Quels conseils vous pourriez donner à un porteur de projet qui hésiterait à se lancer dans votre activité ? Dix-huit franchiseurs ont répondu à nos questions : voici leurs témoignages.
L’intégralité de ces interviews sous forme de podcasts est à retrouver ici
Marc Vanhove, Fondateur et dirigeant, Bistro Régent
Mon conseil serait qu’il faut être convaincu de sa réussite car entreprendre, c’est être toujours en train de convaincre. Dans un premier temps, le franchisé doit me convaincre, puis il doit également convaincre les banques. Ensuite, il doit également arriver à convaincre les salariés afin qu’ils travaillent avec lui. Enfin, il doit convaincre les clients de venir fréquenter son restaurant. Nous sommes donc toujours en train de convaincre. La réussite passe par le fait de convaincre tout le monde. L’entrepreneuriat c’est de toujours essayer de convaincre le maximum de personnes. J’ai donc besoin de candidats qui arriveront à me convaincre de leur donner la franchise Bistrot Régent.
Agathe Domingues, Directrice commerciale et développement, Body Minute
Le seul conseil que je donnerais, c’est qu’effectivement, le secteur de la beauté est un métier de passion, un métier dans lequel on s’investit. Ainsi, être encadré, accompagné par une enseigne qui est leader sur le marché depuis des années et qui a un cadre qui a fait ses preuves, est une valeur ajoutée qui est extrêmement bénéfique de nos jours. De plus, se rallier à un expert du bien-être et de la beauté est quand même une valeur ajoutée qui n’est pas négligeable pour un porteur de projet et un créateur d’entreprise. »
Christophe Monfort, Fondateur, La Main Tendue
Mon conseil serait qu’il faut que ce soit un projet mûri, réfléchi. Ce n’est pas anodin, c’est un projet de vie, un projet professionnel, mais c’est aussi un projet de famille. Lorsque l’on s’engage dans la création d’une entreprise, quel que soit le secteur, on engage tout le monde, sa famille, sa femme, ses enfants. C’est pourquoi la prise de risque doit être mesurée. Nous accompagnons nos franchisés, justement, sur cette prise de risque. Nous avons notamment des partenaires tels que In Extenso et Fiducial, qui vont les accompagner. L’entrepreneuriat n’est pas anodin. Le projet doit être mesuré et une étude de marché local doit être réalisée. Par la suite, nous accompagnons le franchisé dans la réalisation de son business plan. Le futur franchisé doit savoir dans quoi il s’engage. Nous avons des franchisés qui découvrent le rôle d’entrepreneur car ils étaient anciennement salariés, avec des horaires et des plannings bien établis. À contrario de l’entrepreneuriat, où vous serez connectés 24h/24 à votre entreprise. Être entrepreneur aujourd’hui, ça demande énormément d’investissement.
Sophie Gucciardi, Directrice du développement franchise, Irrijardin
Le conseil que je donnerais à un porteur de projet qui hésiterait à se lancer dans notre activité, c’est d’aller visiter nos magasins Irrijardin. Il n’y a rien de tel pour se rendre compte de la qualité d’accueil, des valeurs portées par nos franchisés ainsi que des perspectives d’avenir du marché.
Eric Moulois, Directeur Général associé, Selfstock.com
Je dirais qu’il ne faut pas hésiter. Il n’y a aucun risque puisque, chez nous, il n’y a pas de droit d’entrée. En revanche, il faut être motivé à chercher des terrains, et il ne faut surtout pas avoir peur d’avoir des refus de permis de construire. La motivation est primordiale. Cependant, il faut également avoir conscience que notre activité, étant soumise à permis de construire, a devant elle quatre voire cinq ans de développement. Ensuite cela deviendra de plus en plus complexe, car les permis seront de plus en plus compliqués à obtenir. Je conseillerais donc de se dépêcher, car on ne prend pas de risque financier tant qu’il n’y a pas d’ouverture.
Christophe Deporte, Responsable Formations et Projets, Dietplus
Nous sommes actuellement dans un monde où les porteurs de projet se reconvertissent de plus en plus, à la recherche d’un métier qui leur plaît. Nos franchisés ont l’avantage de pouvoir accompagner des personnes qui sont en difficulté, qui ont besoin d’être accompagnées dans leur perte de poids. Si l’on a envie de changer de métier afin de pouvoir aider, accompagner ces personnes, tout en étant son propre chef d’entreprise, alors Dietplus est le parfait compromis. Avec Dietplus, on est indépendant, on exerce un métier qui nous plaît, et on en vit.
