Fermer
Secteurs / Activités
      Miniature-Stephane Haug-2024-1400×1400

      11 min

      11 min

      MP3 (24.65 Mo)

      Stéphane Haug, Directeur du développement de l’enseigne Attila : “Aujourd’hui, nous avons tous les éléments pour envisager sereinement le développement de ce réseau et donc atteindre 200 agences fin 2029.”

      • Flux RSS
      • Deezer
      • Spotify
      • Apple Podcasts
      • Google Podcasts
      60 000 €
      Apport personnel
      26 000 €
      Droit d'entrée
      Voir la fiche

      Stéphane Haug, bonjour. Vous êtes Directeur du développement de l’enseigne Attila. Tout d’abord, merci d’avoir accepté l’invitation de Franchise Magazine.

      Bonjour, c’est avec grand plaisir que je participe à cette interview.

      Pouvez-vous nous présenter l’enseigne Attila, nous rappeler son activité et les grandes étapes de son développement depuis sa création ?

      Effectivement, la marque et le réseau Attila sont nés il y a maintenant une vingtaine d’années et depuis, on ne cesse de mailler le territoire français, puisqu’aujourd’hui, on a 120 agences réparties partout en France pour un chiffre d’affaires de 100 millions d’euros, un peu plus même. La franchise a démarré en 2006. Donc, vous voyez que ça reste un concept encore jeune. Le cœur de métier d’Attila, c’est l’entretien et la maintenance des toitures. Pour être très clair sur cette activité, Attila n’a pas pour vocation de construire ou de poser des toitures ni de rénover des toitures. Par contre, sa mission, ça va être, entre ces deux étapes, de prolonger la durée de vie des toitures, à la fois pour la protection des personnes et des biens. Notre cœur de métier, c’est le B2B, donc tout ce qui est entreprise, dépôt, logistique, entrepôt, usine, bâtiment d’État. Nos cinq principales activités, j’en parle parce que c’est le contexte d’aujourd’hui avec les intempéries qu’on a connues partout en France, c’est l’urgence. Mais ensuite, on est capable aussi de proposer des services de diagnostic des toitures. Ce qui est intéressant à savoir, c’est qu’on est capable d’intervenir sur tout type de toiture, que ce soit le matériau et quelle que soit la configuration de la toiture. Ensuite, on va faire de la réparation, on va faire de l’entretien et proposer à nos clients ce qu’on appelle la maintenance, c’est-à-dire de faire des diagnostics réguliers. La fréquence va dépendre un petit peu de la nature de la toiture et de son ancienneté. Donc, intervenir, diagnostiquer et anticiper les problèmes. Le but, c’est d’être de moins en moins dans le curatif et de plus en plus dans le préventif. On voit que cette démarche, elle est tout à fait pertinente puisque finalement, c’est celle-là qui va permettre de faire perdurer la durée des toitures et de garder, en tout cas de maintenir l’intégrité du bâtiment.

      Quels sont vos objectifs de développement pour 2024 ?

      Aujourd’hui, on a suffisamment d’historiques en termes de business model, d’accompagnement des candidats et des franchisés pour accélérer notre maillage pour plusieurs raisons. La première, c’est qu’aujourd’hui, ce métier, il est largement détenu par des artisans. C’est 95% de l’activité qui est détenue par des artisans qui sont généralement des entités de moins de 10 personnes, que ce soit en individuel ou en société. On a quelques gros acteurs qui, eux, ont un spectre d’activités beaucoup plus large puisqu’ils font de la création, de la construction et de la rénovation. On a tous les indicateurs pour dire qu’il faut qu’on accélère maintenant la croissance de notre maillage. Et l’objectif, c’est fin 2029 d’être à 200 agences. Aujourd’hui, on est très plébiscités par les grosses sociétés et les grosses structures, mais aussi des structures beaucoup plus petites. On a une activité Grand Comte qui continue à se développer. Il faut savoir aussi que ce marché de la toiture industrielle, c’est plus d’un milliard de mètres carrés à date. On est quasiment à un milliard et demi de mètres carrés. Et ce qui est aussi intéressant à savoir, c’est que ce marché croît de 20 millions de mètres carrés par an, depuis maintenant une quinzaine d’années. Donc, on est vraiment sur un potentiel qui est quand même assez important. On a pu, durant ces quinze années, affiner notre modèle économique. Aujourd’hui, on a tous les éléments pour envisager sereinement le développement de ce réseau et donc atteindre les 200 agences fin 2029.

