Centre-ville le 19 avril 2005

La franchise a donné au « centre-ville » un grand coup de modernité et en a véritablement sauvé plus d’un. On parle souvent de « rue de la franchise », ce qui montre à quel point cela a marqué les mémoires.
Lors de la grande vague de développement des hypermarchés, les clientèles se sont déplacées du centre-ville vers la périphérie, vers ces magasins modernes, bien achalandés et où l’on pouvait se garer facilement. Bien des commerces de centre-ville, notamment ceux qui vendaient des produits de base, ont commencé à péricliter. Notamment les bazars, merceries, petits alimentaires.
Des franchiseurs se sont alors implantés dans les centres-villes avec des concepts novateurs, un look attractif, une enseigne, et une forte communication. Souvent, ils se sont installés les uns à côté des autres.
Les maires des villes concernées se sont aperçus de la nouvelle attractivité de ces commerces et de l’espoir qu’ils représentaient pour la redynamisation du centre-ville. Ils ont alors investi dans le renouveau des voiries et du bâti, dans la création des rues piétonnes. Enfin, les franchisés, étant des commerçants dynamiques, ont bien souvent relancé les associations de commerçants et engagé des campagnes de communication et de promotion qui ont renforcé l’attractivité commerciale.
Vous pourrez en mesurer les résultats par une analyse des statisitiques du commerce de centre-ville.
Mais, comme le commerce est une roue qui tourne sans fin, que bien des concepts de franchise et des rues de la franchise ont vieilli, le problème de la redynamisation du centre-ville se pose à nouveau.
Saurons-nous trouver une nouvelle solution ?