Jordan Tomas, Fondateur, Jordan Tomas Pizza Mamamia
Mon conseil serait de venir nous rencontrer, dans un premier temps, et de venir goûter nos pizzas. En effet, si le produit arrive à vous conquérir, la moitié du travail est déjà fait. Si vous aimez nos produits et notre concept, alors c’est un grand pas de franchi.
Romain Rouxel, Directeur de la franchise, V and B
Si le candidat se questionne, il faut qu’il ose, qu’il tente. Il ne faut pas se mettre de frein, il faut aller au bout de ses rêves. J’encourage les candidats à venir nous rencontrer et à déposer leur dossier de candidature.
Jacky Barreteau, Directeur développement franchise, La Boucherie
Nous donnons, à chacun de nos candidats, la liste des franchisés de notre réseau afin qu’ils puissent décider quel franchisé appeler en fonction du secteur déterminé. L’objectif étant qu’ils aient un retour, un avis de personnes travaillant déjà avec nous sur le savoir-faire de La Boucherie. Nous sommes là pour accompagner les candidats, que ce soit au siège ou sur le terrain. Nous avons une équipe de professionnels dédiée à cela. Nous essayons de rassurer les personnes quant à l’entrepreneuriat, les difficultés liées au financement par les banques. Depuis plus de 20 que l’enseigne se développe en franchise, nous n’avons jamais eu de refus bancaire. Notre réseau a donc une bonne image auprès des banques.
Guy-Cédric Galéa, Directeur Général, Jotul
Mon conseil serait de franchir le pas et se lancer. On a aujourd’hui 50 concessionnaires qui ont franchi le pas et qui s’en félicitent. Beaucoup d’entre eux ont des projets d’ouverture d’un second ou d’un troisième magasin, ce qui prouve qu’ils sont satisfaits de la performance du modèle et du concept. Il faut réellement s’adosser à une marque forte et à un concept éprouvé. En effet, rejoindre un réseau déjà constitué avec des process, une visibilité, des bons outils, fait gagner énormément de temps. Ainsi, le concept de concession permet d’avoir un avantage concurrentiel par rapport au commerce indépendant, notamment. Je dirais donc qu’il faut se tourner vers des enseignes à forte notoriété, aller à leur rencontre, poser des questions, comparer, afin de se lancer en toute sérénité.
Sophie Montintin, Directrice du développement, Mondial Tissus
Je dirais que lorsque l’on est entrepreneur, il y a toujours une part de risque. Cependant, ce risque doit être calculé. Ainsi, rejoindre un réseau ayant déjà une expérience en succursale et en franchise est un bon calcul. Le réseau Mondial Tissus existe depuis 2015. Nous avons 29 franchisés et un tiers d’entre eux ont ouvert un second magasin. Nous encourageons les candidats à venir poser des questions à nos franchisés car la transparence est primordiale pour nous. Le conseil que je donnerais donc à quelqu’un qui veut se lancer dans la franchise, c’est de poser toutes les questions qu’il souhaite, que ça soit au franchisé, à la tête de réseau, ou à la Fédération Française de la Franchise, notamment s’il a des hésitations sur le modèle ou sur le fonctionnement.
Ingrid Heitz, Responsable développement, Millepatte
Lorsqu’un porteur de projet décide de se lancer en franchise, il faut qu’il soit sûr et convaincu de ce qu’il a envie de faire. Ensuite, il ne faut pas qu’il hésite à comparer les différentes enseignes parce qu’un contrat de partenariat, que ça soit chez nous ou chez nos collègues, dure en moyenne entre cinq et sept ans. Il faut vraiment qu’il soit sûr que les personnes avec lesquelles il va être en contact quasi quotidiennement, surtout au début de son activité, lui correspondent, qu’elles aient les mêmes envies, les mêmes valeurs. Il faut vraiment se demander : « Est-ce que le dirigeant, l’animateur réseau, le responsable de développement, ont répondu de façon claire et transparente à toutes mes questions ? Est-ce que je me sens libre dans toutes les actions que je vais pouvoir entreprendre ? À quel moment est-ce que je suis redevable et de quoi ? » Il faut vraiment qu’il y ait une vraie légitimité pour lui de choisir son futur franchiseur.
