L'enseigne leader des centres d'amincissement reste fidèle à sa stratégie de recrutement en franchise et met en avant son savoir-faire pour prospérer sur un créneau d'activité réputé difficile.
Vingt ans après son lancement, à Lille, Theraform peut se targuer du titre de premier réseau de soins amincissants sur le marché français. Avec 90 centres sous enseigne, presque tous exploités en franchise, la chaîne spécialisée devance aujourd’hui assez nettement ses principaux concurrents : Hyperminceur et Éfféa. Sans parler de Physiomins, dont les immenses difficultés ont inéluctablement conduit la société (et bon nombre de ses franchisés) à la banqueroute.
« Du point de vue du client, et à raison, l’amincissement est un domaine dans lequel il est difficile d’obtenir des résultats, à savoir la perte de poids, explique Siegfried Welker, responsable développement chez Theraform. Notre point fort, c’est justement une méthode – la plastithérapie – et un savoir-faire qui font que, statistiquement, les résultats sont bons. Cela facilite la fidélisation – par exemple des séances de maintien pour d’anciens clients – et le bouche à oreille favorisant la venue de nouveaux clients dans les centres. Des amalgames sont faits sur la profession car il a y énormément d’offres vendant soi-disant de l’amincissement alors que dans la réalité, ce ne sont que des soins de confort. Or, la cliente veut des résultats ! »
Des franchisés impliqués
Ne travaillant que sur rendez-vous, Theraform cible principalement des emplacements n°2, voire n°3 de centre-ville pour abriter des centres d’une superficie comprise entre 35 et 50 m². La dernière inauguration en date est intervenue début octobre à Caen.
Exit les investisseurs, la tête de réseau ne recherche que des exploitants formés au concept et fortement impliqués dans leur point de vente. « Sauf exception, nous dissuadons les partenaires de créer plus de deux centres. Il s’agit d’exercer une profession ; de la motivation et l’implication du franchisé va aussi dépendre le résultat de l’amincissement pour les clients ». Une implication capitale qui va également influer sur les niveaux de chiffre d’affaires et de rentabilité, parfois « très hétérogènes » entre différents centres, reconnaît Siegfried Welker. À noter que 30 % des franchisés actuels du réseau sont d’anciens clients de la marque.
Aux dires de la direction, la crise et les arbitrages de consommation ne seraient pas un handicap à l’activité de l'amincissement : « Perdre du poids est une démarche forte et réfléchie. La conjoncture n’est clairement pas un frein quant au volume de clients désireux d'être accompagnés ».