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      8 min

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      MP3 (19.18 Mo)

      Frédéric Pastur, Directeur Général de l’enseigne Columbus Café & Co : “Nous avons l’ambition d’ouvrir une cinquantaine de magasins cette année et d’aller chercher les 500 points de vente en France d’ici cinq ans.”
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      Frédéric Pastur, bonjour. Vous êtes Directeur Général de l’enseigne Colombus Café & Co. Tout d’abord, merci d’avoir accepté l’invitation de Franchise magazine.

      Bonjour à vous. Merci de l’invitation.

      Pouvez-vous nous rappeler où en est le développement de Colombus Café en France et à l’international ?

      Aujourd’hui, Colombus Café en France, c’est 250 points de vente avec des franchisés. On est un franchiseur avec quasiment 95% de notre réseau en franchise. On est implanté en centres-villes et en centres commerciaux, ce qu’on appelle du shop in shop. On a des Colombus qui sont dans des Leroy Merlin, des Castorama, des FNAC, des Gémo. On vient apporter du service dans ces enseignes-là. Et puis, Tout ce qui est zones de flux, gare autoroute, aéroport. Et à l’international, on en a un peu plus d’une vingtaine, essentiellement au Canada. On a lancé d’abord sur la partie de Montréal en 2021 et on commence à développer aussi le reste du pays avec une quinzaine d’ouvertures cette année.

      Précisément quelle est votre stratégie de développement pour la marque en France et à l’international ?

      On se développe en franchise, en priorité avec le réseau existant, parce que les 250 magasins sont opérés par une centaine de franchisés, donc quasiment plus de la majorité ont deux Colombus ou plus. On se développe à 50-60% avec eux pour en faire un deuxième, puis un troisième, puis un quatrième, mais aussi avec des nouveaux franchisés qui rejoignent l’aventure et le réseau sur ce qu’on appelle, nous, des villes cibles, en tout cas des zones où il n’y a pas de Colombus encore et qui sont éloignées des autres pour faire rentrer et des franchisés, pour continuer à développer la marque. On a l’ambition, en tout cas, d’ouvrir une cinquantaine d’ouvertures cette année et d’aller chercher les 500 points de vente d’ici cinq ans en France. À l’international, c’est le Canada avec une quinzaine d’ouvertures tous les ans pour aller chercher les 100 magasins d’ici cinq ans. C’est de la priorité sur l’international. Ensuite, on a quelques magasins dans les Dom Tom, on regarde aussi un peu les pays de l’Est, mais la priorité actuelle c’est le Canada.

      En ce qui concerne la marque Copper Branch, quelle est votre stratégie de déploiement ?

      Copper Branch, c’est une marque canadienne qui est arrivée en France un peu avant l’année 2020. On a récupéré la master franchise en 2020. Et pendant deux ans et demi, trois ans, on a retravaillé en premier l’approvisionnement, 100% des produits proviennent de France et non plus du Canada. Alors France, Europe, on ne se fournit plus chez le franchiseur parce que ça coûtait un peu cher de faire venir la marchandise du Canada. Ensuite, on a retravaillé son offre, c’est la communication, les prix. Et puis aujourd’hui, le travail est fait sur le développement de l’activité, donc aller chercher de la clientèle pour atteindre un chiffre d’affaires un peu plus de 500 000 € par point de vente et ensuite, commencer à accélérer le développement. On est encore en train de travailler le concept et l’offre pour avoir quelque chose de solide et pouvoir le déployer.

      Est-ce que vous pouvez nous en dire plus sur ce travail sur le concept ? Quelles évolutions vous êtes amené à apporter ?

      Ce qu’on fait, très simplement, c’est qu’on essaye de démocratiser le végétal à travers une restauration rapide, du midi et du soir, sur place, à emporter et en livraison, à travers des produits gourmands qui parlent à la clientèle et surtout qui parlent à la clientèle qui est plutôt flexitarienne et non pas 100% végan. Aujourd’hui, la clientèle 100% végan représente moins de 10% de notre clientèle chez Copper. Ce qu’on veut, c’est démocratiser en tout cas, cette offre alimentaire, faire comprendre aux clients qui se font du bien, autant à la tête, qu’au corps, mais aussi qui fait du bien à la planète avec ce type de consommation, et puis faire grandir la marque et le réseau en France.

      Dernière question sur Copper Branch. Après, on reviendra à Colombus.

      Quel profil de franchisé vous recherchez pour Copper Branch ?

      On a un tronc commun avec Colombus. Nous, ce qu’on recherche, ce sont des commerçants exploitants gestionnaires. Mais je dirais la différence qu’il peut y avoir avec les profils pour Copper Branch, ce sont des gens qui sont un peu plus sensibles à ce type d’alimentation. Et à ce type de restauration aussi. On fait du service le midi et le soir, alors que Colombus, c’est plutôt du service matin, midi, après-midi. Et cette activité du soir, vient rajouter un critère, en tout cas de préférence dans le profil type du franchisé.

