Bonne nouvelle pour les distributeurs de parfums et de cosmétiques, dont les grandes enseignes de franchise : l'activité fait preuve de résilience et devrait progresser de 9 % d'ici 2016, selon Xerfi.
Neuf milliards d’euros : tel devrait être, selon le cabinet Xerfi, le poids du marché des parfums et des cosmétiques en France à l’horizon 2016, soit une prévision de croissance d’activité de 9 %. Traditionnellement résistant aux affres de la conjoncture, le secteur reste « relativement épargné par les arbitrages des ménages en raison du budget modéré qu’il représente (125 euros par personne en moyenne l’an passé) et de sa faible exposition au phénomène de la consommation collaborative », d'après Xerfi.
S’il reste donc plutôt dynamique, le marché a toutefois tendance à se dévaloriser, conséquence, pour Xerfi, de la multiplication des offres promotionnelles, de l’essor des marques de distributeurs petit prix et de l’apparition de nouvelles enseignes au positionnement entrée de gamme (l’italien Kiko Make Up Milano) ou même low cost comme la franchise espagnole Equivalenza, qui attaque son déploiement dans l’Hexagone. Sans oublier l’émergence de sites de parfumeries discount tel Ruedesparfums. Les ventes en lignes représentent aujourd’hui 6,4 % des achats du secteur contre 3,8 % en 2010.
Dotées de vastes réseaux de distribution, les grandes enseignes traditionnelles – les succursalistes Marionnaud et Sephora, les franchises (Beauty Success et Nocibé, en passe d’être rachetée par Douglas) ou coopérative (Passion Beauté) – « misent toujours sur les volumes pour préserver leurs marges », analyse Xerfi. Renouvellement des concepts magasins, élargissement de l’offre de services (conseil diagnostic sur le lieu de vente, soins en institut, cours de maquillage, manucure…) et mise en place de dispositifs web-to-store sont désormais quelques-unes des priorités pour se différencier et générer du trafic en magasin.
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