Nous voulons ouvrir 8 à 10 agences franchisées Vivaservices par an dans les villes de plus de 100 000 habitants où l’enseigne n’est pas encore présente.
Quel bilan pouvez-vous tirer de l’exercice 2016 pour le développement de votre réseau de services à la personne et l’activité de vos agences en propre et en franchise ?
2016 a été une année plutôt fructueuse pour notre développement puisque nous avons ouvert 8 agences cette année, notamment à Avignon, Nice, Lyon Nord, Nanterre, Val de Marne Ouest, Gap et Orléans. Et deux autres projets pourraient encore se concrétiser d’ici la fin de l’année.
L’activité des agences existantes s’est développée, avec un taux de croissance à deux chiffres depuis leur lancement. Notre chiffre d’affaires réseau devait passer de 6,5 M€ en 2015 à 9 M€ en 2016 en comptant celui de nos 3 agences en propre. Ces dernières sont déjà certifiées Qualicert, un label délivré par l’organisme spécialisé SGS, et nous lancerons en 2017 une démarche de certification des agences franchisées.
Vivaservices est un réseau multi spécialiste mais les prestations de ménage restent la locomotive de notre modèle, avec une part de plus en plus prégnante de la dépendance, qui représente désormais 30 à 35 % du chiffre d’affaires, selon les agences.
Quels vos objectifs de développement pour 2017 et au-delà ?
Notre stratégie consiste à nous développer dans les villes de plus de 100 000 habitants où Vivaservices n’est pas encore présente comme Montpellier, Bordeaux, Strasbourg ou encore Toulouse. Il reste aussi de nombreux territoires disponibles, comme à Lille ou à Marseille.
Nous souhaitons conserver un rythme de 8 à 10 ouvertures en franchise par an, comme en 2016, car nous préférons implanter 8 agences qui marchent que 15 qui battent de l’aile.
Quels profils de franchisés recherchez-vous en priorité ?
Pour notre développement en franchise, nous avons de plus en plus besoin de candidats qui ont une compétence dans le médico-social, avec un diplôme de niveau I ou II conformément au nouveau cadre juridique.
Plus généralement, nous recherchons en priorité des personnes qui disposent de relais sur leur territoire au sein du tissu économique et médico-social, qui ont le goût du contact humain et le sens des services.
Car les services à la personne sont un métier de ressources humaines : 95 % du temps, le franchisé doit manager du personnel, être un véritable chef d’orchestre.
Comment avez-vous fait évoluer les conditions d’accès à votre réseau ?
Nous avons durci nos conditions d’accès car la réglementation dicte une enveloppe budgétaire plus importante, afin d’embaucher une coordinatrice de secteur public fragile dès le démarrage de l’activité, ce qui est désormais indispensable pour obtenir une autorisation du Conseil départemental.
L’investissement global à prévoir représente 80 000 €, dont 23 000 € de droit d’entrée et formation et 20 à 30 000 € d’enveloppe pour rémunérer une coordinatrice de secteur à mi-temps sur un an ou à plein temps sur 6 mois. Cela inclut aussi la communication de lancement et le besoin en fonds de roulement, correspondant à la trésorerie nécessaire en 1ère année.
Comment prévoyez-vous de faire évoluer l’identité visuelle de vos agences ?
Nous sommes en train de mettre en place une nouvelle identité visuelle car Vivaservices est un réseau de proximité composé d’agences ayant pignon sur rue. Nous souhaitons créer une ambiance propre à nos agences.
Pour cela, nous travaillons depuis un an à une refonte de notre charte architecturale, avec une agence de communication lyonnaise. La mise aux normes de notre agence pilote en propre devrait être finalisée fin 2016, tandis que les agences qui ouvrent ou qui déménagent vont en profiter pour passer au nouveau concept.