      Et pour rejoindre l’enseigne Colombus, quelles sont les qualités, les compétences à avoir ?

      Toujours commerçant, exploitant, gestionnaire, c’est vraiment une activité de quartier, qu’on soit en centre-ville ou en galerie marchande, en centre commercial. Donc, tous nos franchisés commencent par être exploitants dans leur premier Colombus. Et ensuite, en fonction de leurs ambitions, en tout cas de leur projet, ils rentrent dans des phases de développement pour avoir deux, trois, quatre, cinq Colombus. Mais ça reste des franchisés vraiment qui sont dans leur business tous les jours, au contact de leurs équipes et de leurs clients. Mais pour le coup, qui eux font un choix aussi d’équilibre de vie professionnelle et personnelle avec un concept qui ne travaillent pas le soir.

      Et quel est l’investissement à prévoir pour ouvrir un point de vente Colombus ?

      Un Colombus Café aujourd’hui, il coûte 250 000 € pour 100 mètres carrés. Donc dedans, on va comprendre tout le matériel, la décoration, le mobilier, l’aménagement et la partie travaux. Après, en fonction de l’état des locaux et des typologies d’emplacement, centre-ville ou centre-commercial, le budget peut varier. Mais aujourd’hui, on est sur ce repère-là de 250 000 € pour 100 mètres carrés. À cela, va venir s’ajouter les droits d’entrée qui sont 33 000 € hors taxes. Puis les frais qui sont liés à la création de société, préparation du dossier avec un expert-comptable. Donc, on va s’approcher à peu près des 300 000 € pour un 100 mètres carrés sans le fonds de commerce ou le droit au bail.

      Et combien de temps faut-il franchisé pour amortir cet investissement ?

      Il va récupérer son apport personnel, donc c’est à peu près 30% au bout de quatre, cinq ans. Après, sinon, le Colombus, le projet en lui-même, financier, ce sont des crédits bancaires de sept ans, le contrat de franchise sur sept ans. Donc, en général, à partir de cinq, six ans, ils ont déjà récupéré le rapport. Et puis, une fois que les sept ans sont finis, que le crédit est payé, ils rentrent vraiment là sur un retour sur investissement à 100%. Et ce qui est plutôt rassurant pour nous maintenant, c’est que quasiment 100% de nos contrats sont renouvelés. Donc, on accompagne, en tout cas, on continue le partenariat de nos franchisés sur plus de sept ans.

      Et pour finir, quel conseil vous pourriez donner à un porteur de projet qui hésiterait à se lancer dans votre activité ?

      Un conseil, d’une, il faut choisir un concept qui plaît, c’est-à-dire que la franchise, on va vendre un produit ou un service sur lequel on doit avoir une certaine sensibilité. Ça, déjà, le premier conseil, c’est le produit, en tout cas, ce qu’on va vendre. Le deuxième, c’est bien comprendre que devenir franchisé, c’est devenir un chef d’entreprise et être entrepreneur. C’est une nouvelle vie qui commence très tôt le matin et qui finit très tard le soir. Il faut être en contact avec ses équipes et encore plus qu’avant, compte tenu un peu des difficultés qu’on vit tous aujourd’hui, en tout cas dans tous les secteurs d’activité, à recruter et à stabiliser les équipes. C’est vraiment aujourd’hui un levier qui fait la différence, en tout cas dans la réussite des franchisés. Et puis après, bien être conscient des choix qu’on fait. La franchise, c’est super, il y a de l’accompagnement, il y a un concept, il y a une marque, il y a sa notoriété, il y a tout un tas de travail qui est fait sur les travaux, sur les équipements, sur le marketing, sur les achats, sur la logistique, les approvisionnements. Mais il faut aussi être conscient qu’on va devoir accepter ces choix du franchiseur. Et chacun a sa partie à jouer et chacun a son rôle. Et c’est quand les deux rôles sont bien faits et se retrouvent dans de la réussite où on est vraiment en tout cas épanouis dans ce qu’on fait au quotidien. Et si on lutte d’un côté ou de l’autre, l’aventure de franchise peut être un peu, pas difficile mais elle peut être remise en question. Donc, il faut bien choisir le produit, être conscient des règles du jeu de la franchise et ce qu’on est en droit d’attendre du franchiseur et ce qui est en droit d’attendre le franchiseur aussi visé du franchisé. Donc, chacun a son rôle. Et après, c’est la vie d’entrepreneur qui commence dans ton sens pour la première fois.

      Frédéric Pastur, je vous remercie. Je rappelle que vous êtes Directeur Général de l’enseigne Colombus Café & Co et que votre actualité est à retrouver, notamment sur les sites Franchise magazine et AC Franchise.

      Merci à vous et merci pour le podcast.

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