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      Benoît Magand, Co-fondateur de La Compagnie des Déboucheurs - Interview du 22 avril 2025

      Nous avons passé le cap des 100 agences en février 2025 et notre objectif est atteindre 130 implantations fin 2026.

      Benoît Magand, Co-fondateur du réseau La Compagnie des DéboucheursComment est né le concept La Compagnie des Déboucheurs ?

      J’ai créé l’activité en mars 2016 avec mon associé Grégory Bonhomme. Je suis un ex-multi-franchisé Allo Pneus, donc je maîtrisais bien le modèle de la franchise, et mon associé était chef de chantier : à nous deux, nous avions deux visions complémentaires sur ce qu’on allait faire et où on voulait aller. Je voulais devenir franchiseur et lui se projetait dans l’entrepreneuriat.

      A ce moment-là, en 2015, quand vous aviez des toilettes bouchées, vous ne saviez pas à quelle sauce vous alliez être mangé. Notre idée, c’était vraiment d’apporter de la réassurance et de la confiance dans un budget. Nous avons donc établi trois tarifs clairs et assez simples à appréhender pour le débouchage manuel (type plombier), l’hydrocurage (avec de gros camions) et enfin le passage caméra (qui nous permet de garantir le résultat). Nous étions disruptifs parce que nous apportions une garantie de résultat donc, vis-à-vis du client, nous apportions vraiment de la confiance, de la réassurance. Nous ne facturons pas de frais de déplacement, ni de majoration soir et week-end. Et, sur notre site internet, la présentation est personnalisée, donc le client peut savoir qui va intervenir. Or aujourd’hui, ce que le client veut savoir c’est combien il va payer, quand est-ce qu’on va venir, qui va venir chez lui et ce qu’il va faire.

      Notre idée, c’était d’être disruptif par rapport aux marques existantes. Pour nous, c’était une activité qui était restée sclérosée. Ce qui nous a amusés, alors qu’on est finalement dans l’urgence, dans le dépannage, c’était d’avoir une image un petit peu fun, de rendre sexy un métier qui ne l’est pas forcément. Ce qui nous intéressait, c’est d’avoir une marque qui rassure et qui devient un réflexe par sa sympathie, qui dit « Ne vous inquiétez pas, on va s’occuper de vous », avec des intervenants sympas qui sont considérés comme des super-héros du débouchage : je pense que c’est un déclencheur de l’achat.

      Où en est le développement du réseau en franchise ?

      Suite à la création de l’activité en mars 2016, nous avons modélisé le concept pendant environ un an et demi, afin notamment de valider toute la partie financière client. Puis en avril 2018, nous avons commencé la commercialisation, avec une première ouverture en franchise en juillet 2018. La première année, nous avons ouvert 12 agences, puis 24 la deuxième année et 36 la troisième année, soit trois agences par moins, donc nous avons une belle dynamique. Nous concédons à nos franchisés une exclusivité territoriale donc forcément, quand le territoire se maille, on fait un peu moins d’ouvertures. L’année dernière nous avons ouvert 16 unités et cette année, je pense que nous allons en en ouvrir 12 de plus.

      Nous avons passé le cap des 100 agences en février 2025 et notre objectif est atteindre 130 implantations fin 2026.

      Quelle sont les régions que vous avez identifiées pour y implanter des agences La Compagnie des Déboucheurs en franchise ?

      Compagnie-Deboucheurs-InterventionNous sommes partis d’un cahier des charges assez particulier : 100 000 pavillons en résidence principale et 500 000 habitants à moins d’une heure et quart du siège social. L’idée c’est de couvrir tout le territoire, même dans les départements à fable densité de population comme l’Aveyron et l’Ardèche. C’est pourquoi nous ne sommes pas partis d’un développement par département mais par bassin de population, afin de reproduire la réussite de l’unité pilote, implantée à Saint-Galmier, dans la Loire.

      Aujourd’hui, quelques secteurs sont encore disponibles côté parisien, mais aussi dans le Sud de la France : il reste des opportunités. Nous avons aussi une belle  dynamique au niveau de la croissance organique : nous mettons en place 45 nouveaux techniciens par an.

