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      Ludovic Huzieux, directeur associé Artémis Courtage - Interview du 15 novembre 2013

      Interview
      15 novembre 2013

      Nous avons la quasi obligation de nous développer pour continuer à faire partie des courtiers privilégiés par les banques.

      Vous venez d’ouvrir votre première franchise à Saint-Maur-des-Fossés (94) : quelle est votre stratégie de développement en franchise et quels profils de franchisés recherchez-vous en priorité ?
      D’ici 12 à 18 mois, nous comptons ouvrir une dizaine de points de vente franchisés. La priorité sera donnée au développement en région avec une liste d’implantations déjà arrêtée qui pourra être modifiée mais seulement à la marge. Au vu de notre clientèle, nous sommes plutôt un courtier urbain et dans le modèle qui est le nôtre aujourd’hui, nous allons commencer notre développement en région par les grandes métropoles. Nous avons la volonté de nous établir assez rapidement à Lyon, Lille, Strasbourg, Nantes, Bordeaux et ensuite Aix-en-Provence, Nice, Toulouse, Tours ou encore Rennes. Dans le même temps, nous continuerons à ouvrir des succursales à Paris et en Île-de-France. La franchise va représenter 80 à 85 % de notre réseau. Nous avons la quasi obligation de nous développer pour continuer à faire partie des courtiers privilégiés par les banques. En effet, ces dernières continuent d’augmenter leur part de marché en crédit via les courtiers tout en ayant recours à un nombre réduit d’acteurs.
      Nous n’avons pas de d’a priori sur le profil des candidats. Par expérience, en se basant sur nos premières rencontres, nous voyons beaucoup de candidats issus de la banque et de la grande distribution, à des postes de management ou de fonctions support. Nous n’attendons pas de la part des candidats la maîtrise des mécanismes du crédit immobilier. Nous dispensons des formations sur ce plan. Il est toutefois évident que si le candidat est déjà courtier en crédit ou banquier spécialisé dans ce domaine, c’est un plus quant à l’aspect technique du métier. Mais le développement et la prospection sont également deux parties fondamentales de l’activité. Précisons que le droit d’entrée s’élève à 20 000 euros et que la redevance, en fonction du chiffre d’affaires, est comprise entre 6 et 8 %. Enfin, le coût moyen d’installation pour le franchisé est de l’ordre de 60 000 euros.

      Vous évoluez sur un marché des courtiers en prêts immobiliers soumis à une importante concurrence : quelles sont les spécificités d’Artémis courtage ?
      Nous considérons notre métier comme étant ultraspécialisé. Nous nous focalisons sur le crédit immobilier et sur les activités qui y sont rattachées comme l’assurance emprunteur et la garantie. Notre spécificité tient dans l’appréhension que nous avons du contact client et dans le suivi du dossier. Nous recevons généralement trois fois nos clients pour dresser ensemble une liste des priorités dans le projet, pour définir le budget ou encore la capacité d’emprunt. Nous nous revoyons au stade des offres d’achat. Nous orientons nos clients vers les produits les plus adaptés en fonction de leur  statut et de la nature de leur projet : qu’ils soient primo ou secundo accédant, que ce soit pour un investissement locatif, pour une résidence principale  ou pour de la défiscalisation, mais aussi en fonction de la durée de détention envisagée. Nous interrogeons les quelques banques qui nous paraissent les plus adaptées. Le taux du crédit est l’un des paramètres mais il y en a beaucoup d’autres. Nous les accompagnons jusqu’au déblocage des fonds. Nous nous occupons, le cas échéant, de l’assurance emprunteur. Nous sommes en lien avec le notaire pour les appels de fonds. Notre activité est donc assez différente de celle du courtage en ligne.

      La clientèle que vous visez est-elle plutôt « haut de gamme » ? Quelles sont les conséquences de ce positionnement sur l’implantation de vos points de vente ?
      Nous analysons tous les dossiers à partir du moment où l’on croit à sa solidité et à celle des emprunteurs, y compris pour un crédit immobilier de 50 000 euros. Mais il est vrai que le montant moyen des dossiers de prêt que nous traitons est plus élevé que chez la plupart de nos confrères. Il atteint 330 000 à 350 000 euros selon les trimestres. Nous sommes dans l’esprit banque privée ou cabinet d’avocats avec toute la confidentialité nécessaire. A titre d’exemple, nos points de ventes ne sont pas visibles de la rue,  il s’agit de bureaux. Il est vrai que nos clients sont habitués à un certain service. Notre filtre n’est donc pas sur les revenus des emprunteurs ou sur le montant du prêt mais bien sur la faisabilité du dossier. Le rôle d’un courtier est de faire ce travail préliminaire d’analyse et de filtre. Quand les ratios sont trop mauvais ou que le comportement bancaire n’est pas adapté à la souscription d’un crédit immobilier sur le long terme, nous ne prenons pas le dossier. Afin de maintenir de bonnes relations avec nos partenaires bancaires, nous n’allons pas leur transmettre l’intégralité des dossiers qui nous présentés.

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