Ancienne manager Optical Center, Delphine Assola est depuis 2005 sa propre patronne. Devenue multi-franchisée en 2010, la jeune femme est à l'affût d'une 3e affaire en région parisienne.
Les semaines de Delphine Assola sont bien remplies. Depuis deux ans, la chef d’entreprise partage son temps entre ses deux magasins Optical Center basés dans l’Essonne à Brétigny-sur-Orge (inauguré en 2005) et à Villabé, ouvert en avril 2012. “Les journées sont trop courtes ! Je fais la compta chez moi, le soir. Cela me permet d’être au plus proche de mes équipes pendant la journée.” La jeune femme de 36 ans, mère de deux enfants, s’appuie sur deux managers et emploie douze opticiens et une audioprothésiste qui intervient sur les deux sites.
De salariée à franchisée
C’est à Paris que Delphine Assola, diplôme d’opticienne en poche, est embauchée chez Optical Center à La Défense. Elle est ensuite promue manager du magasin de Nation-Charonne puis de celui des Champs-Élysées. Lors d’un séminaire, elle fait la connaissance de Laurent Lévy, président-fondateur d’Optical Center, 5ème opérateur du marché français avec 380 unités (376 M€ de CA en 2013). “Quand il m’a demandé ce que je comptais faire, j’ai répondu ‘avoir ma propre boutique’”, raconte Delphine. Ce sera avec Optical Center, une chaîne dont elle souligne “l’esprit famille, la solidarité entre franchisés et l’accompagnement apporté aux partenaires pour la formation, l’aide à l’ouverture et l’animation en magasin”.
Optical Center et ses « serial entrepreneurs »
Connue pour son positionnement prix très agressif, Optical Center se distingue aussi par sa politique de recrutement orientée “serial entrepreneur”, chaque candidat à la franchise partant dans l’optique d’ouvrir au minimum trois points de vente. Un prérequis qui sied parfaitement aux ambitions de Delphine Assola. Grâce au pôle franchise de la société, elle trouve un local à Brétigny près d’une galerie Auchan. Spacieux (500 m²), celui-ci permet d’abriter toute l’offre de la marque. Delphine, qui dispose d’un apport musclé par un héritage familial, se souvient n’avoir rencontré “aucune difficulté pour trouver son financement”.
Un nouveau projet
Malgré un environnement très concurrentiel, le magasin connaît une montée en puissance conforme au business plan. Après un an d’activité, la patronne choisit de se verser un salaire, ce qu’elle ne fait pas encore pour sa seconde affaire à Villabé (500 m² en ZAC à côté d’un grand Carrefour).
L’histoire a toutes les chances de se répéter : l’opticienne s’est positionnée sur un projet dans un nouveau secteur en création pour lequel le promoteur doit d’abord recevoir le feu vert de la mairie !
