En franchise, nous ouvrons 12 à 15 restaurants La Boucherie par an : à ce rythme, nous doublerons notre parc dans 10 ans.
En début d’année, vous avez racheté au groupe Agapes les enseignes Bistrot du Boucher et Assiette au Bœuf : quelles sont vos ambitions pour ces enseignes ?
Il existe à ce jour 19 Bistrot du Boucher, tous franchisés sauf une succursale à Villeneuve d’Ascq. Cette enseigne va nous permettre d’accélérer le développement en centre-ville en ralliant des indépendants isolés : notre recrutement a démarré en septembre et nous allons prendre notre temps pour la sélection des candidats, des emplacements et des bons projets. Notre objectif est de réaliser une dizaine d’ouvertures par an.
Assiette au Bœuf compte deux restaurants franchisés qui réalisent des performances assez incroyables, avec un chiffre d’affaires de plus de 1,5 M€ pour un établissement de 70-80 places, et dégagent une rentabilité impressionnante parce qu’il s’agit d’un concept mono produit, nécessitant peu de personnel.
Notre objectif est de développer Assiette au Bœuf en France sur des emplacements premium en centre-ville, avec tous profils de candidats : il n’est pas nécessaire d’être un professionnel de la restauration et l’investissement requis n’est pas très élevé, 100 000 € environ. En revanche, nous voulons vraiment sélectionner les hommes et les emplacements, car ce concept est une pépite : nous allons le développer sans nous précipiter, à raison de 3 à 4 ouvertures par an maximum.
Où en est le développement en franchise de La Boucherie, en France et à l’international ?
A fin juin, le parc sous enseigne La Boucherie se composait de 115 établissements franchisés et de 20 succursales. L’objectif du groupe est maintenir 15 à 20 succursales, d’abord parce qu’elles gagnent de l’argent : il serait donc dommage de s’en priver ! Mais aussi parce qu’elles nous servent de laboratoire pour mettre au point de nouveaux produits et de nouvelles formations : aujourd’hui un franchiseur ne peut pas se passer d’unités en propre, implantées dans des grandes villes, mais aussi des petites villes, en régions…
En franchise, nous développons l’enseigne en France à raison de 12 à 15 ouvertures par an, soit une ouverture toutes les 3 semaines environ : à ce rythme, nous doublerons notre parc de restaurants dans les 10 ans.
La Boucherie compte 13 restaurants hors de France et notre objectif est d’implanter l’enseigne dans deux nouveaux pays par an. A l’étranger, nous avons d’abord fonctionné par opportunités, en master franchise : comme le grill est un métier facilement duplicable et que la restauration française marche bien à l’étranger, nous avons acquis un savoir-faire en termes de développement à l’international.
Aujourd’hui, nous avons défini des cibles potentielles, comme l’Espagne ou l’Allemagne, pour y implanter des bureaux, y ouvrir une succursale pour voir comment le concept fonctionne avant de le développer en franchise depuis la France. En Europe, nous avons les moyens financiers de procéder ainsi : aujourd’hui, ouvrir à Madrid ou à Perpignan, c’est la même chose pour nous.
Quels profils de franchisés recherchez-vous en priorité pour vos différentes enseignes ?
Pour devenir franchisé La Boucherie aujourd’hui, nous recherchons des partenaires qui savent gérer de l’argent et des hommes, car un restaurant à l’enseigne est déjà une petite PME, réalisant 1 à 2 M€ de chiffre d’affaires et employant 12 à 25 salariés. L’apport personnel à prévoir représente 150 000 € pour la partie exploitation.
Bistrot du Boucher est la meilleure réponse qui existe pour les indépendants isolés qui se disent : « J’ai le bon emplacement mais peut-être pas la force de frappe d’une enseigne ». Si le commerçant a déjà son site à transformer, il n’aura pas besoin d’apport.
Pour rejoindre Assiette au Bœuf, il faut prévoir un investissement de 150 000 € hors fonds de commerce, dont 80 000 € d’apport personnel environ. Certains franchisés La Boucherie sont aussi en train d’étudier la possibilité d’ouvrir une Assiette au Bœuf en centre-ville.