Ancien salarié dans la banque, Christophe Beckrich a décidé de voler de ses propres ailes et ouvert, en mai 2014, le 8e point de vente en France à l'enseigne Mail Boxes Etc. à Fréjus (83).
Avant de devenir franchisé en mai 2014, Christophe Beckrich effectue pendant douze ans un parcours salarié au sein de réseaux bancaires en Alsace. Il décide ensuite de s’expatrier avec sa famille dans le Sud où il souhaite poursuivre sa carrière et pose ses valises à Fréjus. Mais ce nouveau changement professionnel ne lui convient pas : “J’avais l’impression d’un retour en arrière en termes d’autonomie et d’indépendance, se souvient-il. C’est à ce moment-là que j’ai eu envie de voler de mes propres ailes”.
Un statut de pionnier
En devenant franchisé Mail Boxes Etc. à Fréjus, Christophe Beckrich ouvre le 8e point de vente en France de l’enseigne née aux USA, spécialisée dans l’expédition, l’impression et la domiciliation. Conscient de ce statut de précurseur, il avoue avoir été séduit par cette activité, “qui s’adresse autant aux particuliers qu’aux professionnels”, mais aussi rassuré par un concept “éprouvé dans 32 pays au travers de 1 500 agences depuis plus de 30 ans”.
Après un premier contact avec Mail Boxes Etc. Christophe Beckrich signe son Document d’information précontractuelle (DIP) lors d’un deuxième entretien, le bail de son local, deux mois plus tard ainsi que son contrat de franchise. “Obtenir un financement s’est révélé beaucoup plus difficile que je ne croyais, constate le franchisé. Pourtant, je réunissais toutes les conditions, mais le concept n’était pas connu et Fréjus était considérée par les banques comme une ‘ville sinistrée’.” N’ayant pas trouvé d’établissement prêt à l’accompagner en région Paca malgré un apport de 35 000 €, il est financé à hauteur de 85 000 € par sa banque… en Alsace ! Pour un investissement global de 125 000 €, incluant une trésorerie de départ de 30 000 €.
Travailler à temps plus que plein
Christophe Beckrich, épaulé par un salarié à mi-temps le matin, est rejoint par son épouse l’après-midi : “Ce n’était pas forcément prévu, mais nous avons besoin d’être deux en permanence : l’un en boutique et l’autre pour aller chercher les colis, faire de la prospection et du développement”. Si le chiffre d’affaires continue à progresser, l’équipe devra s’étoffer.
Depuis le début de 2015, l’activité du magasin évolue dans le bon sens : “Nous avons atteint le point mort avec trois à quatre mois d’avance par rapport à notre prévisionnel, indique le franchisé. Et l’enseigne commence à prendre de l’ampleur : au niveau national ça ne se voit pas encore, mais sur les 10 unités en activité, 3 sont dans notre région : la nôtre, celle de Nice et celle de Cagnes-sur-Mer”, se félicite l'entrepreneur.