La coopérative de produits bio Biomonde, qui fête en ce mois d’octobre ses 25 ans, veut déployer son nouveau concept de magasin.
Créée en 1992, Biomonde Solidarité est une coopérative de commerçants distribuant des produits bio. Elle regroupe aujourd’hui 190 points de vente et souhaite poursuivre sa croissance, en s’ouvrant aux acteurs indépendants souhaitant ne pas rester isolés (il y en a environ un millier) comme aux porteurs de projets. Pour les accompagner, elle a progressivement renforcé ses structures : une équipe de 12 permanents est actuellement active au siège de la coopérative, dont deux animateurs de réseau.
Pour accélérer le développement du réseau, les adhérents du groupement coopératif ont nommé, en juin dernier, Damien Acero, riche d’une expérience dans le commerce alimentaire (Lidl, Leader Price, Intermarché et Carrefour) au poste de responsable du développement. Il est notamment en charge des projets de création de nouveaux points de vente et des demandes d’adhésion.
Biomonde a aussi mis sur pied un véritable concept de magasin. Validé par le comité stratégique de l’enseigne, il est modulable, avec des solutions adaptées pour chaque magasin existant : nouveau logo, co-enseigne applicable sur toutes les devantures à côté des appellations propres de chaque magasin, signalétique et mobilier intérieur repensés, etc. En revanche, le nouveau format s’applique évidemment directement pour les nouvelles ouvertures. Le modèle d’un magasin Biomonde est une unité de 200 à 300 m² qui a vocation à s’implanter partout, où la demande existe.
Autre évolution en cours : la rationalisation de l’informatique interne, et en particulier des flux entre les magasins et la siège, afin de renforcer les remontées statistiques et d’obtenir des outils de pilotage plus performants.
« Chez nous les adhérents sont plus libres que dans d’autres structures et ils ont leur identité propre, explique Francis Jullien, président de l’enseigne. Ils doivent effectuer un minimum de 60 % de leurs achats auprès de nos fournisseurs référencés. Ils peuvent ainsi compléter leur offre, en particulier par des produits issus de circuits courts. Mais ils doivent s’impliquer dans la vie de la coopérative, en fonction de leurs envies et de leurs compétences. Huit commissions thématiques, constituées d’adhérents, travaillent ainsi sur différentes problématiques (négociations avec les fournisseurs, développement de services, etc.) ».