      Pour étendre votre maillage, est-ce qu’il y a des régions ou des villes qui sont aujourd’hui prioritaires ?

      Effectivement, c’est une bonne question. Aujourd’hui, quand on analyse un petit peu notre maillage, on voit qu’on a des besoins, notamment sur la partie nord de la France. La partie est de la France, l’Île-de-France, toujours, et dans une certaine mesure, mais là, je pense que le contexte climatique ne joue pas en notre faveur, c’est l’arc midi. En tout cas, la partie entre Marseille et Nice.

      Et pour atteindre cet objectif de 200 agences à fin 2029, quel profil franchisé vous recherchez en priorité ?

      On a vraiment tout type de profil aujourd’hui dans notre réseau. On a des hommes, on a des femmes, on a des gens qui viennent de la banque, des gens qui viennent de la distribution, des profils qui ont été managers de grosses entités. Donc, ça reste vraiment à tous types de profil. Je pense que l’un des critères importants, c’est d’avoir déjà une expérience, je dirais, de management dans le commerce en général. Et on le voit, les personnes qui ont cette appétence pour le commerce, qui ont ce goût du service, qui ont aussi managé des équipes. Et puis, accessoirement, une fibre, on va dire technique, mais ça, c’est vraiment un critère secondaire, sont les profils qui réussissent le mieux. À nous derrière, de les accompagner pour leur apporter cette compétence technique et aussi toute la partie commerciale, tous les arguments techniques et commerciaux qui font que l’agence va démarrer très vite dès la première année.

      Quels sont les investissements à prévoir pour ouvrir une franchise à Attila ?

      L’investissement initial, il est de l’ordre de 190 000 €. Donc, ça comprend toute la mise en place de l’agence avant ouverture. Et aujourd’hui, l’apport qui est demandé, il est de l’ordre de 60 000 €. Donc des dossiers qui passent très facilement au niveau des banques, puisqu’ils ont un historique de 15 ans d’activité. Ils voient très bien que le modèle est tout à fait pertinent et rentable très rapidement. Et donc, on n’a aucune difficulté à obtenir des financements pour lancer son projet.

      Et sur cette enveloppe d’investissement, quelle est la part consacrée au local ?

      Sur le local, nous, on a une chance assez extraordinaire, au-delà du fait de ne pas avoir de stock à gérer, puisque c’est vraiment un concept de service aux entreprises, c’est que le local n’est pas un local de B2C. On est vraiment sur des locaux en zone d’activité, en zone industrielle. Donc, ce n’est pas du tout du premier rideau, ce n’est pas du tout du deuxième rideau. On est vraiment sur des implantations dites troisième rideau. On a des loyers qui sont relativement modestes. On va tourner entre 2000 pour les villes qui sont les moins chères à 4000, 4500 euros pour les villes les plus chères. Sachant que nous, notre configuration idéale, c’est un bâtiment qui va faire à peu près 350, 400 mètres carrés, avec idéalement une mezzanine, puisqu’on va y entreposer un camion Nacel et puis des zones de bureaux pour les équipes et pour les réunions. On est vraiment sur des locaux… Je dirais, le critère le plus essentiel, c’est d’avoir une porte sectionnelle qui permette de faire entrer les véhicules et notamment le véhicule Nacel.

      Combien de temps faut-il à un franchisé ou une franchisée, pour amortir cet investissement ?

