Plombée par sa dette et des ventes en berne, la griffe de prêt-à-porter féminin Sinequanone a été placée sous redressement par le tribunal de commerce de Paris.
Sinequanone a été placée la semaine dernière sous redressement judiciaire pour six mois par le tribunal de commerce de Paris. L’enseigne de prêt-à-porter paye plusieurs années de ventes en berne et une saison 2015 particulièrement mauvaise. Ses ventes y sont tombées à 40 millions d’euros (- 15 % par rapport à 2013), pour 4 millions de pertes.
Créée en 1973, reprise en 2014, déjà en redressement, par le fonds Ife, la griffe espérait encore en juillet reprendre le déploiement de son réseau en France. Elle sera en fait sans doute amenée à fermer des boutiques pour réduire ses foyers de pertes.
Sinequanone doit aussi « retrouver son ADN, qui tourne autour des robes élégantes pour les femmes actives et urbaines », estime sa direction. Et mettre l’accent sur les ventes en ligne, qui ne représentent encore que 5 % de son chiffre d’affaires et devraient atteindre les 15 % d’ici trois ans.
L’enseigne fédère à l’heure actuelle 61 magasins dans l’Hexagone, en centre-ville ou en centre commercial, dont une vingtaine appartenant à des partenaires sous contrat de commission-affiliation, et près de 50 à l’étranger, exploités en franchise.
