Notre objectif est d’atteindre 100 boutiques sous enseigne d’ici 2025 puis de devenir le leader du marché du donut en Europe.
Quel est le positionnement de votre enseigne sur le marché du donut ?
Dreams Donuts a pour particularité de proposer une offre de donuts « customisables » : c’est-à-dire que nos clients ont la possibilité de commander le donut de leur choix, à l’image qu’ils souhaitent, par exemple pour des évènements comme les anniversaires, les mariages ou encore les « baby showers ». Nous proposons aussi une gamme de donuts sucrés avec des goûts en vitrine qui changent chaque semaine, quelques donuts salés, ainsi que des bagels. Nous avons également une offre de boissons chaudes ou froides : bubble teas, cafés macchiato, latte, etc.
Chez Dreams Donuts, le client peut consommer sur place dans certaines boutiques qui disposent de places assises comme à Calais ou à La Défense, mais la vente à emporter représente 80 % de notre activité, avec un flux maximum au moment du goûter. Tandis que la livraison, via les plateformes Uber Eats et Deliveroo, représente environ 10 % des ventes.
Quand le réseau a-t-il été lancé ?
La première boutique à l’enseigne Dreams Donuts a ouvert en 2020 à Charleroi, en Belgique, et le concept a plutôt bien fonctionné. Au début, nous avons développé l’activité en propre en ouvrant une deuxième, puis une troisième unité. Puis nous nous sommes dit : « Pourquoi pas se développer en franchise ? ». Nous avons démarré sous cette forme d’abord en Belgique, en ouvrant une dizaine de points de vente, puis en en France, où la première adresse a ouvert en 2021.
Où en est votre développement en franchise ? Quels sont vos objectifs pour les années qui viennent ?
Dreams Donuts regroupe à ce jour 89 points de vente en tout et pour tout, dont une dizaine en Belgique et le reste en France métropolitaine et dans les Dom-Tom (Martinique et La Réunion). Mais aussi en Espagne, avec une boutique à Malaga, une autre à Majorque et une dizaine d’ouvertures prévues. Ou encore en Italie, avec une adresse à Jesolo et une autre à Milan. Nous nous installerons à Turin le 24 septembre et nous programmons là encore une dizaine d’inaugurations sur l’année. Dans ces deux derniers pays, nous développons le réseau en propre pour commencer, puis nous souhaitons y recruter des master franchisés. Nous allons également nous implanter en master franchise au Luxembourg et au Liechtenstein.
Notre objectif est d’atteindre 100 boutiques sous enseigne d’ici 2025, sachant que ces dernières années, nous avons réalisé 45 ouvertures par an en moyenne.
Quels sont les critères pour devenir franchisé Dreams Donuts ? Quels sont les investissements à prévoir ?
Nous accueillons plusieurs profils de franchisés, mais nous recherchons avant tout des personnes investies, qui veulent se donner à 200 % pour leur projet, et qui travaillent idéalement dans leur boutique.
Nous accueillons aussi des candidats au profil investisseur : l’avantage de ce modèle, c’est qu’ils peuvent s’implanter dans de plus gros malls, de plus gros centres commerciaux, ce qui va générer un cash-flow et des chiffres d’affaires beaucoup plus conséquents.
Nous avons déjà plusieurs multi-franchisés comme notre partenaire de Béthune, qui a inauguré une deuxième boutique à Arras il y a six mois, ou encore celui de La Défense, qui a ouvert deux autres unités en région parisienne en l’espace de neuf mois.
Pour devenir franchisé Dreams Donuts, il faut prévoir un investissement de 80 000 € seulement, car nous avons fait en sorte de réduire au maximum les coûts, pour pouvoir nous développer le plus rapidement possible.
Quels emplacements recherchez-vous en priorité pour implanter des points de vente ?
La surface idéale pour installer une boutique à l’enseigne est comprise entre 70 et 80 m², sachant que notre activité ne nécessite pas d’extracteur d’air. Il existe des unités plus petites, d’environ 50 m², et d’autres plus grandes, de 250 à 300 m², comme par exemple à La Réunion.
Dreams Donuts s’implante aussi bien en centre-ville qu’en centre commercial ou en retail park, partout où il y a des lieux de vie. Notre système est très simple : nous fonctionnons à l’opportunité. C’est-à-dire que si nous trouvons un beau local, bien positionné dans la ville, avec un bon flux et un bon potentiel, et si on a pu trouver le bon franchisé avec le bon profil, c’est parti !
Qu’est-ce qui vous différencie de vos concurrents sur ce marché et quelle place voyez-vous votre réseau y occuper dans les années qui viennent ?
Nous n’avons pas réellement de vrais concurrents sur le marché français : pour l’instant, ce sont plutôt des outsiders qui comptent 3 ou 4 boutiques au grand maximum et, pour la plupart, ce sont des petits indépendants. En Belgique, nous avons des gros concurrents : c’est un écosystème totalement différent. Tandis qu’en France, nous sommes les pionniers du donut car nous sommes les premiers à nous être lancés sur le marché français avec un modèle économique plutôt sympa, un bon donut délicieux à l’américaine et des recettes bien faites, qui donnent envie à nos clients de revenir. Concrètement, nous sommes déjà installés, et notre marque commence à être vraiment connue : dans l’univers du donut, nous avons réussi à nous faire notre petite place, notre petit trou !
Dans les années qui viennent, Dreams Donuts veut être le leader du marché en Europe : nous voulons vraiment nous imposer en France et en Europe à l’égal de ce que Dunkin’ représente sur le marché américain. Notre ambition est très grande, et nous n’en sommes qu’au début : nous sommes en train de nous structurer avec une stratégie très simple. Nous avons une certaine expérience, une expertise aussi : concrètement, nous allons ouvrir en moyenne 20 boutiques, puis nous réorganiser, pour en ouvrir encore 20, et ainsi de suite. A chaque fois, il faut trouver les moyens financiers et humains pour pouvoir accompagner chacun de nos franchisés.
Quand je me suis lancé dans l’entrepreneuriat du donut, j’ai voyagé : j’ai eu la chance d’aller aux Etats-Unis et j’ai vu que là-bas, il y a des gros acteurs comme Krispy Kreme ou Dunkin, chacun avec son enseigne, sa couleur, son identité de marque. Concrètement, c’est un écosystème où vous avez plus ou moins dix enseignes nationales. Je pense que chez nous, ce sera un peu pareil. Sauf que Dreams Donuts a réussi à s’imposer parce que nous sommes une entreprise locale : nous utilisons des produits européens, de la farine européenne et même du chocolat belge ! Donc je pense que chacun aura sa place et que nous allons coexister et grandir ensemble.
