucoup David Giraudeau.