Notre objectif est d’atteindre 200 points de vente Intermarché Express sur toute la France en 2020, principalement en création mais aussi par ralliement de magasins existants.
Où en est le développement du format de proximité urbain Intermarché Express, lancé en 2009 ? Quels sont vos objectifs de développement ?
Intermarché Express regroupe à ce jour 70 points de vente dans 3 grandes régions : la région parisienne, qui représente le plus fort pourvoyeur de sites, le Sud-est et le Centre-est. Mais notre maillage est national, avec des points de vente dans toutes les régions, sauf l’Est.
Notre objectif est d’atteindre 200 points de vente sur toute la France en 2020, principalement en création, mais aussi par ralliement de magasins existants sous une autre enseigne. Notre cellule ralliement est exclusivement réservée à Paris : aujourd’hui, 8 points de vente Intermarché Express sont issus de ce cursus, et d’autres sont en cours de discussion.
Par ailleurs, la moitié du parc est concentrée sur Paris et exploitée par des adhérents qui ont transformé leurs magasins historiques. Le format Intermarché Express s’adresse en priorité à de jeunes postulants, ou à des adhérents Intermarché qui ont suivi le cursus de formation mais qui n’ont pas encore de point de vente.
Quel est le positionnement d’Intermarché Express, en termes de clientèle visée et d’emplacements recherchés ?
Intermarché Express cible des villes de plus de 100 000 habitants avec une densité de 10 000 habitants au km², et une population plutôt CSP+ mais pas forcément. Il s’implante donc principalement en milieu urbain, avec une zone de chalandise de 500 à 700 m à pied, une amplitude horaire préconisée de 8h30 à 21h et un ratio de chiffre d’affaires de 10 000 € par m².
La clientèle d’Intermarché Express est assez vaste : elle va de 7 à 77 ans, du jeune étudiant au senior, en passant par le jeune couple avec ou sans enfant, ou le célibataire. Notre ambition est d’être un magasin de destination où l’on peut faire toutes ses courses, pas un magasin de dépannage. Un point de vente propose 12 000 références en moyenne sur 700 m², avec un axe fort sur les rayons frais, qui représentent 50 % de la surface de vente : c’est vraiment « le frigo du quartier ».
Quel est le profil des adhérents Intermarché Express ? Quels sont les investissements à prévoir pour ouvrir un magasin ?
Les adhérents Intermarché Express ont général une quarantaine d’années, et sont plutôt urbains, c’est-à-dire qu’ils ont travaillé et vécu en ville. Pour les nouveaux entrants dans le groupement, la formation comporte un tronc commun qui leur permet d’apprendre le métier, ainsi qu’une présentation des différents formats du groupe : c’est dans ce cadre que leur profil se dessine, plutôt urbain ou plutôt rural.
L’investissement initial à prévoir sur une création représente environ 1,5 M€ tout compris, dont 20 à 25 % d’apport personnel soit environ 300 000 €.
Dans quelles régions prévoyez-vous de déployer ce format en priorité ?
La région parisienne, le Sud-est et le Centre-est, où il reste encore des beaux projets à développer, ainsi que le Sud-ouest sont les 4 grandes régions à plus fort potentiel.
En région parisienne et dans le Sud-est, des magasins adhérents existants sont passés Express mais historiquement, Intermarché est un réseau plutôt rural et rurbain ou périurbain or, un Intermarché Super de 1 000 à 1 200 m² en périphérie n’a pas vocation à devenir Express.
Un adhérent Intermarché peut en revanche ouvrir un Express en centre-ville : une fois que le site est déterminé, validé et signé, il est proposé aux adhérents alentour.