Christophe Deporte, Responsable Formations et Projets Dietplus

7 min Publié le 16 mai 2024

Christophe Deporte, bonjour. Vous êtes Responsable Formation et Projets chez Dietplus. Tout d’abord, merci d’avoir accepté l’invitation de Franchise magazine.

Bonjour Vincent, merci à vous de m’inviter.

Où en est le développement en franchise de votre enseigne ?

Dietplus, il faut savoir que ça existe sous format de franchise depuis 2011 et qu’on continue à progresser et à recruter des franchisés réguliers tout au long des années et on va continuer sur le même développement.

Quel est le positionnement de Dietplus sur le marché du rééquilibrage alimentaire ?

Dietplus, c’est le leader sur le marché de la minceur, sur le rééquilibrage alimentaire et la perte de poids.

Quels sont vos objectifs de développement en franchise ?

Les objectifs de développement en termes de franchise sont vraiment très importants et on va dire, aux prémices de ce qu’on attend, puisqu’aujourd’hui, Dietplus compte quand même plus de 250 franchisés en France. On a un objectif de développement, sur les années à venir, bien évidemment, pas sur l’année en cours, mais d’atteindre un objectif de 700 centres partout en France.

Quel profil de franchisé recherchez-vous en priorité ?

Les profils de franchisés chez nous sont assez variés. On n’a pas de profil ciblé vis-à-vis des futurs franchisés chez nous, puisque c’est beaucoup de personnes en reconversion et qui viennent de différents domaines. On a aussi bien des personnes qui peuvent venir du domaine médical, qui peuvent venir du commerce, qui peuvent venir de la logistique. On n’a pas vraiment de profil candidat approprié. C’est plus des personnes vraiment qui sont déjà passionnées par la nutrition, le bien-être et la santé, qui partagent les valeurs aussi d’entraide et de la solidarité, et bien évidemment, le souhait de vouloir accompagner des personnes qui souhaitent perdre du poids.

Quel budget faut-il prévoir pour ouvrir une franchise Dietplus ? Quels sont les principaux postes de dépenses ?

Les budgets, il faut savoir que c’est vrai qu’on fait partie des systèmes de franchise qui ont un modèle économique qui est très rentable et aussi à moindre coût. C’est-à-dire qu’aujourd’hui, par exemple, quelqu’un qui veut investir sur un projet Dietplus, par exemple sur un projet médian, comptant effectivement, tout compris, que ce soit les droits d’entrée, la formation, le mobilier, l’installation, les travaux ainsi que le stock de départ, on va être sur un projet médian, par exemple autour de 70 000 € sur la globalité du projet.

Quelle catégorie de ville est-ce que vous ciblez en priorité ? Quels sont vos critères d’implantation ?

Au niveau des villes, aujourd’hui, comme je le disais tout à l’heure, on a 250 centres un peu partout en France et on peut aussi bien s’implanter, on l’a vu aussi par rapport à l’historique et le recul, qu’aujourd’hui, on peut s’implanter dans une ville à partir de 7 000 habitants, que ce soit, par exemple, une petite ville de campagne, que ce soit une ville un petit peu plus grande, on va dire, à taille moyenne ou alors des grandes villes. Aujourd’hui, si on regarde un petit peu sur la répartition des centres sur toute la France, on peut s’apercevoir qu’effectivement, on a vraiment des villes différentes, on a encore une opportunité de déploiement. C’est pour ça que je disais tout à l’heure l’objectif de 700 centres, puisque c’est une étude aussi qu’on a faite où on sait qu’aujourd’hui, on pourrait avoir ce nombre de centres-là et que ce serait complètement viable pour tous les franchisés, puisque effectivement, on a beaucoup d’opportunités encore aujourd’hui qui sont disponibles sur beaucoup de villes de France.

Et est-ce qu’il faut un local commercial avec vitrine ?