      L’amortissement, on est en B2B, donc c’est très différent, je dirais, sur cet aspect par rapport à une activité en B2C, c’est-à-dire que quand vous allez ouvrir votre agence, on va vous donner tous les éléments liés aux bâtiments qui sont rattachés à votre secteur et on va vous donner les contacts de ces propriétaires. Il va y avoir une phase de phoning pour vous faire connaître, vous faire proposer vos services. Et puis, au bout de deux, trois mois, vous allez commencer à avoir des demandes de devis et puis des besoins d’intervention. Généralement, le retour sur investissement, il se fait entre 14 et 16 mois.

      Est-ce que la conjoncture, je pense à l’inflation ou à la baisse des mises en chantier, a un impact sur votre activité ?

      Ça, c’est une bonne question également, puisqu’effectivement, on pourrait se dire que le marché de la construction est en bernes. Ça concerne principalement les maisons individuelles et l’habitat collectif. Par contre, comme je vous l’ai dit précédemment, tous les bâtiments industriels sont en progression d’à peu près 20 millions de mètres carrés par an. On le voit sur nos courbes d’activité, on n’est quasiment pas impacté ou même pas du tout impacté par ce contexte, tout comme pendant le COVID, on n’a pas eu du tout de baisse d’activité, bien au contraire. Ce qui est intéressant aussi de compléter, par rapport à cette situation sur la construction individuelle. C’est que finalement, on n’a pas mal de couvreurs, de personnes qui ont une compétence sur la toiture, qui nous rejoignent parce que justement, leur activité initiale est en baisse.

      Et pour finir, quel conseil vous pourriez donner à un porteur de projet qui hésiterait à se lancer dans votre activité ?

      Aujourd’hui, comme je vous l’ai dit, on est sur un marché qui est quand même très conséquent, qui est peu structuré. On a une demande d’investissement qui, finalement, est relativement modeste au de toutes les autres franchises qui peuvent exister en B2B ou en B2C. On n’a pas de stock à gérer, on n’a très peu de factures à éditer par mois et puis on s’intéresse à des professionnels. Donc, c’est vrai que le lien se fait très rapidement. Le seul point de vigilance qu’il faut avoir, c’est qu’effectivement, on n’ouvre pas une agence et l’activité démarre le jour même. Il y a une phase d’amorce qui va prendre peut-être deux ou trois mois, mais à partir de là, l’effet bouche à oreille, la notoriété de la marque et puis l’apport de notre service grand compte, va vous permettre en moyenne d’atteindre les 400 000 € la première année et on va être en moyenne sur 750 000 € la deuxième année. Ensuite, on a vraiment tous les cas de figure. On a des agences qui vont faire entre 1 million et 1,6 million. Tout va dépendre effectivement de votre capacité à recruter des techniciens. Et donc, plus vous avez de techniciens et plus vous allez pouvoir générer et traiter de la demande qui, encore une fois, est en croissance parce que l’environnement climatique, finalement, interpelle de plus en plus les propriétaires de bâtiments parce que les problématiques arrivent dans ces circonstances. Et donc, un produit qui n’est pas visible au quotidien, commence à devenir effectivement une interrogation plus fréquente. Finalement, notre activité, dans la mesure où elle permet de prolonger la durée de vie des toits, a une vertu écologique puisque finalement, on va moins solliciter les ressources naturelles, on va prolonger la durée de vie des matériaux et on va générer moins de déchets, sachant que le bâtiment est probablement l’activité qui génère le plus de déchets aujourd’hui en Europe.

      Stéphane Haug, je vous remercie. Je rappelle que vous êtes Directeur du développement de l’enseigne Attila et que votre actualité est à retrouver, notamment sur les sites Franchise Magazine et AC Franchise.

      Miniature Le Podcast Écoutez les interviews des
      franchiseurs en Podcast
      Demander une
      documentation

      Pour plus d'informations sur ATTILA

      Recopiez le mot dans le champ ci-dessous :

      Je suis intéressé par la franchise ATTILA