Le commerce en zones de transit (gares, aéroports, stations-services…) a déjà généré près de 5 milliards d'euros de chiffre d'affaires en 2013, selon les estimations des experts de Precepta. Et les perspectives restent globalement favorables.
Gares, aires d’autoroutes ou aéroport : Monoprix a ouvert l’an passé 20 nouveaux magasins dans ces « lieux de flux », l’un de ses nouveaux axes de développement, et y dispose désormais 30 de points de vente franchisés. Tandis que Marks & Spencer et Relay France comptent inaugurer 10 magasins d'alimentation dans les principales gares et stations de métro, ainsi que dans les grands aéroports de la région parisienne, d’ici 2018. Par la suite, cette franchise pourrait s’étendre à d’autres « lieux de transit », ont-ils indiqué. Patrice Brès, directeur France de Total Marketing Services, s’est quant à lui félicité de voir s’enrichir l’offre hors-carburant de son réseau de stations-services Total, Total Access et Elf en France, avec des enseignes comme la Fnac, Darty, La Grande Récré, Brioche Dorée, La Croissanterie ou encore Speedy.
Près de 5 Mds€ de chiffre d’affaires en 2013
« Face au ralentissement du commerce de centre-ville, aux difficultés des centres commerciaux, les lieux de transit constituent en effet des pistes de développement non négligeables », confirment les experts de Precepta (groupe Xerfi), qui viennent de publier une étude intitulée « Le commerce en zones de transit – Les nouvelles opportunités du commerce en gares, métro-RER, stations-service et aéroports« .
De fait, le commerce en « zones de transit » aurait déjà généré près de 5 Mds€ de chiffre d’affaires en 2013, selon cette étude : 2,7 Mds € dans les aéroports, 1,2 Mds€ dans les gares SNCF, 750 M€ dans les stations-services ou encore 200 M€ dans les gares du métro et du RER.
Et les perspectives restent globalement favorables à l’horizon 2016. « Les efforts des donneurs d’ordre, ADP (Aéroports de Paris) et SNCF en tête, et l’élargissement de l’offre n’y sont bien sûr pas étrangers, soulignent ses auteurs. Le marché continuera donc d’attirer des enseignes de centre-ville ».