Après But City, en début d’année, le numéro 3 de l'ameublement en France s'apprête à lancer un second concept de proximité, But Cosy. La nouvelle enseigne ciblera les zones rurbaines, en franchise comme en propre.
Suivant la tendance inaugurée par les leaders de la grande distribution Intermarché, Système U ou encore Casino (avec leurs formats Contact, Express et autres Monop’), But met le turbo sur le créneau de la proximité. L’enseigne avait déjà donné le jour à un concept de centre-ville, But City, en début d'année (il fédère 3 unités à ce jour) ; elle s’apprête aujourd’hui à lancer une nouvelle déclinaison de son modèle, destinée cette fois aux zones rurbaines, soit les abords des villes de 30 000 à 40 000 habitants.
Les futurs But Cosy s’étendront sur une surface moyenne de 1 500 m², soit deux à trois fois moins qu’un magasin standard. Leur offre sera principalement axée autour des univers du salon, de la literie, de la cuisine, mais aussi de la déco et de l’électroménager. Et des bornes tactiles permettront aux clients de commander les références qui ne seront pas présentées physiquement, en s'appuyant sur un magasin But « parrain » situé à moins de 50 km.
Vers de nouveaux gains de parts de marché ?
Le déploiement de But Cosy doit débuter cet été dans l’Est de la France. Et ce sont huit magasins précédemment exploités sous la bannière régionale Maga, qui les premiers prendront l’enseigne. Quatre rejoignent But en tant que franchisés, à Vesoul (70), Marmoutier (67), Dommartin lès Toul (54) et Neufchâteau (88). Les quatre autres sont repris en propre, à Bollène (84), Péronne (80), Noyon (60) et Abbeville (80).
En s’ouvrant ainsi de nouvelles possibilités d’implantation, But pourrait renouer avec le développement, alors que son parc était plutôt en recul ces dernières années (le réseau est passé de 237 points de vente en 2005 à 206 à ce jour). Le numéro 3 français de l’ameublement (derrière Ikea et Conforama) espère sans doute plus largement que sa stratégie lui permettra de confirmer son retour dans la course aux parts de marché (10,3 % en 2011).