Le cap symbolique des 100 magasins franchisés en France renforce la crédibilité de notre réseau
Vous venez d’inaugurer le 100ème magasin franchisé à l’enseigne Cartridge World en France, quatre ans seulement après votre première implantation : pourquoi avez-vous adopté un rythme de développement aussi soutenu ? Etes-vous certains d’avoir été suffisamment sélectifs ?
Notre concept est assez novateur, mais de plus en plus de nouveaux acteurs se positionnent sur le marché du recyclage de consommables d’impression, qui représente un potentiel important, estimé à 2 Mds€ en France. C’est pourquoi il était essentiel de prendre rapidement position comme un acteur majeur et pionnier sur l’ensemble du territoire. Le cap des 100 magasins que nous venons de franchir est donc important pour nous, et l’ensemble des franchisés se montre satisfait du parcours effectué : nous commençons à apparaître comme un réseau sérieux.
Nous ne négligeons pas pour autant la sélection des candidats : nous recevons entre 100 et 150 demandes par mois, que nous traitons avec un niveau d’exigence assez fort. Il arrive que deux ou trois candidats postulent sur une même ville : nous faisons en sorte de choisir le meilleur franchisé. Aujourd’hui, nous recherchons vraiment des commerciaux, car nous nous sommes rendu compte que les bons commerçants ne pouvaient réussir dans cette activité qu’à condition d’avoir un local bien placé en centre-ville.
Vos premiers magasins franchisés en France ont aujourd’hui plus de 3 ans d’activité : qu’en est-il de leur rentabilité ?
Les premiers magasins ouverts ont 3 années pleines d’activité : 15 à 20 points de vente sont dans ce cas. Leur rentabilité nette est en moyenne de 10 %. Beaucoup de ces franchisés ont cependant réinvesti dans la création d’un deuxième point de vente (pour une quinzaine d’entre eux), d’un troisième (deux partenaires sont dans ce cas), voire d’un quatrième (un entrepreneur).
Tous magasins confondus, c’est-à-dire depuis ceux créés il y a 4 ans à ceux lancés depuis 6 mois, le chiffre d’affaires moyen est de 180 000 € HT. Le meilleur atteint 500 000 € HT, essentiellement grâce au développement de son activité business to business. Tous les magasins continuent à voir leur CA progresser : après 3 ou 4 ans d’activité, ils enregistrent encore 25 % de croissance environ. Nous en sommes encore aux prémices de ce marché.
Je ne vous cacherai pas que nous avons déjà organisé la reprise de 3 points de vente franchisés : cela fait partie de la vie de l’entreprise, et l’essentiel à nos yeux est que les franchisés concernés aient pu valoriser leur fonds de commerce.
Il faut savoir que certains franchisés nous rejoignent pour monter un business sur 5 ans : nous sommes ouvert à ce type de profil et nous les accompagnons dans le montage de leur projet de façon à ce qu’ils puissent revendre leur affaire le mieux possible à l’issue de leur contrat.
Quelles conséquences le récent changement d’actionnaires de votre maison-mère peut-il avoir sur votre stratégie d’expansion dans l’Hexagone ?
Ce changement d’actionnaires va nous permettre de créer des synergies, en matière de ressources techniques notamment, avec les 1 500 points de vente du réseau dans le monde. Les Etats-Unis, par exemple, sont vraiment en avance sur les problématiques de qualité et de relation avec les fournisseurs, ce qui nous donnera la possibilité d’anticiper les évolutions techniques sur le marché français
Nous allons augmenter le nombre de magasins en France au rythme de 25 à 30 nouvelles implantations par an, soit environ 2 ouvertures par mois, pour atteindre notre objectif de regrouper 300 points de vente dans l’Hexagone. Notre structure de développement est aujourd’hui en mesure de tenir ce rythme, mais nous serons amenés à l’étoffer si le rythme s’accélère.