L’introduction en Bourse nous a permis de dégager des moyens pour renforcer la communication et l’animation.
A l’occasion de votre Convention annuelle en octobre dernier, vous avez annoncé de nouvelles orientations stratégiques afin de renforcer la marque et le réseau : en quoi consiste cette nouvelle stratégie ?
Rivalis a aujourd’hui atteint une certaine taille, avec plus de 200 experts sur le terrain. Afin de voir ce que nous pouvons améliorer dans notre organisation en vue de franchir le cap des 300 puis des 400, nous avons fait appel à un cabinet d’audit indépendant, Franchise Management, dirigé par son fondateur, Jean-Michel Illien, pour sonder les experts sur leur métier et les moyens mis à leur disposition par rapport à leurs utilisateurs.
Nous n’avons pas encore les conclusions définitives de cet audit, qui est toujours en cours. Mais à l’occasion de notre Convention annuelle, nous avons présenté la partie générale de l’audit, qui porte sur les fondamentaux des réseaux. Nous avons déjà quelques pistes et prévoyons de nous développer sur deux points majeurs. D’abord, nous recentrer autour du savoir-faire, avec possibilité pour le réseau de le faire évoluer en collaboration. Ensuite, nous voulons communiquer davantage sur notre enseigne auprès de notre cible finale, à savoir toutes les petites entreprises de France.
Qu’entendez-vous faire pour structurer le réseau, aujourd’hui développé en concession, en tant que véritable franchise ?
Nous avons toujours laissé beaucoup de liberté et d’indépendance à nos partenaires. Au fil du temps, certains de nos experts en sont venus à proposer d’autres prestations comme l’accompagnement auprès des banques, le coaching ou la formation. C’est pourquoi il nous paraît nécessaire de renforcer le savoir-faire spécifique à Rivalis mais aussi de l’élargir à d’autres horizons afin que nos clients finaux soient toujours plus satisfaits. Nous avons donc recruté une animatrice réseau chargée de faire le relais entre les experts et Rivalis et chapeautée par le pôle savoir-faire.
Pour communiquer davantage sur notre enseigne, nous voulons mettre en place une redevance publicité afin de constituer un budget national en plus de la part du siège. Jusqu’à présent, nous n’avions jamais décidé de ponctionner un pourcentage pour la publicité sur le chiffre d’affaires de nos experts. Aujourd’hui, ils sont libres de communiquer ou pas. Les experts en place n’ont pas d’obligation contractuelle mais nous sommes en train de mettre en place des comités en région pour réfléchir à la manière de récolter des fonds et constituer des budgets pour la communication.
Nous attendons le retour de l’audit pour envisager un éventuel changement de contrat, mais la concession ou le partenariat entraînent les mêmes obligations que la franchise. L’appellation n’a donc pas vraiment d’importance.
Quels moyens nouveaux prévoyez-vous de mettre en œuvre pour renforcer l’animation du réseau et la communication auprès des petites entreprises ?
Nous avons aussi recruté un commercial terrain dédié aux utilisateurs et un commercial grands comptes. Et nous n’excluons pas d’embaucher d’autres animateurs dans le futur afin de coordonner nos actions sur le terrain.
En matière de communication, avons refondu notre logo afin de le rendre plus lisible, plus clair et plus simple. Dans l’objectif de mieux véhiculer l’image de Rivalis et de donner des moyens aux experts, un parc automobile va être développé : aujourd’hui, un certain nombre de voitures sillonnent la France aux couleurs de Rivalis, l’objectif étant à moyen terme d’étoffer ce parc. Notre introduction en Bourse en juin dernier nous a permis de dégager des moyens pour renforcer notre communication et notre animation.