Notre objectif à l’horizon 2020 est de faire de Guy Hoquet l’Immobilier la référence de l’immobilier garanti.
Venu de Century 21 France, vous dirigez le réseau Guy Hoquet l’Immobilier depuis juillet 2013 : quelles sont les principales actions que vous avez entreprises depuis et quel bilan pouvez-vous en tirer ?
J’ai fait le choix de quitter Century 21 pour rejoindre Guy Hoquet l’Immobilier en raison des valeurs portées par ce réseau : des valeurs d’engagement dans une relation client transparente et garantie. Dans ce domaine, j’ai emboîté le pas de mon prédécesseur sans rien changer car c’est ce que le marché attend.
Lors de notre convention nationale qui a eu lieu le mois dernier à Monaco, j’ai présenté mon projet pour le réseau à l’horizon 2020, avec un plan d’action et des objectifs clairement posés dès 2014. Ma volonté est de faire du réseau la référence de l’immobilier garanti en 2020. Le premier pilier de ce projet repose sur une stratégie de communication qui doit nous permettre de passer de 73 % de notoriété assistée à 90 %.
Dans ce cadre, chaque agent immobilier doit s’approprier sa communication locale, et non pas tout attendre de la communication nationale. Guy Hoquet l’Immobilier est le seul réseau immobilier qui possède une marque éponyme : nous devons afficher un visage très humain et montrer qu’il y a aussi des hommes et des femmes dans chaque agence.
Quels sont vos objectifs de recrutement en franchise cette année et à terme ? Quels profils de futurs franchisés recherchez-vous en priorité ?
Le deuxième pilier de mon projet porte sur une stratégie de développement : il reste 200 territoires à conquérir ou à reconquérir par l’enseigne, afin d’atteindre 650 à 750 agences à terme, contre 500 à ce jour. Il ne s’agit pas pour autant de courir après le nombre d’agences, mais de viser une qualité de partenariat.
Pour cela, le pôle développement est passé de 3 à 8 personnes avec des développeurs dédiés aux professionnels installés, au sein d’un pôle affiliation et conversion nouvellement créé, et un pôle création et reprise renforcé. Historiquement, Guy Hoquet s’était en effet construit avec des cadres en reconversion sans démarche vers les professionnels installés.
Nous recherchons toujours des cadres en reconversion, mais aussi des agents immobiliers en place. Sur une ville où nous souhaitons nous implanter, nous identifions tous les professionnels isolés et nous proposons à ceux qui le souhaitent des entretiens de compatibilité. Nous ne visons pas le leader d’aujourd’hui, mais nous essayons d’identifier celui de demain. Notre objectif étant que les agences Guy Hoquet détiennent 10 % de parts de leur marché local en transaction.
Le troisième pilier concerne le développement de la performance des agences, qui passe par une évolution du métier de l’animateur avec une mesure de l’efficacité et un plan de corrections et d’amélioration, qui n’existait pas ou peu.
Quelle est votre analyse du marché et comment prévoyez-vous de faire évoluer votre concept pour l’adapter à la conjoncture ?
Sans être facile, le marché ne connaît pas la crise que certains nous prédisaient. C’est un marché qui corrige ses excès en douceur avec une légère inflexion sur les prix, pour la 3ème année consécutive (-1,8 % au 1er trimestre 2014), et sur les volumes (-3 %).
Comme beaucoup de réseaux, Guy Hoquet l’Immobilier a connu une variation d’effectif, due à la crise économique. C’est pourquoi nous souhaitons reconquérir 200 territoires identifiés, notamment de grandes villes comme Marseille, Nice ou Strasbourg…
Notre réseau figure déjà dans le top 3 des franchises immobilières mais il peut encore offrir des opportunités pour des créateurs : même à Paris, il reste beaucoup de territoires à couvrir. En outre, nous n’hésiterons plus à remplacer des partenaires défaillants par de nouveaux entrants.