François Gildas Monteil, dynamique retraité de la marine, est devenu franchisé de l’enseigne O2 Care Services à la veille de ses 50 ans. Récit de ses débuts dans cette nouvelle vie professionnelle.
Le 1er janvier 2015, François Gildas Monteil ouvrait sa franchise O2 Care Service dans la petite ville de Quincy-sous-Sénart, en Essonne. Un véritable tournant dans la carrière de cet ancien capitaine de frégate, dynamique retraité de la marine alors en quête d’un mouillage et de stabilité, auprès de sa famille. « Débarqué en Ile-de-France, j’ai d’abord été employé au service technique d’une marie. Puis ai dirigé, pendant trois ans, une association d’hébergement social pour personnes en difficultés. Avant d’être, en 2014, chassé par un cabinet à la recherche de candidats à la franchise pour un réseau du secteur des services à la personne« .
L’enseigne en question est « un peu jeune » à son goût, mais cette approche encourage François Gildas à pousser les investigations. « J’ai rencontré cinq ou six réseaux du secteur, raconte-t-il, et O2 Care Services est sorti du lot. Le PDG de l’enseigne est « ambitieux » ; son siège social conséquent (« 250 personnes »), le positionnement multiactivités (ménage, garde d’enfants et aide aux personnes âgées) du concept, « rassurant ». « Le fait qu’O2 ait déployé plus de 130 agences de services à la personne en propre avant de se lancer en franchise a fini de me convaincre », témoigne l’entrepreneur.
« Le fait qu’02 Care Services ait déployé plus de 130 agences de services à la personne en propre avant de se lancer en franchise a fini de me convaincre »
A l’automne 2014, il trouve une place en pépinière d’entreprise, interroge Internet et la CCI pour bâtir son étude de marché, monte son business plan et décroche un prêt de 20 000 €, afin de compléter les 60 000 € apportés au projet de sa poche. Un budget qui couvre essentiellement le droit d’entrée (27 000 €) dû au franchiseur, et le besoin de trésorerie de départ sur lequel il ne veut pas lésiner, ainsi que quelques dépenses en matériel informatique, véhicule et publicité locale. François Gildas suit parallèlement la formation proposée par la tête de réseau. « N’ayant jamais été commercial moi-même, elle m’a été très utile pour intégrer les méthodes de l’enseigne. Ceux qui réussissent sont ceux qui les suivent. Et je l’ai fait à la lettre depuis ».
« Dans ce secteur qui connaît beaucoup de turn-over, il faut savoir jongler avec les ressources humaines »
En janvier 2015, le franchisé lance son agence, seul. Puis engage une première intervenante une fois quelques contrats signés. « N’ayant que peu de clients au départ, j’étais très à l’écoute ». Et ça marche : les missions tombent, petit à petit. Avec 126 000 € de chiffre d’affaires réalisés la première année, François Gildas dépasse son prévisionnel. « Mais j’avais été prudent », précise-t-il. En 2016, son volume d’activité fait plus que doubler pour atteindre 412 000 €. Et 2017 a bien commencé pour l’agence, 130 clients au compteur pour 25 salariés. « C’est sans doute l’aspect le plus compliqué à gérer d’ailleurs. Dans ce secteur qui connaît beaucoup de turn-over, il faut savoir jongler avec les ressources humaines, les départs, les embauches, les plannings… », prévient le franchisé.
Ayant bénéficié, via l’Aide aux Chômeurs Créateurs ou Repreneurs d’Entreprise (ACCRE), du maintien de ses allocations pendant le lancement de son affaire, François-Gildas a pu attendre novembre dernier pour se verser un salaire. Engagé pour 7 ans (renouvelables) avec son franchiseur, il s’emploie désormais à développer encore son activité.