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      « Camille Albane représente 140 salons de coiffure en France, avec deux pilotes et le reste en franchise, et nous sommes sur une dynamique importante de développement de cette marque », annonce Stéphane Guéru, Responsable développement franchise du Groupe Dessange.

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      Stéphane Guéru, bonjour. Vous êtes responsable Développement Franchise du groupe Dessange. Tout d’abord, merci d’avoir accepté l’invitation de Franchise Magazine.

      Merci à vous Vincent de m’avoir invité.

      Où en est le développement en franchise de votre enseigne Camille Albane ?

      Aujourd’hui, Camille Albane représente 140 salons de coiffure en France avec deux pilotes et le reste en franchise directe. Nous avons refait le concept au mois de février de l’année dernière et nous sommes sur une dynamique importante de développement de cette marque.

      Pouvez-vous nous rappeler le positionnement de Camille Albane sur le marché de la coiffure ?

      Oui, tout à fait Vincent. On est sur un positionnement haut de gamme axé sur trois métiers : la coiffure, la coloration et le maquillage.

      Quels sont vos objectifs de développement en franchise pour cette enseigne ?

      Chez Dessange, on est plutôt sur des enseignes qualitatives et non quantitatives. Donc si on arrive à faire dix ouvertures sur l’année, on sera très content.

      Quel profil de franchisés est ce que vous recherchez en priorité ? Est-ce que vous recrutez des professionnels de la coiffure ?

      Alors essentiellement des professionnels passionnés de la coiffure et qui ont une image haut de gamme du métier. Mais on ouvre aussi tout de même aux investisseurs qui auraient une accointance dans le milieu de la beauté, que ce soit l’esthétique, le fitness et autres.

      Quel budget faut-il prévoir pour ouvrir un salon à l’enseigne Camille Albane ?

      A partir de 50 000 € on peut monter un salon Camille Albane. Mais après, tout va dépendre bien entendu de l’emplacement, s’il y a un fond de commerce, forcément l’enveloppe sera plus élevée.

      Précisément, quel type d’emplacement vous ciblez en priorité ?

      Alors on cible les centres villes en priorité, mais on peut aussi s’implanter en galeries ou retail, mais premium.

      Quel type de ville, quelle taille, quelle typologie de clientèle vous visez ?

      Alors, à partir de 20 000 habitants on est capable de se positionner. La clientèle, une CSP+ féminine pour qu’elles puissent accéder à nos salons et à notre environnement. Et les services qui sont liés à cette enseigne.

      Quelle est la surface moyenne d’un salon et le nombre de salariés ?

      La moyenne est aux alentours de 90 mètres carrés et on compte à peu près cinq collaborateurs.

      Quelle formation vous délivrez à vos nouveaux franchisés ? Comment ça se déroule ?

      Alors, on a une formation d’intégration qui dure plusieurs semaines. En fait, ils peuvent venir autant de fois qu’ils veulent à l’intégration jusqu’à cinq fois. Et puis après, tout au long de l’année, nous avons des formations dédiées, que ce soit sur le management, sur la coupe, autrement dit le balayage et autres, afin de pouvoir optimiser les performances des collaborateurs et aussi qu’ils soient dans les collections que nous sortons deux fois par an.

      Quelle est la part de la multi franchise au sein du réseau ? Est ce qu’il y a donc des franchisés qui ont plusieurs salons à l’enseigne ?

      Oui, on a à peu près 40 % de nos franchisés qui sont multi.

      Au sein du groupe, est ce qu’il y a des franchisés qui ont les deux enseignes Dessange et Camille Albane ?

      Oui, bien sûr. On a une quantité importante de franchisés Dessange qui possède des Camille Albane en général pour mailler la ville où ils sont.

      De quelle manière Est ce que vous accompagnez vos franchisés dans la période actuelle ? Dans un contexte d’inflation qui, je crois, impacte notamment les salons de coiffure ?

      Alors pour être très franc avec vous, bien entendu, les visites s’espacent. Mais que ce soit pour Dessange dans le luxe et pour Camille Albane positionnée sur le haut de gamme, on a une clientèle qui fréquente peut être un peu moins les salons de coiffure, mais continuent à régler des services relativement haut.

      Est-ce que l’enseigne est présente à l’international ?

      Oui, bien sûr. On est pour Dessange dans 35 pays et pour Camille Albane dans neuf pays.

      Pour finir, quel conseil vous pourriez donner un porteur de projet qui hésiterait à se lancer sous votre enseigne ?

      C’est déjà dans un premier temps de venir à nous afin qu’on puisse lui expliquer et lui exposer qui nous sommes et de pouvoir lui montrer tout l’accompagnement qu’on peut prodiguer du premier contact et sur les cinq ans du contrat de franchise établi.

      Stéphane Guéru je vous remercie. Je rappelle que vous êtes responsable développement franchise du groupe Dessange et que votre actualité est à retrouver, notamment sur les sites Franchise Magazine et AC Franchise.

       

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