      Quel profil de franchisés recherchez-vous en priorité ? Quel est l’investissement à prévoir ?

      Nous ne recherchons pas de profil en particulier. Ce qui nous intéresse, c’est que le franchisé soit impliqué, et qu’il ait vraiment son plan de marche, qu’il partage la vision de la marque. C’est vraiment très important, parce qu’après, il y a des process à appliquer. On sait bien qu’une  aventure entrepreneuriale comme celle-ci fonctionne à partir du moment où on respecte une recette qui a été éprouvée au fil du temps par une centaine d’agences.

      L’investissement global à prévoir pour rejoindre notre réseau est de 68 000 €, dont 8 à 10 000 € en capital social et le reste en financement. La Compagnie des Déboucheurs est une franchise relativement abordable, avec un métier facile à appréhender, une palette d’outil assez large et un retour sur investissement très rapide. De plus, un franchisé n’a pas besoin de locaux commerciaux au départ : son outil de travail, c’est un véhicule que nous achetons et que nous louons aux franchisés, donc c’est nous qui portons le risque. Mais cela peut-être une évolution, car nous avons imaginé notre modèle avec une exclusivité territoriale : or, ce territoire a un potentiel de développement. Ainsi, certains franchisés emploient 4 à 5 salariés, et ont investi dans des bâtiments. Mais au démarrage, c’est facile d’entreprendre avec nous, parce qu’il n’y a pas trop de charges : pas de bail commercial, pas d’aménagement…

      De quelle manière accompagnez-vous vos nouveaux franchisés au démarrage ?

      Véhicule aux couleurs du réseau La Compagnie des DéboucheursNous leur dispensons une formation de deux semaines au sein de nos bureaux, avec une première semaine de théorie (outillage, mise en œuvre, gestion, risques…), et une deuxième semaine d’immersion sur le terrain, avec des franchisés en place. Pendant la formation, les futurs franchisés logent sur place, ce qui leur permet de connaître les équipes et de savoir à qui s’adresser pour telle ou telle problématique.

      Un franchisé La Compagnie des Déboucheurs peut démarrer son activité seul, de chez lui. Le seul inconfort dans notre métier, c’est le 7/7 : c’est un investissement, qui représente quelques sacrifices, et il faut savoir s’organiser. Cela ne veut pas dire qu’on met sa vie personnelle de côté mais au départ, on pallie le fait de ne pas avoir de salariés. Maintenant que le maillage du territoire est plus poussé, les franchisés peuvent désormais s’aider entre voisins, c’est-à-dire qu’ils vont faire un week-end sur deux, sur des secteurs proches.

      Et comment les accompagnez-vous au quotidien ?

      Finalement, notre métier, c’est d’aider des gens en recherche d’aventures entrepreneuriales à se lancer en leur fournissant une équipe structurée (avec 23 personnes au siège, dont trois animateurs réseaux et deux formateurs), une marque et une notoriété. C’est pour cela que nous sommes aujourd’hui présents dans les mass media : en télé depuis un an, en radio depuis cette année…. La Compagnie des Déboucheurs est une marque dont la notoriété qui ne fait que grandir : quand on demande spontanément aux Français, par le biais d’un sondage, où notre marque se positionne dans l’univers de l’assainissement, elle arrive en deuxième position derrière Veolia.

      Nous avons aussi un outil digital qui nous permet de dispatcher les interventions, qui va facturer, générer les bons d’intervention, générer l’audit et les accompagner dans la prospection. Nous avons également équipe communication de quatre personnes et un call center de huit personnes, qui est le premier contact avec le client. En effet, nous avons un métier très opérationnel : quand on est en train de déboucher les canalisations, on n’a pas forcément les mains très propres, ou du moins les gants… Et enlever ses EPI (équipements de protection individuelle) pendant une intervention, ça ne se fait pas trop. Donc c’est le call center qui va prendre en main le client, lui expliquer la démarche et qui va venir. Après l’intervention, dès qu’il se libère, le technicien passe un petit coup de fil et ça fonctionne parfaitement bien.

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