Nous avons identifié très tôt un véritable besoin. Notre offre de réparation de mobiles est devenue aujourd’hui indispensable.
Vous venez d’annoncer l’ouverture de la 200ème unité du réseau PSM. Comment expliquez-vous ce succès ? Quelles sont vos perspectives aujourd’hui ?
Je pense que l’explication principale tient à notre positionnement, qui est très clair : nous répondons à un vrai besoin, qui ne fait que se renforcer : la réparation des téléphones mobiles sur toute la France. Nous avons identifié cette demande dès la fin 2006, à une époque où pas grand-monde ne croyait qu’on pouvait développer des boutiques dédiées à la réparation. L’enjeu était surtout de proposer un service de qualité : convivialité, prise en charge immédiate, réparation immédiate en 40 minutes, prêt d’un mobile en cas d’immobilisation…
Notre objectif premier est de renforcer en permanence notre offre de services. La généralisation des smartphones a ainsi fait émerger des besoins nouveaux. Ainsi, les téléphones mobiles stockent toujours plus de données précieuses, qu’il convient de protéger, de sauvegarder et de transférer en cas de changement d’appareil. Nous allons aussi tout naturellement renforcer notre offre pour tous les produits connectés : tablettes aujourd’hui, montres demain, etc.
En termes d’implantation, nous allons bien sûr poursuivre l’expansion, en privilégiant évidemment le renforcement de notre maillage, avec entre dix et vingt unités franchisées supplémentaires par an, en centre-ville comme en centre commercial. Parallèlement certains de nos franchisés vont s’agrandir afin de proposer un accueil et un service renforcés.
Depuis peu d’autres intervenants se lancent sur le marché. Comment appréciez-vous cette concurrence ?
C’est en tout cas la preuve que le marché est porteur et s’élargit. C’est en grande partie lié à la montée en gamme du parc des utilisateurs avec la généralisation des smartphones, qui sont des appareils plus fragiles que ceux de première génération. Cela pousse toujours plus de gens à les faire réparer en cas de problème. Il est donc assez normal que plusieurs intervenants tentent de se positionner, certains en se spécialisant, par exemple dans le changement des écrans. Nous sommes bien sûr attentifs aux nouveautés qu’ils pourraient mettre en œuvre.
En ce qui nous concerne, je crois que notre taille nous permet de considérer ces évolutions avec sérénité. Tout en renforçant en permanence nos atouts. Le principal réside dans les partenariats que nous avons avec les constructeurs et les assureurs, qui font en particulier que les clients peuvent bénéficier d’une prise en charge gratuite, lorsque leur appareil est sous garantie et, au-delà, lorsqu’il est assuré : ils n’ont alors rien à débourser.
Un autre atout est le rapprochement que nous avons opéré à partir de 2010 avec Docteur Ordinateur, et qui s’est conclu par l’entrée de PSM au capital de la SAS Docteur Ordinateur à hauteur de 40 %. Docteur Ordinateur étant l’un des premiers réseaux spécialisés dans le dépannage informatique, l’idée était bien sûr de jouer la carte de la complémentarité. Toutes les boutiques Docteur Ordinateur sont devenues Point Service Multimedia et proposent aujourd’hui les deux activités. Et Docteur Ordinateur continue à recruter des franchisés exclusifs, comme récemment à Douai, qui interviennent sur site, en entreprise, petite ou moyenne, ou chez les particuliers : résolution de pannes, installation de nouveaux matériels et logiciels, installation de wifi, infogérance, etc.
Vous avez également entamé un développement à l’international. Où en êtes-vous aujourd’hui ?
À un certain stade de développement, il était assez logique de se tourner vers l’export. Nous avons franchi le pas il y a plus d’un an. Mais en réalité notre développement en ce domaine a été une affaire d’opportunités. Ce sont des partenaires qui sont venus vers nous : en Allemagne et en Autriche, en Belgique et au Luxembourg, en Afrique (Côte d’Ivoire, Tunisie). Aujourd’hui nous démarrons en Espagne et en Grande-Bretagne. Nous avons aussi, depuis peu, des contacts pour un développement au Canada.
Notre problème a plutôt été de nous assurer que ces partenaires, avec lesquels nous avons passés un contrat de master-franchise, avaient les qualités requises pour développer l’enseigne chez eux. Il faut que ce soient des personnes compétentes, connaissant bien le marché des télécommunications, et capables d’adapter notre savoir-faire à certaines particularités de leurs pays respectifs. Et qui soient en même temps aptes à animer un réseau et à fédérer leurs propres franchisés. En retour ils ont accès à toutes les ressources qui ont permis de nous imposer comme une référence du marché français : formations techniques, système d’information, ressources marketing et commerciales, etc. Et nous avons également trouvé un nom d’enseigne qui rappelle notre activité et permette un développement international : Phone Service Center.