Notre objectif est de recruter 200 à 300 chefs d’entreprise par an, dont 80 % en France et 20 % à l’international.
Adhérent Intermarché depuis 1997, vous présidez « l’Union des Mousquetaires » depuis bientôt quatre ans : quel est le rôle de cette instance au sein du Groupement ?
L’Union des Mousquetaires (UDM) accompagne les adhérents pendant tout leur parcours : elle les recrute, les forme, les conseille et les guide dans la gestion de leur point de vente et dans leur tiers-temps, tout au long de leur vie de Mousquetaires.
C’est un peu l’équivalent d’un service des ressources humaines, mais qui proposerait un accompagnement plus personnalisé et poussé, et en partenariat. L’UDM travaille ainsi avec près de 5 800 chefs d’entreprise sur l’ensemble de nos pays et métiers. Pour fonctionner, l’UDM emploie une quarantaine de collaborateurs (ou « permanents »), en lien avec les 240 adhérents qui contribuent à la vie de cette instance.
Quels sont vos objectifs de recrutement d’adhérents pour 2017 et pour les années à venir ?
Notre objectif est de recruter 200 à 300 chefs d’entreprise par an (dont 80 % en France et 20 % à l’international) : 150 pour notre enseigne alimentaire Intermarché, une vingtaine pour Netto, une centaine pour Bricomarché et Brico Cash, une vingtaine pour Roady et une trentaine pour Poivre Rouge.
Ces nouveaux adhérents seront orientés à 80 % vers des reprises de points de vente et à 20 % vers des ouvertures de nouveaux magasins. Sachant que la très grande majorité des ouvertures de nouveaux points de vente se font sous nos enseignes Roady dans l’automobile et Poivre Rouge dans la restauration. Nous souhaitons développer en priorité nos enseignes non alimentaires : avec Roady et Poivre Rouge, il faut donc aussi mentionner Bricomarché et Brico Cash dans l’équipement de la maison.
À l’international, la Pologne et le Portugal sont les pays où nous voulons nous déployer fortement aujourd’hui, car ce sont des marchés moins matures que l’Hexagone. En France, nous ciblons en priorité les centres urbains, car c’est là où la densité d’habitants est en croissance. C’est vrai pour l’alimentaire, mais aussi pour l’équipement de la maison : il faut s’implanter au cœur des quartiers, en pied d’immeuble, pour être accessibles à pied et répondre aux attentes des consommateurs au plus près de chez eux. Les parts de marché de demain se trouvent dans les plus grandes agglomérations comme Lille, Marseille, Bordeaux… Mais aussi sur la Côte Atlantique, qui est en pleine expansion, et où nous devrons renforcer notre présence dans le futur.
Quels profils d’adhérents recherchez-vous en priorité ? Faut-il être un commerçant ?
Nous recherchons, bien sûr, des femmes et des hommes capables de monter leur entreprise. Chaque chef d’entreprise Mousquetaires a ses traits propres, bien sûr. Tous sont différents. Mais tous travaillent collectivement à la réussite de l’entreprise commune. Actuellement, 40 % des nouveaux adhérents viennent de l’extérieur du Groupement, avec des expériences professionnelles variées : cadres en reconversion, jeunes en sortie d’études, professions libérales, anciens militaires… On peut réussir chez nous même sans être issu de la distribution. 20 % sont des enfants d’adhérents et 40 % sont d’anciens collaborateurs des points de vente ou du siège qui saisissent l’opportunité offerte par le Groupement de devenir chefs d’entreprises : c’est une forme d’ascenseur social. Les nouveaux adhérents venus de l’extérieur apportent leur expérience : grâce à eux, le Groupement ne se sclérose pas, car nous avons des choses à apprendre de partout, y compris de nos concurrents.