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      Miniature-Killian Calvairac-2024-1400×1400

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      “Si jamais vous recherchez un franchiseur pour vous accompagner dans l’aventure d’être entrepreneur, prenez quelqu’un qui aura une vraie relation humaine avec vous, pas uniquement business”, conseille Killian Calvairac, franchisé La Mie Câline à Creysse en Dordogne.

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      Sommaire

      Kylian Calvairac, bonjour. Vous êtes franchisé La Mie Câline à Creysse en Dordogne. Tout d’abord, merci d’avoir accepté l’invitation de Franchise magazine.

      Bonjour et puis merci à vous pour l’invitation.

      Pouvez-vous nous raconter votre parcours professionnel avant de rejoindre l’enseigne La Mie Câline ?

      Mon parcours professionnel, moi, j’ai réalisé des études en alternance avec un BTS MUC qui s’appelle MCO, je crois aujourd’hui, et un bachelor, donc l’équivalent d’une licence, ce qui m’a permis J’ai évolué très rapidement au sein de la grande distribution et dès que j’ai fini mes études, prendre des postes avec responsabilité et finir, je crois que j’avais 23 ou 24 ans, directeur adjoint et responsable frais. Ensuite, après avoir passé ce cap-là, c’est là que j’ai décidé de devenir entrepreneur.

      Quel a été l’élément déclencheur qui vous a donné envie de vous lancer dans ce projet ?

      Ça fait très longtemps que je voulais devenir entrepreneur. J’avais une famille avec de belles carrières professionnelles, notamment du côté de mes grands-parents qui eux, travaillaient avec le groupe Mousquetaire, qui ont fait une très belle carrière avec plusieurs points de vente. J’attendais un certain déclic, je l’ai eu donc à 25 ans, juste après la partie COVID. Et c’est là que j’ai commencé à m’intéresser à toutes les franchises qui existaient et choisir vraiment le bon partenaire avec qui se lancer dans cette belle aventure.

      Quels étaient les secteurs d’activité qui vous attiraient plus particulièrement ?

      Je cherchais un secteur en rapport avec l’alimentaire, quelque chose que je maîtrisais, quelque chose que je connaissais. Au sein de la grande distribution, je tenais à avoir quelque chose en rapport avec ce milieu-là.

      Et comment vous êtes entré en contact avec l’enseigne de la Mie Câline ? Qu’est-ce qui vous a séduit dans ce concept ?

      En réalité, Je me suis présenté à beaucoup d’enseignes qui proposaient ce service de franchiseur. J’ai vraiment un gros coup de cœur avec La Mie Câline. Je pense que si un jour, vous recherchez un franchiseur pour vous accompagner dans l’aventure d’être entrepreneur, prenez quelqu’un qui aura une vraie relation humaine avec vous, pas uniquement business. Je pense que c’est très important. Et moi, j’ai eu vraiment ce gros coup de cœur avec La Mie Câline, où vraiment, on s’entendait bien et ce n’était pas que du business, il y avait vraiment une vraie relation humaine derrière tout ça.

      Et comment avez-vous choisi votre ville d’implantation ?

      Je suis rentré à La Mie Câline, donc on m’a proposé plusieurs projets. Il y avait des points de vente à reprendre parce que des franchisés partaient à la retraite ou autres. La Mie Câline avait trouvé un point de vente, celui de Creysse, Saint-Dordogne, à côté de Bergerac. Et j’ai vraiment été séduit par ce projet-là, tout simplement. J’ai fait une étude de marché, on a beaucoup échangé sur le sujet, etc. Et j’ai décidé de prendre ce point de vente. Je n’avais pas vraiment d’attache en termes de secteur. Je voulais juste rester dans le Sud-Ouest. Chaque fois, je rigolais. Je disais que je voulais toujours un endroit où on dit « chocolatine ». Et du coup, comme Creysse correspondait à ce critère-là et qu’il y avait vraiment un beau projet en perspective, j’ai décidé de partir là-bas.

      Quel investissement ça représente pour ouvrir un magasin ? Vous pouvez me donner une fourchette.

      Ouvrir un point de vente avec La Mie Câline, il faut affiner avec le franchiseur, mais en termes d’apport, on est à environ entre 80 et 100 000 €. Pour ma part, les 100 000 €, c’est ce qu’il m’a fallu pour créer La Mie Câline de Creysse. Après, je sais qu’il existe d’autres solutions. Si jamais on a un peu moins de budget, mais ça, il faut le voir avec le franchiseur, il faut le voir directement avec La Mie Câline.

      Comment vous avez été formé lors de votre arrivée au sein de l’enseigne ? Sachant que vous avez déjà la connaissance de la grande distribution.

