Avec son image moderne, Roc-Eclerc est un réseau dynamique qui bouscule les entreprises indépendantes traditionnelles.
Roc-Eclerc a participé pour la 3ème fois au salon Franchise Expo Paris en mars dernier : quels sont vos objectifs de développement en franchise pour votre réseau de pompes funèbres, qui compte 500 unités sous enseigne ?
Notre objectif 2020 est de passer de 500 à 800 agences en France, afin de couvrir tout le territoire. Au cours de l’année 2014, nous avons ouvert 53 unités en France, soit une par semaine : ce rythme soutenu s’explique par la notoriété de notre marque et notre position de n°2 sur le marché. Mais aussi parce que nous avons renforcé nos équipes et modernisé notre image : Roc-Eclerc est un réseau dynamique dans une profession très traditionnelle, qui a su se montrer précurseur, en bousculant les entrepreneurs indépendants.
Ces derniers ne peuvent plus rester seuls et ont tout intérêt à rejoindre un réseau : pour les achats par exemple, on est plus forts quand on négocie pour 500 magasins. De même pour la communication nationale : notre budget nous permet de financer de publicités en télévision sur France 2 et TF1. Enfin, lorsque le réseau signe un signe un partenariat avec les banquiers et les assureurs pour leurs contrats obsèques et prévoyance, cela apporte un volume d’activité aux franchisés.
Quel profil de partenaires et quel type d’emplacements recherchez-vous en priorité ? Quel est l’investissement à prévoir ?
Il n’y a pas de profil particulier pour nous rejoindre : il faut savoir gérer une entreprise, être un bon manager et un bon commercial, avoir la fibre pour entreprendre et faire preuve de disponibilité en permanence, car notre métier est très difficile. Il faut aussi avoir les moyens financiers nécessaires pour se lancer en franchise, car notre objectif est que l’agence perdure, donc il faut que le candidat ait suffisamment d’apport personnel. C’est-à-dire généralement 30 % de l’investissement initial, qui va de 150 à 200 000 €.
Nous implantons des agences dans des villes de toutes tailles : au départ, nous avons vraiment ciblé le milieu urbain, puis nos franchisés se sont bien développés en milieu rural, car les familles se déplacent pour venir chez Roc-Eclerc. Nous imposons une surface de 100 m² minimum, qui peut s’adapter aux situations : en centre-ville, il est souvent difficile de trouver 100 m², tandis qu’en périurbain ou en zone commerciale, on peut ouvrir sur 200 à 300 m².
Une agence emploie entre un et trois salariés selon sa surface, jusqu’à trois personnes pour notre agence en propre de Créteil, sur 400 m². Notre centre de formation Roc-Eclerc Académie, une école de référence qui permet d’aborder le métier, est elle aussi basée à Créteil, à côté de notre flaghsip. Pour ouvrir une agence, il faut une habilitation délivrée par la préfecture, à l’issue d’une formation diplômante.
Avez-vous des projets de développement à l’international pour l’enseigne ? Quels pays visez-vous en priorité et comment prévoyez-vous de vous y implanter ?
Roc-Eclerc commence à bien couvrir le territoire français, c’est pourquoi nous souhaitons désormais donner une dimension européenne au réseau, en nous implantant d’abord dans les pays francophones que sont la Belgique et la Suisse. Nous sommes déjà entrés en relation avec des entreprises funéraires dans ces pays par le biais d’un mandataire.
Nous avons pour objectif d’ouvrir deux agences en Belgique dès 2015 et d’y regrouper, à terme, entre 25 et 30 unités, toutes en franchise directe, car j’ai besoin d’avoir une relation directe avec mes franchisés.
Notre partenaire financier majoritaire depuis 2012 est toujours Daniel Abittan (Grand Optical, Acuitis), qui nous accompagne sur le plan financier.
