Nous visons 20 inaugurations par an, au minimum, et estimons notre potentiel à une centaine de boutiques à terme.
Pouvez-vous nous présenter votre enseigne et le métier du Comptoir National de l’Or ?
Le Comptoir National de l’Or est une enseigne spécialisée dans le négoce de métaux précieux. Nous développons deux branches d’activité : le rachat d’or, d’argent ou encore de platine sous toutes leurs formes (pièces, bijoux, etc.) et la vente d’or monétaire (pièces, lingots) aux cours officiels de la bourse. Notre groupe, Gold SA, existe depuis 1976 ; l’enseigne a elle été créée en 2010. Avant cela, nous exercions notre métier d’achat-vente essentiellement à travers notre site Internet Gold.fr. Mais les attentes des clients ont évolué et aux échanges par la poste, ils préfèrent désormais le face à face direct avec un professionnel. D’où notre choix d’ouvrir des boutiques. Notre site Web, véritable plate-forme d’information sur l’or (cours en direct, catalogues de pièces, analyses économiques..) est désormais surtout un moyen de créer du trafic dans ces magasins.
Vous avez ouvert en deux ans pas moins de 56 boutiques en concession. N’est-ce pas un rythme de croissance un peu trop rapide ?
Nous avons en effet ouvert 56 concessions en deux ans, ce qui permet au Comptoir National de l’Or d’être déjà présent sur presque tout le territoire. C’est beaucoup, certes, mais cela s’explique en partie parce qu’un tiers environ de nos partenaires ont fait le choix de créer plusieurs unités, afin de s’assurer une rentabilité plus rapide de leurs investissements. Par ailleurs, nous nous sommes structurés pour absorber cette rapide expansion : notre siège compte désormais 7 personnes qui traitent la réception et l’expertise des métaux, 2 spécialistes du Web, un animateur, un développeur et plusieurs commerciaux intervenant en soutien de nos concessionnaires… Enfin, j’ajouterai que les cours de l’or, en progression constante, sont là, eux aussi, pour soutenir notre activité et donc notre croissance.
Quels sont vos objectifs de développement pour l’avenir ? Quels profils de partenaires recherchez-vous ? Quelles villes vous intéressent en priorité ?
Nous sommes sur une tendance d’une vingtaine d’inaugurations par an minimum, et estimons notre potentiel total à une petite centaine de points de vente sur le territoire à terme. Malgré notre implantation déjà dense, il manque encore à notre maillage de grandes villes comme Lille, Montpellier ou Marseille. Le sud du pays en général recèle encore de nombreuses opportunités.
Côté recrutement, nous aimons les profils rigoureux, bons gestionnaires et droits. Les anciens banquiers ou militaires, par exemple, font de bons candidats. En revanche, nous ne souhaitons pas recruter de bijoutiers : ils ont une vision trop traditionnelle du métier.
Il faut, pour nous rejoindre, disposer d’une enveloppe d’environ 100 000 euros, dont la moitié d’apport personnel. Et trouver un local situé sur un emplacement premium. Sachant que le chiffre d’affaires moyen réalisé dans notre réseau est de 1,2 million d’euros par an.