      C’est vrai que j’avais la connaissance de la grande distribution pour ce métier-là. Après, dans les franchisés, on a vraiment tous les profils. On a des personnes qui étaient dans la gestion, d’autres qui étaient managers en restauration rapide. J’ai vu beaucoup de personnes qui venaient de la grande distribution et on a tous la même formation où on a une immersion de plusieurs semaines dans un point de vente et également des semaines, on va dire, au siège un peu plus scolaire. La Mie Câline propose vraiment une formation globale et très complète. Je les ai remerciés maintes fois, et notamment surtout pour les points de vente formateur qui m’ont énormément apporté, je pense, et m’ont beaucoup aidé à réussir.

      Selon vous, qu’est-ce qui a séduit La Mie Câline chez vous, particulièrement dans votre profil, votre parcours ?

      Je pense qu’il faut déjà quelqu’un de passionné, quelqu’un qui est capable de se remettre en question, quelqu’un qui est capable d’évoluer. Il y a tellement de qualités nécessaires chez un bon chef d’entreprise que c’est très difficile de répondre exhaustivement à cette question. Mais je pense que c’est surtout ça. C’est quelqu’un qui est vraiment avec la tête sur les épaules, quelqu’un qui est capable d’évoluer, de se remettre en question et vraiment d’avancer.

      Votre magasin, il a ouvert il y a combien de temps ?

      J’ai ouvert le 7 mars 2023, donc à peu près un an et demi maintenant.

      D’accord. Et où vous en êtes par rapport à votre business plan ?

      Le business plan, je vous avoue, ça fait un petit moment que je l’ai pu regarder parce qu’on a bien dépassé les chiffres qu’on avait imaginé. Au tout début, le lancement a été un peu lent dans le sens où c’est vrai qu’il faut que les clients découvrent le point de vente, changent leurs habitudes. Je suis parti de rien, c’était une création. Donc les débuts, on pouvait être un peu compliqué, mais ça a très vite évolué, ça a très vite démarré. Et là, cette année, l’évolution est monstrueuse. On a une fréquentation clientèle qui ne cesse d’exploser. Pour vous donner un ordre d’idée, depuis mars dernier, j’affiche entre 15 et 30% d’évolution par mois.

      Combien est-ce que vous employez de salariés dans votre magasin ?

      J’ai ouvert avec cinq salariés et aujourd’hui, je suis à neuf et deux apprentis, donc on pourrait dire onze.

      Est-ce que dans un coin de votre tête, il y a l’idée d’ouvrir, pas maintenant, ça me paraît un peu tôt, mais, un deuxième point de vente éventuellement ?

      Je vous assure, j’en ai déjà parlé avec la Micheline et que ce n’est clairement pas quelque chose que je garde dans un coin de ma tête. C’est un projet qui est très présent depuis longtemps. Depuis le début, quand je suis arrivé à La Mie Câline, je leur ai dit que je souhaitais ouvrir un premier point de vente, puis un deuxième, en se laissant, bien sûr, un délai raisonnable. Mais non, on a déjà commencé à en parler et c’est quelque chose que je veux vraiment réaliser très prochainement. C’est le genre de projet qui prend toujours un peu de temps. Il faut trouver l’emplacement, il peut y avoir des travaux, etc. Mais non, c’est quelque chose dont on a déjà discuté et bien avancé.

      Et pour finir, quel conseil vous pourriez donner à quelqu’un qui hésiterait à se lancer, comme vous l’avez fait, se reconvertir en franchise ?

      Moi, je dirais, mon regret, ce n’est pas l’avoir fait plus tôt. C’est vrai que c’est tombé pile-poil au moment de la période COVID, c’était juste après. Mais hormis ça, je regrette de ne pas y avoir essayé de me lancer plus tôt. Je vois trop de profils, trop de personnes qui ont des capacités pour le faire, qui ont du moyen en général pour le faire et qui ne se lancent pas parce qu’on ne sait même pas ce qu’ils attendent en réalité. Un peu comme moi, peut-être qu’ils attendent un déclic, quelque chose. C’est quand même le genre d’aventure qui peut faire peur. On a quand même un milieu qui n’est pas hyper facile, un climat actuel en France qui n’est pas non plus hyper simple. Ça n’a jamais été aussi compliqué qu’aujourd’hui de recruter, de former, de garder son personnel, etc. Je pense que c’est un peu tout ça qui fait que ça peut freiner certaines personnes et je trouve que c’est dommage parce que franchement, moi, je le dis aujourd’hui, si on me ramène en arrière, je refoncerais dans l’aventure tête baissée. C’est peut-être la chose la plus géniale qui me soit arrivée toute ma vie. Vraiment, ça serait ça. Si vous avez peur, trouvez quelqu’un pour vous accompagner, trouvez un franchiseur. Comme je disais tout à l’heure, trouvez quelqu’un avec qui vous avez une vraie relation humaine, pas uniquement une relation de business et lancez-vous.

      Écoutez, je vous souhaite plein de réussite dans tous vos projets futurs. Kylian Calvairac, que je vous remercie. Je rappelle que vous êtes franchisé La Mie Câline à Creysse en Dordogne et que votre actualité est à retrouver, notamment sur les sites Franchise magazine et Assez Franchise.

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