La demande du marché est forte ; nous voulons y répondre en ouvrant 40 nouveaux magasins partenaires à l’horizon 2023, dont une demi-douzaine dès cette année.
Pouvez-vous nous présenter l’entreprise Agem : son positionnement, ses atouts et ses projets en franchise ?
Agem est d’abord un industriel, né il y a 30 ans et spécialisé dans la fabrication de mobilier sur-mesure (dressings, rangements, placards, bibliothèques…). Grâce à son usine de 26 000 m² installée à La Ferté-Bernard, dans la Sarthe, l’entreprise avait déjà plus de 1 200 clients, menuisiers, agenceurs ou cuisinistes indépendants, lorsqu’elle a décidé de se doter d’un réseau sous enseigne, en 2011. Parmi nos partenaires historiques 27 nous ont suivis tout de suite. Et six ans plus tard, nous fédérons 40 points de vente. L’optimisation de l’espace est aujourd’hui un vrai sujet, de même que l’aménagement de pièces à vivre de plus en plus ouvertes. La demande du marché est forte ; nous voulons y répondre en ouvrant 40 nouveaux magasins partenaires à l’horizon 2023, dont une demi-douzaine dès cette année.
Quels emplacements visez-vous ? Et quels profils de partenaires ?
Agem s’est développé sur deux modèles. D’une part des magasins de centre-ville, de 80 m² environ, tenus par des patrons créatifs et vendeurs ayant apporté quelque 30 000 euros de fonds propres à des projets de moins de 100 000 € au global (hors local) et générant une moyenne de 400 000 € de chiffre d’affaires. D’autre part des points de vente de zone commerciale mobilisant, sur 200 m², deux ou trois commerciaux en plus d’un patron manager, ayant apporté 70 000 € à un projet tournant plutôt autour des 180 000 € et capable de générer entre 700 et 800 000 € de CA. Le premier modèle est majoritaire aujourd’hui, mais c’est le second que nous cherchons à développer.
Nous ciblons des candidats issus de l’équipement de la maison (cuisine, fenêtre…), mais pas seulement. Tout ce que propose Agem est 100 % sur mesure, et sans limite en matière de complexité comme de créativité. C’est pourquoi ils doivent en revanche être a minima dotés d’une véritable appétence pour la technique et l’esthétique.
Quelles ont été les performances du réseau Agem en 2016 ? Comment s’annonce 2017 ?
Le chiffre d’affaires du réseau Agem a gagné 15 % en 2016, en incluant les nouveaux magasins. Sans eux, la progression est de 8 %, ce qui reste très satisfaisant. Cette année sera marquée par le déploiement de nouvelles offres. La cuisine d’abord, qui doit à terme représenter 15 à 20 % de nos ventes. Des verrières et des portes à galandages, très à la mode, ensuite. Nous travaillerons parallèlement à booster la notoriété de l’enseigne, en poursuivant nos campagnes sur les radios nationales. Et à développer encore le web-to-store. Nous allons, enfin, ouvrir notre premier magasin à l’étranger, à Riad, en Arabie Saoudite, avec un partenaire qui doit à terme ouvrir une dizaine de boutiques Agem dans le Golfe. Et nous avons des contacts avancés avec la Belgique.