Jøtul, Guy-Cédric Galea

5 min Publié le 17 mai 2023

Guy-Cédric Galea, bonjour.

Comment présenteriez-vous le réseau Jotul à quelqu’un qui ne le connaîtrait pas encore ?

Alors Jotul, marque historique. On fête aujourd’hui les 170 ans du groupe Jotul. Spécialiste du chauffage au bois dans toutes ses dimensions, poêles à bois, poêle à granulé, foyer de cheminée, cheminée à bois ou à granulé. Fabricant norvégien et présent depuis 50 ans sur le marché français et depuis maintenant un peu plus de 10 ans, notre développement en France passe par un réseau de concessionnaires exclusifs sous enseigne Jotul qui distribue en France les produits du groupe Jotul.

Avez-vous réussi à vous adapter à la conjoncture actuelle, je pense notamment à l’inflation ?

Oui, on a connu une inflation forte dans nos métiers, les métiers de la fonte, les métiers de l’acier, sur les composants et les matières premières, qu’on a pu répercuter sans difficulté au niveau du marché, pour la bonne et simple raison qu’aujourd’hui, les prix des énergies augmentent plus vite que les prix de nos produits. Donc, le retour sur investissement, pour un particulier, de s’équiper d’un matériel de chauffage à bois ou à granulé est plus rapide et plus court aujourd’hui qu’il ne l’était il y a deux ans. Donc oui, les prix ont augmenté, mais l’intérêt pour nos produits est encore plus important aujourd’hui.

Vous continuez à vous développer aujourd’hui ?

Oui, on est sur une dynamique très forte de développement. Le monde du poêle et de la cheminée, on est à la conjonction des métiers de l’aménagement de l’habitat qui sont très porteurs depuis la crise COVID. Les gens investissent dans leur intérieur, dans leurs résidences secondaires et on bénéficie de cette dynamique. Et à la fois, on est sur un métier de l’énergie renouvelable, locale. Donc, on est une alternative aujourd’hui aux énergies fossiles, aux gaz et une alternative plus écologique que la plupart de ces énergies, et locale. Donc, on bénéficie aussi de cette dynamique très forte. Aujourd’hui, il y a une grosse demande de la part des particuliers et pour notre secteur et un attrait du secteur pour les entrepreneurs qui est plus fort que jamais. On a dix projets d’ouverture déjà signés cette année, ce qui est un rythme soutenu. C’est notre ambition de développement pour les cinq années qui viennent, c’est cinq à dix ouvertures par an pour atteindre la centaine de magasins dans les cinq ans.

De quels outils, de quels services, de quels moyens disposent aujourd’hui spécifiquement les franchisés Jotul ?

Les franchisés sont accompagnés, bien entendu, avant l’ouverture par tout un cursus de formation spécifique métier. Et ensuite, après l’ouverture et pendant toute la durée de vie du contrat, nous sommes un centre de formation avec des formations sur toutes les dimensions du métier, qu’elles soient techniques, gestion, ressources humaines, commerciales. Au-delà de ça, nous sommes fabricants. Tout ce qui est vendu dans les magasins Jotul est fabriqué, conçu et fabriqué par les usines du Groupe. Et au-delà de ça, nous fournissons tout un accompagnement des contrats cadres nationaux sur les fournissures accessoires, sur les contrats d’assurance, sur les contrats de gestion, etc. Je dirais être franchisé Jotul aujourd’hui, c’est avoir un avantage concurrentiel par rapport à tout le commerce indépendant qui se retrouve tout seul pour tout gérer, pour tout inventer. C’est la force aujourd’hui d’un réseau organisé comme Jotul.

Est-ce que vous mesurez la satisfaction de vos clients ?

On travaille à mettre en place un outil de mesure de la satisfaction du client final, mais pour être très honnête, aujourd’hui ça n’est pas encore fait. Par contre, on mesure la satisfaction de nos franchisés. On a réalisé il y a deux ans une étude de satisfaction auprès de l’Indicateur de la Franchise, qui était très satisfaisante d’ailleurs à l’époque et qu’on va renouveler régulièrement avant de mettre en place le même outil pour la satisfaction du client final. Mais aujourd’hui, pour être très honnête, on ne la mesure pas de manière très scientifique.

Pour finir, une question que je ne peux pas ne pas vous poser. Quelles qualités recherchez-vous chez un candidat à la franchise ?

Se lancer dans un projet de franchise, c’est un projet entrepreneurial. Donc il faut évidemment avoir la fibre entrepreneur, le sens du commerce parce qu’on vend un produit auprès d’une clientèle de particulier, les capacités, se sentir les épaules pour gérer un point de vente, un centre de profit de 4 à 8 personnes selon la taille du magasin, avec une dimension technique, une dimension commerciale, une dimension gestion. Pour les compétences strictement métiers, elles seront apportées dans le cadre d’un cursus d’intégration et de formation très complet en immersion, en point de vente et en théorique au siège. Donc voilà, avoir la tête bien faite, envie de se lancer, envie de travailler à 150 % pour réussir dans un projet individuel. Voilà les qualités que j’ai décrites, et peut être un goût pour les produits d’aménagement de l’habitat et de la décoration. On est, comme je l’ai dit, à la jonction de ces deux univers, la déco, l’aménagement d’une part et les produits techniques, le chauffage, le bâtiment d’autre part.

Guy-Cédric Galea, merci.

Merci à vous.