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      De nouveaux chocolatiers tentent de se faire un nom

      Actu secteurs
      2 décembre 2008

      Alors que le secteur est dominé par quelques enseignes bien implantées, de nouveaux noms font leur apparition, en tentant de se distinguer par un positionnement original. Quelles opportunités offrent-ils aux candidats à la franchise ?

      Le secteur du chocolat occupe depuis longtemps une place de choix au sein du commerce organisé. Ses atouts sont connus. Le point de vente peut être tenu par une personne seule (ou un couple), aidée d’un vendeur et de renforts en période de fin d’année. Les produits se conservent bien, sans installation spécifique. Si les chiffres d’affaires demeurent en général modestes, la taille des locaux et les investissements nécessaires le sont aussi.

      Seul inconvénient : la saisonnalité du produit. Pour tenter d’y faire face tous les réseaux proposent aujourd’hui une offre complémentaire pendant les mois «creux» (entre avril et septembre) : glaces, bonbons, dragées, voire marrons glacés, confitures ou des confiseries locales françaises. Et comme il ne suffit pas de proposer du bon chocolat pour séduire le consommateur, ils ont aussi investi dans l’animation et dans la communication.

      Présent dans l’Hexagone depuis 1978, le spécialiste des pralines belges Léonidas s’est pendant longtemps reposé sur sa seule notoriété avant de se doter des attributs d’un véritable réseau (ouverture de succursales, animation sur le terrain, etc.), puis d’un nouveau concept progressivement implanté en France depuis l’été 2006 : sur les 335 boutiques du réseau, environ 80 % l’ont aujourd’hui adopté.Les franchises Jeff de Bruges (plus de 270 unités) et De Neuville (130 boutiques) sont, pour leur part, positionnés sur le moyen-haut de gamme. Le premier s’est fait connaître par une animation inégalée (nouvelle vitrine tous les 15 jours). Tous deux ont aussi consacré leurs efforts des dernières années à moderniser leur concept de magasin, générant une augmentation du trafic et une hausse du chiffre d’affaires de leurs unités.
      Une autre chaîne belge, Daskalidès (une centaine d’unités), se positionne sur un niveau de gamme supérieur et se développe sur la base d’une formule de partenariat (décoration et agencement des magasins sont laissés à l’appréciation de ses associés).L’existence de plusieurs réseaux alignant plus d’une centaine d’unités n’empêche pas l’apparition régulière (ou la réapparition) de nouveaux concepts. L’augmentation de la consommation est sans doute un facteur propice à une diversification de l’offre et donc à l’émergence de nouvelles enseignes. Mais leur positionnement, souvent haut de gamme, limite, par nature, leurs ambitions. A chacun de choisir celui qui correspond le mieux à ses attentes.

      La Belgique -ce n’est guère surprenant- en fournit le plus gros bataillon. Si Godiva n’est plus aujourd’hui en croissance, Corné-Port Royal poursuit un développement tranquille et aligne une vingtaine d’unités. Kim’s Chocolate a relancé son expansion sous le nom de KC Chocolatier et mis au point un concept de boutique, adapté à des surfaces de 30 à 40 m². Pralibel (4 boutiques outre-Quiévrain, 1 au Maroc) a également finalisé, depuis un an, un concept de magasin. Quant à Galler, son réseau de boutiques haut de gamme regroupe actuellement près d’une trentaine d’implantations dans le monde, dont sept dans l’Hexagone. La dernière a été inaugurée dans le quartier du Marais à Paris.

      Déclinaison Chocolat est, pour sa part, un concept créé par un jeune artisan strasbourgeois, Stéphane Gross. Il a récemment ouvert une boutique franchisée à Paris, dans le quartier branché de Montorgueil. Enfin, Chocolats Roland Réauté a inauguré, en octobre, son premier magasin franchisé à La Rochelle. Ce réseau présente l’originalité d’implanter des chocolateries de 300 à 400 m² situées dans des ZAC.

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