Ivane Bréger, Directrice du développement, X’Pert Impact
J’aimerais dire à nos futurs franchisés que nous sommes un réseau jeune, évolutif, qui a vraiment à cœur de faire évoluer les choses, de bouger. Nous sommes à l’écoute de tout conseil et de toute vision. Donc, si vous souhaitez participer à l’aventure d’un réseau, nos portes sont grandes ouvertes. De plus, c’est une aventure totalement humaine. Nous avons vraiment à cœur de créer des partenariats avec des gens qui ont envie d’évoluer, qui ont envie de créer leur entreprise. Et puis, nous sommes sur un véritable marché porteur. Je vous invite donc à vous renseigner si vous ne connaissez pas le marché du débosselage sans peinture et de la rénovation intérieure : il y a beaucoup de demande. Le marché est très loin d’être saturé, voire pas du tout. Donc, si vous souhaitez vous lancer dans une activité porteuse, dynamique, avec un modèle économique très léger, donc avec des risques extrêmement mesurés, n’hésitez à nous contacter, on se fera un plaisir de vous renseigner dans cette belle aventure.
Sylvia Touboulic Barreteau, Responsable Pole Franchise, La Mie Câline
Mon conseil serait de nous contacter afin que l’on puisse vous faire une présentation précise de notre enseigne et que l’on puisse vous transmettre les contacts de nos franchisés. Nous travaillons réellement dans la transparence, c’est pourquoi nous vous donnons l’opportunité de contacter le franchisé que vous souhaitez afin de lui poser toutes vos questions. La grande force de La Mie Câline c’est la qualité de ses produits, ainsi que la qualité de son accompagnement. Nous sommes reconnus comme ayant une certaine proximité avec nos franchisés, ce qui est en accord avec nos valeurs historiques telles que le respect des autres, le sens de la communication, la loyauté, la solidarité et l’honnêteté. Nous sommes à l’écoute de nos franchisés : ainsi, on progresse et on avance tous ensemble. Nous sommes une vraie équipe. Ce qui prime avant tout c’est l’humain, et c’est sûrement ce qui fait notre différence sur le marché aujourd’hui.
Stéphane Guéru, Responsable Développement Franchise du Groupe Dessange
Mon conseil serait, dans un premier temps, de venir nous voir afin que l’on puisse expliquer qui nous sommes, ainsi que l’accompagnement que l’on prodigue dès le premier contact et pendant les cinq ans du contrat.
Anne-Catherine Péchinot, Directrice Générale, Easy Cash
Mon conseil serait de ne pas hésiter parce que c’est vraiment un métier chouette. Il faut surtout venir nous rencontrer au salon de la franchise, ou tout simplement venir en magasin pour voir comment c’est et pour pouvoir discuter avec nos franchisés qui pourront, en toute transparence, vous dire ce qu’ils pensent de la franchise, ce qu’ils pensent du métier et que vous puissiez vous rendre compte, voir si vous vous projetez dans ce métier, qui est un métier absolument passionnant. »
Thomas Alligier, Responsable développement, Avenir Rénovations
Ce que je conseillerais, c’est de prendre un maximum d’informations. C’est vrai qu’entreprendre, pour beaucoup de personnes, c’est un nouveau challenge. Et ce n’est pas toujours évident de se lancer dans ce nouveau challenge. Donc nous sommes là pour répondre à toutes vos questions. Ce qui est important, c’est d’être sûr que le modèle vers lequel vous vous dirigez va vous correspondre et que les gens qui vont vous accompagner tout au long de votre projet sont porteurs des mêmes valeurs que vous. Une fois que toutes les réponses sont apportées et que vous êtes convaincu, il n’y a plus qu’à !
Olivier Pasini, Directeur Général du réseau, Glass Auto
Le marché du vitrage est un marché lucratif. Les entreprises sont rentables parce que le vitrage est un produit qui a une forte valeur ajoutée. Aujourd’hui, les prestations sont valorisées et lorsque l’on bénéficie, comme c’est notre cas, d’agréments avec différentes compagnies d’assurance, la gestion des flux administratifs est simplifiée et les paiements sont garantis par les apporteurs d’affaires.