On a toujours effectivement un local avec une vitrine, puisque comme tout commerce, bien évidemment, c’est la représentation du commerce, un petit peu l’image de marque aussi qu’on veut représenter vis-à-vis des futurs clients et des personnes qui sont en perte de poids. Donc, effectivement, on a des prérogatives sur le fait que ce n’est pas forcément des gros locaux, puisque nous, on peut s’installer dans un local, par exemple, à partir de 30, 35 mètres carrés, puisqu’on a besoin et une vitrine de minimum 3 mètres carrés de linéaire qui permet d’avoir un espace de vente pour accueillir les futurs clients. Et puis aussi d’un espace bureau qui permet de faire les rendez-vous avec le client. Tout ça sur une surface globale d’environ, on va dire, minimum 35 mètres carrés. Après, bien évidemment, ça peut être un peu plus en fonction de ce qu’on peut trouver dans les villes et bien évidemment aussi en termes de charges, puisqu’il y a le coût aussi de la location vis-à-vis du local.

Et en dehors de la vitrine, comment le franchisé, quand il s’implante localement, se fait connaître de sa clientèle ?

On a toute une partie, bien évidemment, puisque chez Dietplus tout se fait chez nous en interne. C’est-à-dire qu’on donne accès aux franchisés énormément de documentation, que ce soit en termes, par exemple, de flyers, de magazines, des plans de communication aussi, que ce soit avant l’ouverture, pendant l’ouverture, tout au long de son parcours de franchisé. Donc, tout ça est mis à disposition du franchisé, du futur franchisé et du franchisé, justement pour améliorer son développement et ses performances, surtout à l’ouverture.

Quelle formation vous proposez à vos nouveaux franchisés ?

L’avantage, c’est comme on disait tout à l’heure, on n’a pas forcément de profil. Nous, par exemple, ce n’est pas des diététiciennes ou des diététiciens, qu’on soit bien d’accord. Nous, c’est vraiment des coachs, c’est des personnes qui vont accompagner et qui vont coacher des personnes qui souhaitent perdre du poids. On réalise des formations en interne chez nous, qui sont vraiment bien rodées dans le sens où il y a tout d’abord une première partie d’observation chez un franchisé qui est déjà existant et qui fonctionne déjà depuis plusieurs années. Ensuite, on réalise les formations qui sont faites chez nous dans nos bureaux à Paris, donc surtout l’apprentissage vis-à-vis du concept, des règles à respecter, etc. Et puis ensuite, le futur franchisé, qui n’est pas encore franchisé, qui n’a pas démarré dans son activité, va pouvoir mettre en place tout ce qu’il a appris précédemment dans ce fameux centre école, puisqu’il va retourner dans le centre école, mais cette fois-ci pour réaliser des rendez-vous avec des vrais clients. Il y a vraiment un accompagnement, si vous voulez, du début du parcours dans le franchisé, dans l’observation, à l’apprentissage et puis après dans la réalisation aussi, avant de pouvoir rouvrir son propre centre et d’être dans son fameux local.

Et pour finir, quel conseil vous pourriez donner à un porteur de projet qui hésiterait à se lancer dans votre activité ?

Aujourd’hui, on est dans un monde où les personnes sont de plus en plus dans un mode de reconversion, de choisir un métier, effectivement, qui plaît. Nous, on a l’avantage, effectivement, d’accompagner des personnes qui sont, entre guillemets, en souffrance, qui ont besoin d’accompagnement dans la perte de poids, qui ont déjà essayé, par exemple, beaucoup de méthodes. Donc, vraiment, si on a envie d’accompagner des personnes, de changer de métier, d’être aussi son propre chef d’entreprise sans forcément investir énormément d’argent, c’est vraiment le bon compromis sur le fait qu’on puisse être indépendant, faire un métier qui plaît et aussi et surtout en vivant.

Christophe Deporte, je vous remercie. Je rappelle que vous êtes Responsable Formations et Projets chez Dietplus et que votre actualité est à retrouver, notamment sur les sites Franchises Magazine et AC Franchise.