Dal’Alu, Bernard Houtin

5 min Publié le 14 avril 2023

Bernard Houtin, bonjour.

Bonjour.

Comment présenteriez-vous le réseau Dal’Alu à quelqu’un qui ne le connaîtrait pas encore ?

Alors de manière extrêmement simple, nous sommes une franchise familiale, depuis plus de 40 ans, dans un univers du bâtiment, avec la création, tout simplement, d’un camion atelier qui réalise des gouttières en aluminium sur mesure. Quand je dis « sur mesure », vous avez un besoin d’une gouttière de 14,24 mètres, on vous fait une gouttière de 14,24 mètres.

Est-ce que vous avez réussi à vous adapter à la conjoncture actuelle, je pense notamment à l’inflation ? Est ce qu’elle a posé des problèmes au réseau Dal’Alu ?

L’inflation, je dirais que c’est une inflation qu’on a subie extrêmement forte et violente. Je dirais que c’est toute la force d’une marque telle que Dal’Alu, 40 ans d’existence, avec deux bases extrêmement solides, et bien évidemment, nous avons subi cette crise de la matière, et dans la matière aluminium qui a, comme on le sait tous, flambé, au même titre que les autres matériaux. Notre rôle de franchiseur c’est d’accompagner notre réseau de franchise. Et nous avons dû absorber plus de 50 % de cette hausse matière, de sorte à maintenir nos parts de marché et aussi à faire en sorte que nos entreprises qui nous représentent au quotidien sur l’ensemble de l’Hexagone puissent perdurer.

Le réseau Dal’Alu continue à se développer aujourd’hui ?

Le réseau Dal’Alu, bien évidemment, continue de se développer. Aujourd’hui, nous sommes sur l’Hexagone à 125 franchises, avec encore un potentiel qui est conséquent. Aujourd’hui, on est dans une dynamique plutôt très positive. On témoigne déjà, je dirais, le salon et notre présence, je dirais que c’est juste l’illustration de la dynamique qui est entamée.

Quels sont les objectifs de développement à terme du réseau Dal’Alu ?

Les objectifs, on va dire, il faut toujours avoir des objectifs à court/ moyen terme. Quand je dis « court/ moyen terme », d’ici cinq à dix ans, l’ambition c’est de dépasser les 200 franchises sur l’Hexagone. On se structure, on innove, on se différencie. On se différencie tout simplement pour avoir un attrait et surtout donner les moyens à ce que tous nos chefs d’entreprise puissent avoir des entreprises pérennes qui puissent s’épanouir, tout simplement, et atteindre leurs objectifs.

De quels outils spécifiques, de quels moyens dispose le réseau Dal’Alu ?

Au-delà de l’outil concept de la machine, je suis très attentif à tout ce qui va être l’outil digital, l’outil de formation. On a créé notre propre centre de formation il y a un peu plus de cinq ans. Dal’Alu fait de la formation depuis 40 ans, mais maintenant elle est vraiment caractérisée. On a créé notre propre Alu Campus avec un site dédié, de plus de 300 mètres carrés, où on accompagne l’ensemble de nos franchisés sur de la formation technique, de la formation au commerce, à l’utilisation des outils digitaux, à la gestion d’entreprise, etc.

Est-ce que vous mesurez aujourd’hui la satisfaction de vos clients ?

La satisfaction se mesure, on va dire… On n’a pas d’indicateur proprement dit par une enquête. À l’instant où je vous parle, c’est dommage l’interview arrive à peu près deux mois trop tôt parce que je suis en cours d’une étude, justement, de notoriété de la marque Dal’Alu. Je l’ai fait dans un moment qui est fort pour nous, puisque d’ici une quinzaine de jours, on nous verra sur le grand écran, puisque nous sommes présents à la télé sur France 2. Une étude de notoriété qui est établie à l’instant, en amont et en aval bien évidemment de cette communication grand public.

Celle de vos affiliés Dal’Alu, vous la mesurez, cette satisfaction-là, en particulier aussi ?

On est vraiment sur une satisfaction plutôt du grand public, dans la mesure. Après, on n’a pas fait intervenir un tiers pour mesurer la satisfaction de nos propres clients. Elle se mesure au quotidien, tout simplement, de par nos relations.

Pour finir, quelle qualité précise cherchez-vous chez un candidat, chez un futur membre du réseau Dal’Alu ?

La qualité première, le savoir être. Je suis très attentif aux valeurs humaines. Ça, c’est vraiment le critère numéro un. Et je dirais qu’après, c’est être passionné. Je dirais qu’étant passionné de l’entrepreneuriat, je dirais qu’après c’est de déceler bien entendu une appétence, on va dire, sur toute la partie commerce et gestion d’entreprise. Toute la partie technique, ça s’acquière, on peut s’entourer, mais c’est vraiment ce côté relationnel, le savoir être, le goût pour la transmission et le goût pour la contribution, parce que c’est toute la vie d’un réseau après qui en dépend.

Bernard Houtin, merci.

Merci beaucoup.