Prudent face à la conjoncture, le distributeur de prêt-à-porter féminin privilégie une bonne gestion de sa centaine de points de vente plutôt qu’une course aux ouvertures.
« Moins de sollicitations de la part des candidats entrepreneurs », « un contexte difficile pour les spécialistes de l’équipement de la personne »… Chez Chattawak, la croissance du réseau est plutôt en stand-by. « Cela fait deux ans que l’enseigne, qui compte tout de même une centaine de points de vente, a ralenti son expansion » explique Sabrina Kreder, directrice commerciale de la marque. Une prudence générale qui n’empêche pas quelques ouvertures, selon les opportunités : l’an passé, Chattawak a ainsi inauguré 4 nouvelles boutiques avec des partenaires affiliés à Montauban, Agen, Saint-Dié-des-Vosges et Morlaix. Mais aucune en 2013.
Outre ses 40 corners en grands magasins, Chattawak totalise 65 succursales, 4 magasins d’usine et 20 affiliés. En commission-affiliation, le point de vente standard se situe davantage en centre-ville, « plus accessible financièrement qu’en centre commercial », pour une surface moyenne idéale de 50 à 60, voire 70m². « Nos partenaires, pas uniquement issus du textile, ont un profil très commerçant avec une forte implication sur le point de vente, décrit Sabrina Kreder. Les clientes viennent chercher des produits de qualité mais aussi une expertise, des conseils et du relationnel. »
Une légère montée en gamme
Habillant la jeune femme active et citadine de 25/35 ans, Chattawak a opéré une légère montée en gamme depuis un an, sous l’impulsion d’une nouvelle directrice de création. Le panier moyen en magasin frôle désormais les 150 euros. S’agissant de son niveau d’activité, l’enseigne, sans communiquer ses résultats, indique avoir bien résisté l’an passé en comparaison d'un marché de la mode féminine dont les ventes avaient reculé de 3 % en 2012.