Le Kiosque du Boucher, Alexandre Baudaire

4 min Publié le 21 avril 2023

Bonjour Alexandre Baudaire.

Bonjour Vincent.

Comment présenteriez-vous le réseau Kiosque du Boucher à quelqu’un qui ne le connaîtrait pas encore ?

Le Kiosque du Boucher est un trait d’union entre la restauration rapide et les restaurants La Boucherie. On a fait un constat post Covid, deux aspects qui nous ont poussés à créer cette enseigne. La première, c’est que les habitudes de consommation ont évolué et on passe un peu moins de temps à la table d’un restaurant le midi. Et le deuxième aspect, c’est que le service à table coûte de plus en plus cher et du coup, ça segmente un peu plus le marché des clients et le potentiel des restaurants La Boucherie. Donc l’idée ça a été d’offrir à nos clients la possibilité de se restaurer à un prix plus accessible et tout en ayant une consommation qui soit nomade ou à emporter. Voilà le Kiosque du Boucher, on y retrouve des produits de la qualité des restaurants La Boucherie au sein du Kiosque du Boucher.

Est-ce que vous avez réussi à vous adapter à la conjoncture actuelle, je pense notamment à l’inflation ?

Ça fait partie des réponses qu’on a amenées. Effectivement, le fait d’enlever une partie du service, on est plus compétitifs en termes de prix, on est plus accessible. Effectivement, c’est une des réponses qu’on a. La restauration dite rapide elle est quand même plus accessible que la restauration traditionnelle à table. Et dans ce contexte-là, effectivement, par définition, on répond à ce problème d’inflation et de pouvoir d’achat.

Comment vous prévoyez de développer ce réseau ? Quels sont vos objectifs ?

Dans un premier temps, on avait imaginé ça pour réserver à nos franchisés et comme on a énormément de demandes, on a ouvert à tous les candidats. L’idée c’est de pouvoir s’implanter soit sur des parkings et des axes trépassant avec le format kiosque, et là on est complètement autonome, soit au travers d’implantations en centre-ville, en centre commerciaux, dans des cellules dédiées à la restauration, puisqu’il faut bien évidemment une extraction, puisqu’on cuit de la viande et on y cuit et prépare des frites également.

De quels outils, de quels services et de quels moyens bénéficient les franchisés ?

C’est notre expertise de franchiseurs depuis maintenant près de 30 ans au sein du groupe La Boucherie, on met notre expertise à disposition des franchisés Kiosque du Boucher. Ça va de la formation initiale, qui est un enjeu majeur dans notre métier puisque la franchise c’est clairement ça, c’est un transfert de savoir-faire. Donc la formation initiale, le recrutement, quand il y a besoin de recrutement, suivant les objectifs et les projets du franchisé. Tout ce qui va être achat, la centrale d’achat, la négociation auprès des fournisseurs pour avoir des coûts compétitifs en termes de maîtrise de marge. Et puis tout un service restauration, communication auprès de notre réseau de franchisés.

Est-ce que vous mesurez la satisfaction de vos clients et celle de vos franchisés ?

Celle de nos franchisés, pas encore, puisque le Kiosque de Boucher n’est pas encore ouvert aux franchisés. À la fin de l’année, on aura nos premiers franchisés avec leurs premiers kiosques. Mais effectivement, on mesure la satisfaction de nos clients qui viennent tous les jours dans nos deux Kiosques du Boucher. L’enjeu est majeur. Vous l’avez bien compris, on est amoureux du produit et donc la satisfaction, il faut que ça soit rapide et il faut que ça soit bon. Donc celle-là, on y est très attentifs avant de pouvoir commercialiser en franchise notre Kiosque du Boucher. Et c’est le cas, c’est bien validé. Les produits sont bons et les clients sont contents. Donc à partir de ce moment-là, on a répondu à la promesse, à l’enjeu. Et donc, on a un parcours client qui est bien validé désormais pour pouvoir développer en franchise.

Quelles qualités vous recherchez chez un candidat ?

Écoutez, c’est des qualités de gens qui sont organisés. On a un avantage c’est qu’on a un investissement qui est beaucoup moins important que dans un restaurant La Boucherie. Et donc, les apports aujourd’hui exigés par les partenaires bancaires étant assez importants, comme ça il faut un peu moins d’apport pour commencer l’aventure dans la franchise et dans la restauration. Quelqu’un de dynamique et qui aime le produit, vous l’avez bien compris, c’est des choses qui sont importantes. Le côté commerçant et aimer le coup de feu du midi ou du soir.

Merci Alexandre Baudaire.

Merci Vincent.