Nous entendons demeurer leader sur le marché du divertissement locatif.
Neuf mois après la reprise des actifs de Vidéo Futur, vous relancez l’enseigne. Y a-t-il encore de la place pour des vidéoclubs dans le contexte actuel ?
Nous croyons suffisamment à l’avenir de la location vidéo pour avoir rebaptisé Glowria, qui est la filiale de vidéo à la demande du groupe Netgem, en Vidéo Futur Entertainment Group.
Nous intervenons sur un marché en mutation permanente et rapide (et qui va continuer à évoluer avec par exemple la fin de la télévision analogique en 2010). Pour y faire face, nous disposons de notre expertise de la VoD et de nos solutions technologiques. Nous voulons renforcer la synergie entre ces compétences et la notoriété du réseau de boutiques Vidéo Futur. Les différents usages de la vidéo se combinent mais ne se détruisent pas. A nous de trouver la formule qui permettra de combiner ensemble ces usages, de faire évoluer notre offre afin de répondre aux nouveaux modes de consommation et aux budgets des familles. Nous avons par exemple analysé que l’abonnement n’était pas la panacée, que les consommateurs souhaitaient avoir accès à des formules qui ne les engagent pas dans la durée.
En quoi consiste cette offre nouvelle ? Qu’apporte-t-elle au consommateur ?
Notre principale nouveauté repose sur une carte de divertissement pour toute la famille, baptisée Galaxy et dont le lancement est parrainé par Thierry Lhermitte. Avec cette carte prépayée et rechargeable, il est désormais possible de louer un DVD ou un blu-ray en magasin, mais aussi d’avoir accès à une offre de vidéo à la demande ou encore un accès à des chaînes de télévision payantes, le tout sans abonnement. D’autres fonctionnalités pourront être ajoutées dans le futur.
Depuis la fin juin, une cinquantaine de magasins volontaires (sur les 320 que regroupe aujourd’hui la chaîne) proposent cette carte Galaxy. Son déploiement va se poursuivre dans l’ensemble du réseau, soutenu par une campagne de promotion sur les zones de chalandise concernées : affichage, PQR, radio, télévisons locales, etc.
Quels sont vos objectifs à plus long terme ?
Nous avons bien évidemment relancé l’animation du réseau, avec un magazine, des opérations spéciales, etc. Mais dès le départ notre objectif a été de faire évoluer notre positionnement : nous restons une chaîne de vidéoclubs et dans le même temps nous voulons devenir un réseau opérateur de divertissement de proximité, auprès duquel les consommateurs trouvent le conseil indispensable dans un secteur où les technologies évoluent rapidement. Cela passe par un nouveau concept de magasin présenté en juin dernier dans notre unité de la rue Jouffroy d’Abbans à Paris-17ème. L’objectif est de conserver nos clients traditionnels, de les l’accompagner en leur proposant des offres nouvelles (la carte Galaxy mais aussi notre boîtier à brancher sur la Toile puis à relier à sa télévision, la Netbox) et également d’attirer une clientèle nouvelle en lui faisant savoir que Vidéo Futur a changé. C’est ainsi que nous entendons demeurer leader sur le marché du divertissement locatif.